DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.16686#0105
Beaux-Arts
spécimen tle l'architecture byzantine, au moment
de l'incendie de Salonique; heureusement elles
n'ont pas été juslifiées. Comme Sainte-Sophie
de Constantinople, cet édifice avait été construit
sous le règne de Justinien : il avait élé bâti sur
fois les quatre demi-dômes qui donnent un si
grand caractère à Sainte-Sophie et à Saint-Serge
de Constantinople et à San-Vitale de Ravennc.
Sainte-Sophie de Salonique est le premierexem-
mandée des femmes h l'Ecole des Beaux-Arts, j Les Grecs semblent fonder quelque espoir sur
les renseignements suivants : cette polémique, mais l'opinion publique en
L'Art studenfsLeague, Académie libre fondée J Angleterre ne parait pas jusqu'à présent con-
el entretenue par un groupe important d'artistes j verlie aux admonestations esthétiques de
L'Union Centrale des Arts Décoratifs vient j américains, a organisé des classes de dessin, ! M. Frédéric Harrison.
de donner sa première conférence clans le grand peinture, sculpture, études d'après l'antique, la
amphithéâtre du Conservatoire des Arts et Mé- nature morte et le modèle vivant, sous la direc- j —O—
liers. Un millier de personnes environ avaient (ion de professeurs parmi lesquels nous remar-
réponduà l'invitation des organisateurs. M. Ger- quons les noms de MM. Daniel-C. French, Wil-
main Bapst, secrétaire du Conseil (l'administra- Iiam-M. Chase, Kenyow Cox, Carrol Bockwilh, Sainte-Sophie de Salonique. - On avait
lion de l'Union, a traité le sujet suivant : « Les Siddons Mowbray, Walter Shirlaw, J. Alden ( ™?:U^P!^^
Industries d'art et le goût depuis 1851. » I Weir, Twachtman (la plupart élèves de Gérôme
Pourquoi cette date de 1851? C'est cette année- Carolus Duran, Lefebvre, Boulanger,— qucl-
là qu'eut lieu, à Londres, la première de ces Ex- ques-uns de Piloty et de l'Académie de Munich)
positions universelles dont l'influence sur les arts ! Elle est administrée par un comité de surveil
devait être si profonde. Le conférencier a déve- lance élu chaque année en assemblée générale
loppé deux idées : l'unité de l'art et le nouveau ! L'année dernière, 840 étudiants, hommes et le Plan de c'elle célèbre mosquée, mais avec
dans l'art. Le principe de l'unité ne fut proclamé femmes,-celles-ci en majorité, - ont fréquenté quelques modifications résultant moins de ses
qu'en 1848. Le «nouveau dans l'art» est de date | ses ateliers. Pour Joutes les études d'après l'an- dimensions plus réduites que d'une nouvelle
plus récente, et il n'est encore reconnu que par tique, le modèle habillé et la nature morte, les recherche de style. Au dôme central et à l'abside
une partie des artistes et du public. Mais la ten- étudiants des deux sexes ont toujours travaillé tournée vers l'Orient, on ajouta deux dômes,
dance à vouloir et à faire « du nouveau » est in- ensemble; mais on les séparait pour les classes j 'JLin au nord' l'autre au sud; on supprima toute-
déniable, et nous nous dégageons de plus en de modèle nu.
