28e Année
L'ART POUR TOUS
N° 690
XVIe SIÈCLE — écoles d'italie DEUX CARTONS DE FRESQUES
Fac-similés typographiques par b. poccetti et f. santafede
des Dessins de Maîtres (N° 5). a la Galerie des Offices, a Florence
G120
*
Bernardino Babbatelli, maître peintre de W lll V f f J a\<v\ tt1 décoratives dont il enrichissait ses composi-
fresques, résume en lui une somme d'habi- \\\ / Il II ( vi^/fV/^T ■ lions.
leté pratique, de science et d'ingéniosité ^'l f|/ , Jj \ / ^ U rapidité aveC lacIl,e!le !1 travaillait ne
qui peut le faire regarder comme le type des ' //' \[ 'X^fP* /V \A/ nuisail en rien a la Perfection et au fini de
maîtres de ce genre. On le connaît sous le tO 177/ /T"J^^^I=£' J ses ouvrages : on l'a considéré comme le
nom de Bernardino di Groteschi, pour son //// /VV/£f M ' i • ^ Paul Véronèse de la fresque. Il mourut
talent dans la composition des arabesques, \[ J/j [■'(( J(V/y ] fn . i : en 1612-
et aussi sous celui de B. délie Facciate, pour !h *u/i '^tu rtï&kt^^^ J?J) ' Le dessin que nous reproduisons ici (6120)
la rapidité avec laquelle il exécutait la dé- /?"*N--%^^2--/^t^U< sèf%p?të^ i est un croquis hâtif, une première pensée
coration des façades entières. Mais il est V jfÇ^f <C '* | jel6e sur le PaPier> esquissée au crayon,
plus souvent désigné par son sobriquet de ^7^/^~^^ ^ "^^hSl^ ' arrêtée à la plume et rehaussée d'encre de
Poccetti, parce qu'il se plaisait dans la corn- £j_j ■ ( ° \Ç Chine, ce qui était pour lui l'affaire d'une
pagniede gens « de peu. » Il se fît connaî- /f^^XJy^j^\ : \\ V I hcure tlc ll'avai1' Cest un Plafond rectangu-
tre à Florence, sa ville natale (1542), par sMD (#\ X;C V\ l'j laire dont le centre, de forme octogone, est
l'exécution de décorations nombreuses, après ^^Tv /f \ ^\V" Y\ \ Une aPothéose cl'enfants- Los axes sont 01'"
avoir étudié l'architecture sous Vasari, et \^J- >^f ' n. ) t^^W/T^TV ï nés de motifs d'arabesques, et les diago-
toutes les ressources de l'ornementation VyO^ Xxa/I QX V ■ ■-' nalcs forment axes de symétrie à des mé-
sous Ghirlandajo. Fïr^ 1 fc^X/X. ____- daillons à compositions de figures surmon-
- Après un séjour à Rome, où il étudia les AxvA YvO\ /" ___ _ tées de jeunes génies accouplés.
chefs-d'œuvre de Raphaèl et des maîtres or- (^^@ -^>N ^^7^^. Jg^j- - - Nous joignons à ce dessin une composi-
nemanistes, il changea de manière, l'ano- 11/ \ / jj /^M^ i lion d'un genre tout différent, où un autre
blit en la développant, et, de retour à Flo- || ss\^ y / '$$à$j$Ê artiste s'est préoccupé surtout de la correc-
rence, put enrichir sa ville natale et toute la . _J ^-J \ y, V). ^ yî' tion du trait. C'est un demi-cartouche cir-
Toscane d'une quantité innombrable de 'S'' iflSS^i Culalpe étoffé d'enfants, et, à côté, un mon-
fresques, où l'on admire aujourd'hui un ta- KM $ tant d'arabesques à cartouche surmonté de
lent fécond, une élégance rare dans ses Jv£l P la figure de la Prudence. Nous n'avons pas
draperies flottantes, une invention et une ■ Pv2/\) '- V ^4 \ de notices sur Federigo Santafede, qui est
habileté extraordinaires dans les sujets de ù K--- ^>->;' , " ' ' ■- SSÈ^œBBI l'auteur de ce dessin : par son style, il ap-
fleurs, fruits, paysages, marines, figures *t (5121 partient aux dernières années du xvi» siècle.
28e ANNÉE. — N» 5— 15 MARS 1889.
