33e Année
{Fondé en 1S61)
N° 806
L'Art pourIöus
E. Reiber,Fondatr. 1861-64, 1886-90
Cl. Sauvageot, Directeur. . . . i865-85
P. Gélis-Didot, Directeur. . . . i8gi-g4
XVe SIÈCLE — école française LA MISE AU TOMBEAU
(sculpture) groupe en terre cuite
(ÉPOQUE LOUIS XI) ATTRIBUÉ A MICHEL COLOMB
Eglise abbatiale de Solesmes (Sarthe)
741«
Les deux bras du transept de l'église de Solesmes se i Sous une voûte aux ogives larges et surbaissées, huit j mier plan, enlin, la Madeleine, figure capitale du groupe,
terminent par des chapelles, décorées de vastes composi- personnages procèdent à l'ensevelissement du Christ : assise dans une pose admirable d'expression. Des murs
tions, œuvres d'artistes dont on n'a pu encore détermi- Nicodème, la tête coiffée d'un turban, et Joseph d'Arima- de la voûte se détachent de petits anges d'un travail
ner ni les noms, ni l'origine. C'est dans une de ces cha- thie en costume du temps de Louis xi, supportent les deux exquis ; un élégant pendentif, en forme de petite chapelle,
pelles que se trouve le magnifique groupe en terre cuite, bouts du linceul dans lequel repose le corps du Christ; renfermait la relique de la sainte Épine. Toute cette com-
datant de la fin du xv" siècle, que nous reproduisons ci- derrière eux, la Vierge, saint Jean, un disciple et deux position, traitée d'une façon magistrale, produit un effet
dessus et que la tradition attribue à Michel Colomb.' \ femmes dont l'une tient un vase de parfums ; sur le pre- I saisissant.
33- ANNEE. — N° 1. — 15 JANVIER 1894.
3321
{Fondé en 1S61)
N° 806
L'Art pourIöus
E. Reiber,Fondatr. 1861-64, 1886-90
Cl. Sauvageot, Directeur. . . . i865-85
P. Gélis-Didot, Directeur. . . . i8gi-g4
XVe SIÈCLE — école française LA MISE AU TOMBEAU
(sculpture) groupe en terre cuite
(ÉPOQUE LOUIS XI) ATTRIBUÉ A MICHEL COLOMB
Eglise abbatiale de Solesmes (Sarthe)
741«
Les deux bras du transept de l'église de Solesmes se i Sous une voûte aux ogives larges et surbaissées, huit j mier plan, enlin, la Madeleine, figure capitale du groupe,
terminent par des chapelles, décorées de vastes composi- personnages procèdent à l'ensevelissement du Christ : assise dans une pose admirable d'expression. Des murs
tions, œuvres d'artistes dont on n'a pu encore détermi- Nicodème, la tête coiffée d'un turban, et Joseph d'Arima- de la voûte se détachent de petits anges d'un travail
ner ni les noms, ni l'origine. C'est dans une de ces cha- thie en costume du temps de Louis xi, supportent les deux exquis ; un élégant pendentif, en forme de petite chapelle,
pelles que se trouve le magnifique groupe en terre cuite, bouts du linceul dans lequel repose le corps du Christ; renfermait la relique de la sainte Épine. Toute cette com-
datant de la fin du xv" siècle, que nous reproduisons ci- derrière eux, la Vierge, saint Jean, un disciple et deux position, traitée d'une façon magistrale, produit un effet
dessus et que la tradition attribue à Michel Colomb.' \ femmes dont l'une tient un vase de parfums ; sur le pre- I saisissant.
33- ANNEE. — N° 1. — 15 JANVIER 1894.
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