plus de l'imitation, des pastiches du passé et de Pourtant, dans l'un des ateliers de sculpture
celte fureur de l'exotisme, du japonisme, qui fut j placé sous la direction d'un maître très estimé
mis à la mode, après 1870, par les frères de 1 de l'autre côté de l'Atlantique, M. Saint-Gau-
Goncourt. dens, les études d'après le modèle vivant ont été, i Ple de ce nouveau genre de construction, qui
M. Bapst retrace ensuite les différentes phases j pendantun an.faitesencommun parunevingtaine se continua jusqu'à la chute de l'empire de By-
de l'évolution des idées sur l'art, rappelle les d'artistes des deux sexes; les résultats ont été za"ce*
efforts de certains écrivains pour faire corn- excellents et jamais le moindre scandale n'a été M- Edwin Freshfield, archéologue byzantin
prendre la beauté des anciens monuments et signalé. très distingué et 1 un des plus généreux patrons
pour expliquer le retour du goût publie vers le Les choses allèrent ainsi, sans protestation de 1 Ecole d archéologie anglaise d Athènes,
bibelot et les styles anciens. Il démontre que d'aucune sorte, tant qu'il ne s'agit que du modèle avait, le premier, jeté un cri d alarme sur la des-
cette passion pour les choses du moyen âge ou homme. Mais quelques élèves ayant proposé truction de 1 église qui nous occupe, église d au-
des styles plus récents condamnait les produc- l'introduction d'un modèle femme dans l'atelier tant plus intéressante, selon lui, que, s'appuyant
leurs à l'imitation servile du passé. Cette servi- mixte, un certain nombre de vieilles dames, sur certains détails, .1 croit que les églises de
lilé, dit-il, était une décadence. Heureusement membres de la League, déclarèrent aussitôt qu'il Sainte-Sophie el des Saints-Serge et Bacchus à
que la réaction s'est produite. j serait inconvenant et scandaleux de laisser ce
Les Arts décoratifs se sont refusés à acheter nouveau régime s'implanter dans l'École. On en
desmeubles à l'Exposition dernière, parce qu'ils référa au conseil de surveillance, qui, « malheu-
étaient copiés d'après l'ancien. M. Aynard, reusement », donna raison aux protestataires et
député, a fondé à Lyon une école de dessin où décida qu'il y avait lieu de séparer la classe. q«". depuis un an s occupaient a relever tous les
les élèves ne travaillent que la fleur, ne copienl : Le professeur demanda qu'on autorisât du monuments d architecture byzantine ex.stant en
que la nature. Ouand ils ont acquis le talent, ils ' moins les artistes, qui. depuis six semaines, Çrèce MM Barnsley et Schultz, répondant au
le mettent au service de l'industrie lyonnaise, à \ avaient commencé leurs études, à terminer en désir de M. Freshfïeld, partirent pour Salonique,
laquelle ils conservent sa brillante réputation. commun les travaux entrepris. Une assemblée ou- ayant trouve de grandes facilités près du
La section des tissus au Champ de Mars a montré générale fut convoquée ; elle émit à une grande Gouvernement, ils ne s occupèrent pas seule-
oue les efforts de M. Aynard n'avaient pas été majorité un avis favorable; mais le comité de | 'm'nt «'<' Sainte-Sophie, mais encore de toutes
vains surveillance fut inflexible, maintinl son vélo, et j lcs é*1,ses Salonique et de Saint-Démétrius,
Etre de son temps, voila la devise vraie de M" Saint-Gaudens donna sa démission. | la Plus intéressante peut-être de lou.es les cu-
l'artisle; la règle qui, seule, produit les chefs- Pour celte ani^e- le modèle nu ne sera donc j ncuses ;«llbes (le cette eue.
„ ix- p i „. .. dIus admis dans les ateliers mixtes D après leur rapport, dont nous ne pouvons
d œuvre. Le génie qui se renferme dans l imita- ' aumis naus u s aient i s mixit s. , , . , , . ,., .
lion se condamne à l'impuissance. Maintenant | A Philadelphie, l'Art studenfs League, fondée donner qu un résume 1res succ.nc : s .1 existe
voie est retrouvée, le goût public s'est épuré et le modèle de celle de New-York, continue à quela.ues dommages irréparables, le massif de
affermi. L'Union Centrale n'a pas d'autre mission avoir un atelier d'hommes el de femmes travail- la construction n en n est pas moins intact et
u i' . i ,, « inni ensemble d'anrA« lo nu <>i nppcnnno no permet une restauration ; de 1 ancienne construc-
que celle d encourager et de nrole»-er les nova- JdIU enstmoïc uapits it. nu, a, peisonne, pa- > '
rait-il, ne pense a s en étonner ni a s en plaindre.
Dans plusieurs autres villes des Etats-Unis, le
Constantinople, de Saint-Vital à Ravenne, de
Sainte-Sophie et de Saint-Démétrius à Salonique,
seraient dues au même architecte.
Deux élèves de l'école anglaise d'Alhènes,
leurs, les créateurs.
M. Germain Bapsl a terminé sa conférence en
priant le Gouvernement de consacrer l'unité tle
l'art parl'achal de produits industriels.
Il a aussi émis le vœu que la fusion des Arts
décoratifs avec la Société des artistes français
s'accomplisse pour le plus grand bien de la
grandeur artistique de notre pays.