2857
L'ART POUR TOUS
N° 690
XVIe SIÈCLE — écoles d'italie DEUX CARTONS DE FRESQUES
Fac-similés typographiques par b. poccetti et f. santafede
des Dessins de Maîtres (N° 5). a la Galerie des Offices, a Florence
G120
*
Bernardino Babbatelli, maître peintre de W lll V f f J a\<v\ tt1 décoratives dont il enrichissait ses composi-
fresques, résume en lui une somme d'habi- \\\ / Il II ( vi^/fV/^T ■ lions.
leté pratique, de science et d'ingéniosité ^'l f|/ , Jj \ / ^ U rapidité aveC lacIl,e!le !1 travaillait ne
qui peut le faire regarder comme le type des ' //' \[ 'X^fP* /V \A/ nuisail en rien a la Perfection et au fini de
maîtres de ce genre. On le connaît sous le tO 177/ /T"J^^^I=£' J ses ouvrages : on l'a considéré comme le
nom de Bernardino di Groteschi, pour son //// /VV/£f M ' i • ^ Paul Véronèse de la fresque. Il mourut
talent dans la composition des arabesques, \[ J/j [■'(( J(V/y ] fn . i : en 1612-
et aussi sous celui de B. délie Facciate, pour !h *u/i '^tu rtï&kt^^^ J?J) ' Le dessin que nous reproduisons ici (6120)
la rapidité avec laquelle il exécutait la dé- /?"*N--%^^2--/^t^U< sèf%p?të^ i est un croquis hâtif, une première pensée
coration des façades entières. Mais il est V jfÇ^f <C '* | jel6e sur le PaPier> esquissée au crayon,
plus souvent désigné par son sobriquet de ^7^/^~^^ ^ "^^hSl^ ' arrêtée à la plume et rehaussée d'encre de
Poccetti, parce qu'il se plaisait dans la corn- £j_j ■ ( ° \Ç Chine, ce qui était pour lui l'affaire d'une
pagniede gens « de peu. » Il se fît connaî- /f^^XJy^j^\ : \\ V I hcure tlc ll'avai1' Cest un Plafond rectangu-
tre à Florence, sa ville natale (1542), par sMD (#\ X;C V\ l'j laire dont le centre, de forme octogone, est
l'exécution de décorations nombreuses, après ^^Tv /f \ ^\V" Y\ \ Une aPothéose cl'enfants- Los axes sont 01'"
avoir étudié l'architecture sous Vasari, et \^J- >^f ' n. ) t^^W/T^TV ï nés de motifs d'arabesques, et les diago-
toutes les ressources de l'ornementation VyO^ Xxa/I QX V ■ ■-' nalcs forment axes de symétrie à des mé-
sous Ghirlandajo. Fïr^ 1 fc^X/X. ____- daillons à compositions de figures surmon-
- Après un séjour à Rome, où il étudia les AxvA YvO\ /" ___ _ tées de jeunes génies accouplés.
chefs-d'œuvre de Raphaèl et des maîtres or- (^^@ -^>N ^^7^^. Jg^j- - - Nous joignons à ce dessin une composi-
nemanistes, il changea de manière, l'ano- 11/ \ / jj /^M^ i lion d'un genre tout différent, où un autre
blit en la développant, et, de retour à Flo- || ss\^ y / '$$à$j$Ê artiste s'est préoccupé surtout de la correc-
rence, put enrichir sa ville natale et toute la . _J ^-J \ y, V). ^ yî' tion du trait. C'est un demi-cartouche cir-
Toscane d'une quantité innombrable de 'S'' iflSS^i Culalpe étoffé d'enfants, et, à côté, un mon-
fresques, où l'on admire aujourd'hui un ta- KM $ tant d'arabesques à cartouche surmonté de
lent fécond, une élégance rare dans ses Jv£l P la figure de la Prudence. Nous n'avons pas
draperies flottantes, une invention et une ■ Pv2/\) '- V ^4 \ de notices sur Federigo Santafede, qui est
habileté extraordinaires dans les sujets de ù K--- ^>->;' , " ' ' ■- SSÈ^œBBI l'auteur de ce dessin : par son style, il ap-
fleurs, fruits, paysages, marines, figures *t (5121 partient aux dernières années du xvi» siècle.
28e ANNÉE. — N» 5— 15 MARS 1889.
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