-©-
Musée des Arts décoratifs. — Le Comité
lion, seuls ont souffert les piliers en marbre vert
avec leurs chapiteaux sculptés qui séparaient
affaire à des étudiants et à des artistes sérieux. »
-O
même régime libéral a élé adopté « Jamais, les galeries el les bas côtés de la partie centrale ;
nous écrit notre correspondant, qui est un des n'en reste clue trois qui soient intacts; ce dom-
sculpteurs les plus distingués tle la jeune école ma8'e csl dû aux documents publics entassés
américaine, jamais nous n'avons entendu parler dans celle Partie de l'édifice. Les additions
d'aucun incident fâcheux résultant de ce svs- lailes Dar les Turcs: toitures en bois recouvert
tème, — et il en devra être ainsi tant qu'on aura en Plomb. colonnade de la façade, dôme et es-
calier du minaret, porche en bois, et escalier
sur la porte sud du narthex, etc., ont plus ou
moins souffert; — la tour nord-ouest, dite tour
Franque, esl intacte. La chaleur de l'incendie,
consuïtatifTës Musèeïi nationaux vient d'auto- i .Crêce- ~ L'°Pinion publique', à Athènes, est I qui a fait tomber le plâtre des murs, permet de
riser le dépôt, au Musée des V.rts décoratifs vivcment préoccupée d un article publié dans la voir certains détails tle construction très inté-
d'objets provenant de l'ancien Musée des Sou- ConteinporarrReview par M. Frédéric Harrison, ressauts, et, entre autres, a permis de reconnaître
verains et qui ont appartenu à Napoléon P'\ 'e ?heI , ' hffIlse P°sitiviste anglaise, pour l'emplacement des fenêtres byzantines en plein
Celle concession présente un certain intérêt „ larestitution a la Grèce des frises du cintPe. Les mosaïques ne semblent pas avoir
au point de vue de l'histoire du costume; elle ' artnénon actuellement au British Muséum et été endommagées, elles ont été recouvertes pour
évoque surtout bien des souvenirs; en voici le connues sous le nom de «< Marbres d'Elgin », du ainsi dire, d'un vernis tle fumée. On peut cepen-
détail : 110111 de lord L18'in' clui les enleva de 1803 à 1812, danl apercevoir dans le dôme central une Trans-
Épée de cérémonie de l'empereur \apolcon; d° 'a C°1Une de |,AcroPoIe- Lord BY™n dénonça figuration du Christ; elle n'a souffert que de la
Glaive de Bonaparte, premier consul; en vers retentissants l'acte tle vandalisme main des Turcs, qui, dans leur respect pour le
Trois gilets de drap blanc brodés d'or? (< Un Dn"' llicle Coran, ont détruit tous les visages des person-
Ceinturon de chasse tle velours vert; Le Gouvernement britannique acquit, en 1816, nages. La restauration est donc possible: mais,
Six babils de cérémonie en soie el en velours la ProPriéle de ces marbres, moyennant une MM. Barnsley et Schultz, renseignés par la res-
brodés d'or; somme de 875,000 francs, bien que lord Elgin en tauration italo-turque de l'église circulaire de
Deux ceintures de soie brodées d'or ; eul demandé 1,600,000 francs. Aujourd'hui, j Saint-George, aujourd'hui mosquée Orta Sultan
Une tunique èn soie brodée d'or. M- Frédéric Harrison, appuyé par le Standard, Osman, ne sont pas sans inquiétude à ce
déclare que l'appropriation de ces superbes sujet.
-O- œuvres d'art a élé illégale, que le droit et la Ils insistent, avec raison, sur la nécessité de
i justice exigent la restitution, que l'esthétique le j profiter de la condition actuelle du monument
Les ateliers mixtes de peinture et de demande également; la reconstitution du : et des facilités d'étude qu'elle offre pour faire
sculpture aux Etats-Unis - Un membre tle j Parthénon sur les Jieux mêmes où Adressait, sous j un relevé étudié, exact et complet de cette mos-
lArt students League, de New-York, commu- le ciel pur de l'Attique, ses lignes harmonieuses quée sur laquelle il n'existe aucune publication
nique aux Débats, a propos de I admission de- i étant une entreprise d'intérêt général. I sérieuse. — H.
spécimen tle l'architecture byzantine, au moment
de l'incendie de Salonique; heureusement elles
n'ont pas été juslifiées. Comme Sainte-Sophie
de Constantinople, cet édifice avait été construit
sous le règne de Justinien : il avait élé bâti sur
fois les quatre demi-dômes qui donnent un si
grand caractère à Sainte-Sophie et à Saint-Serge
de Constantinople et à San-Vitale de Ravennc.
Sainte-Sophie de Salonique est le premierexem-
mandée des femmes h l'Ecole des Beaux-Arts, j Les Grecs semblent fonder quelque espoir sur
les renseignements suivants : cette polémique, mais l'opinion publique en
L'Art studenfsLeague, Académie libre fondée J Angleterre ne parait pas jusqu'à présent con-
el entretenue par un groupe important d'artistes j verlie aux admonestations esthétiques de
L'Union Centrale des Arts Décoratifs vient j américains, a organisé des classes de dessin, ! M. Frédéric Harrison.
de donner sa première conférence clans le grand peinture, sculpture, études d'après l'antique, la
amphithéâtre du Conservatoire des Arts et Mé- nature morte et le modèle vivant, sous la direc- j —O—
liers. Un millier de personnes environ avaient (ion de professeurs parmi lesquels nous remar-
réponduà l'invitation des organisateurs. M. Ger- quons les noms de MM. Daniel-C. French, Wil-
main Bapst, secrétaire du Conseil (l'administra- Iiam-M. Chase, Kenyow Cox, Carrol Bockwilh, Sainte-Sophie de Salonique. - On avait
lion de l'Union, a traité le sujet suivant : « Les Siddons Mowbray, Walter Shirlaw, J. Alden ( ™?:U^P!^^
Industries d'art et le goût depuis 1851. » I Weir, Twachtman (la plupart élèves de Gérôme
Pourquoi cette date de 1851? C'est cette année- Carolus Duran, Lefebvre, Boulanger,— qucl-
là qu'eut lieu, à Londres, la première de ces Ex- ques-uns de Piloty et de l'Académie de Munich)
positions universelles dont l'influence sur les arts ! Elle est administrée par un comité de surveil
devait être si profonde. Le conférencier a déve- lance élu chaque année en assemblée générale
loppé deux idées : l'unité de l'art et le nouveau ! L'année dernière, 840 étudiants, hommes et le Plan de c'elle célèbre mosquée, mais avec
dans l'art. Le principe de l'unité ne fut proclamé femmes,-celles-ci en majorité, - ont fréquenté quelques modifications résultant moins de ses
qu'en 1848. Le «nouveau dans l'art» est de date | ses ateliers. Pour Joutes les études d'après l'an- dimensions plus réduites que d'une nouvelle
plus récente, et il n'est encore reconnu que par tique, le modèle habillé et la nature morte, les recherche de style. Au dôme central et à l'abside
une partie des artistes et du public. Mais la ten- étudiants des deux sexes ont toujours travaillé tournée vers l'Orient, on ajouta deux dômes,
dance à vouloir et à faire « du nouveau » est in- ensemble; mais on les séparait pour les classes j 'JLin au nord' l'autre au sud; on supprima toute-
déniable, et nous nous dégageons de plus en de modèle nu.
plus de l'imitation, des pastiches du passé et de Pourtant, dans l'un des ateliers de sculpture
celte fureur de l'exotisme, du japonisme, qui fut j placé sous la direction d'un maître très estimé
mis à la mode, après 1870, par les frères de 1 de l'autre côté de l'Atlantique, M. Saint-Gau-
Goncourt. dens, les études d'après le modèle vivant ont été, i Ple de ce nouveau genre de construction, qui
M. Bapst retrace ensuite les différentes phases j pendantun an.faitesencommun parunevingtaine se continua jusqu'à la chute de l'empire de By-
de l'évolution des idées sur l'art, rappelle les d'artistes des deux sexes; les résultats ont été za"ce*
efforts de certains écrivains pour faire corn- excellents et jamais le moindre scandale n'a été M- Edwin Freshfield, archéologue byzantin
prendre la beauté des anciens monuments et signalé. très distingué et 1 un des plus généreux patrons
pour expliquer le retour du goût publie vers le Les choses allèrent ainsi, sans protestation de 1 Ecole d archéologie anglaise d Athènes,
bibelot et les styles anciens. Il démontre que d'aucune sorte, tant qu'il ne s'agit que du modèle avait, le premier, jeté un cri d alarme sur la des-
cette passion pour les choses du moyen âge ou homme. Mais quelques élèves ayant proposé truction de 1 église qui nous occupe, église d au-
des styles plus récents condamnait les produc- l'introduction d'un modèle femme dans l'atelier tant plus intéressante, selon lui, que, s'appuyant
leurs à l'imitation servile du passé. Cette servi- mixte, un certain nombre de vieilles dames, sur certains détails, .1 croit que les églises de
lilé, dit-il, était une décadence. Heureusement membres de la League, déclarèrent aussitôt qu'il Sainte-Sophie el des Saints-Serge et Bacchus à
que la réaction s'est produite. j serait inconvenant et scandaleux de laisser ce
Les Arts décoratifs se sont refusés à acheter nouveau régime s'implanter dans l'École. On en
desmeubles à l'Exposition dernière, parce qu'ils référa au conseil de surveillance, qui, « malheu-
étaient copiés d'après l'ancien. M. Aynard, reusement », donna raison aux protestataires et
député, a fondé à Lyon une école de dessin où décida qu'il y avait lieu de séparer la classe. q«". depuis un an s occupaient a relever tous les
les élèves ne travaillent que la fleur, ne copienl : Le professeur demanda qu'on autorisât du monuments d architecture byzantine ex.stant en
que la nature. Ouand ils ont acquis le talent, ils ' moins les artistes, qui. depuis six semaines, Çrèce MM Barnsley et Schultz, répondant au
le mettent au service de l'industrie lyonnaise, à \ avaient commencé leurs études, à terminer en désir de M. Freshfïeld, partirent pour Salonique,
laquelle ils conservent sa brillante réputation. commun les travaux entrepris. Une assemblée ou- ayant trouve de grandes facilités près du
La section des tissus au Champ de Mars a montré générale fut convoquée ; elle émit à une grande Gouvernement, ils ne s occupèrent pas seule-
oue les efforts de M. Aynard n'avaient pas été majorité un avis favorable; mais le comité de | 'm'nt «'<' Sainte-Sophie, mais encore de toutes
vains surveillance fut inflexible, maintinl son vélo, et j lcs é*1,ses Salonique et de Saint-Démétrius,
Etre de son temps, voila la devise vraie de M" Saint-Gaudens donna sa démission. | la Plus intéressante peut-être de lou.es les cu-
l'artisle; la règle qui, seule, produit les chefs- Pour celte ani^e- le modèle nu ne sera donc j ncuses ;«llbes (le cette eue.
„ ix- p i „. .. dIus admis dans les ateliers mixtes D après leur rapport, dont nous ne pouvons
d œuvre. Le génie qui se renferme dans l imita- ' aumis naus u s aient i s mixit s. , , . , , . ,., .
lion se condamne à l'impuissance. Maintenant | A Philadelphie, l'Art studenfs League, fondée donner qu un résume 1res succ.nc : s .1 existe
voie est retrouvée, le goût public s'est épuré et le modèle de celle de New-York, continue à quela.ues dommages irréparables, le massif de
affermi. L'Union Centrale n'a pas d'autre mission avoir un atelier d'hommes el de femmes travail- la construction n en n est pas moins intact et
u i' . i ,, « inni ensemble d'anrA« lo nu <>i nppcnnno no permet une restauration ; de 1 ancienne construc-
que celle d encourager et de nrole»-er les nova- JdIU enstmoïc uapits it. nu, a, peisonne, pa- > '
rait-il, ne pense a s en étonner ni a s en plaindre.
Dans plusieurs autres villes des Etats-Unis, le
Constantinople, de Saint-Vital à Ravenne, de
Sainte-Sophie et de Saint-Démétrius à Salonique,
seraient dues au même architecte.
Deux élèves de l'école anglaise d'Alhènes,
leurs, les créateurs.
M. Germain Bapsl a terminé sa conférence en
priant le Gouvernement de consacrer l'unité tle
l'art parl'achal de produits industriels.
Il a aussi émis le vœu que la fusion des Arts
décoratifs avec la Société des artistes français
s'accomplisse pour le plus grand bien de la
grandeur artistique de notre pays.
-©-
Musée des Arts décoratifs. — Le Comité
lion, seuls ont souffert les piliers en marbre vert
avec leurs chapiteaux sculptés qui séparaient
affaire à des étudiants et à des artistes sérieux. »
-O
même régime libéral a élé adopté « Jamais, les galeries el les bas côtés de la partie centrale ;
nous écrit notre correspondant, qui est un des n'en reste clue trois qui soient intacts; ce dom-
sculpteurs les plus distingués tle la jeune école ma8'e csl dû aux documents publics entassés
américaine, jamais nous n'avons entendu parler dans celle Partie de l'édifice. Les additions
d'aucun incident fâcheux résultant de ce svs- lailes Dar les Turcs: toitures en bois recouvert
tème, — et il en devra être ainsi tant qu'on aura en Plomb. colonnade de la façade, dôme et es-
calier du minaret, porche en bois, et escalier
sur la porte sud du narthex, etc., ont plus ou
moins souffert; — la tour nord-ouest, dite tour
Franque, esl intacte. La chaleur de l'incendie,
consuïtatifTës Musèeïi nationaux vient d'auto- i .Crêce- ~ L'°Pinion publique', à Athènes, est I qui a fait tomber le plâtre des murs, permet de
riser le dépôt, au Musée des V.rts décoratifs vivcment préoccupée d un article publié dans la voir certains détails tle construction très inté-
d'objets provenant de l'ancien Musée des Sou- ConteinporarrReview par M. Frédéric Harrison, ressauts, et, entre autres, a permis de reconnaître
verains et qui ont appartenu à Napoléon P'\ 'e ?heI , ' hffIlse P°sitiviste anglaise, pour l'emplacement des fenêtres byzantines en plein
Celle concession présente un certain intérêt „ larestitution a la Grèce des frises du cintPe. Les mosaïques ne semblent pas avoir
au point de vue de l'histoire du costume; elle ' artnénon actuellement au British Muséum et été endommagées, elles ont été recouvertes pour
évoque surtout bien des souvenirs; en voici le connues sous le nom de «< Marbres d'Elgin », du ainsi dire, d'un vernis tle fumée. On peut cepen-
détail : 110111 de lord L18'in' clui les enleva de 1803 à 1812, danl apercevoir dans le dôme central une Trans-
Épée de cérémonie de l'empereur \apolcon; d° 'a C°1Une de |,AcroPoIe- Lord BY™n dénonça figuration du Christ; elle n'a souffert que de la
Glaive de Bonaparte, premier consul; en vers retentissants l'acte tle vandalisme main des Turcs, qui, dans leur respect pour le
Trois gilets de drap blanc brodés d'or? (< Un Dn"' llicle Coran, ont détruit tous les visages des person-
Ceinturon de chasse tle velours vert; Le Gouvernement britannique acquit, en 1816, nages. La restauration est donc possible: mais,
Six babils de cérémonie en soie el en velours la ProPriéle de ces marbres, moyennant une MM. Barnsley et Schultz, renseignés par la res-
brodés d'or; somme de 875,000 francs, bien que lord Elgin en tauration italo-turque de l'église circulaire de
Deux ceintures de soie brodées d'or ; eul demandé 1,600,000 francs. Aujourd'hui, j Saint-George, aujourd'hui mosquée Orta Sultan
Une tunique èn soie brodée d'or. M- Frédéric Harrison, appuyé par le Standard, Osman, ne sont pas sans inquiétude à ce
déclare que l'appropriation de ces superbes sujet.
-O- œuvres d'art a élé illégale, que le droit et la Ils insistent, avec raison, sur la nécessité de
i justice exigent la restitution, que l'esthétique le j profiter de la condition actuelle du monument
Les ateliers mixtes de peinture et de demande également; la reconstitution du : et des facilités d'étude qu'elle offre pour faire
sculpture aux Etats-Unis - Un membre tle j Parthénon sur les Jieux mêmes où Adressait, sous j un relevé étudié, exact et complet de cette mos-
lArt students League, de New-York, commu- le ciel pur de l'Attique, ses lignes harmonieuses quée sur laquelle il n'existe aucune publication
nique aux Débats, a propos de I admission de- i étant une entreprise d'intérêt général. I sérieuse. — H.