42e Année
L'ART POUR TOUS
N° 1028
ART GREC — (antiquité) VICTOIRE
statuaire Musée du Louvre de samothrace
^^^^s^^^^^^^^^^^^S^^^^^^^^b^^^^^^^^^^^^^^^g^^^e^- Henry Guédy, direx'.
Statue colossale d'une victoire ailée et drapée qui, pro- J style de l'école de Phidias. Rien de plus hardi que le mou- J Paléopoli (l'antique Samothrace), c'est-à-dire au nord-ouest
bableraent, portait un trophée. Le sculpteur l'a représentée vement du chi'.on, fouetté par le vent, et dont la disposition j de l'île, sur la côte qui regarde la Thrace. Quatre murs,
au moment où, venant du haut du ciel, elle touche la terre. n'a presque pas d'analogue dans l'art ancien. On ne sau- disposés en carré, formaient une salle divisée en deux par
La partie supérieure de son corps était donc penchée en rail comparer à ce marbre qu'une statue du Parthénon, et un cinquième mur. Plusieurs grands blocs de marbre,
avant, et les ailes en formaient le contrepoids. La draperie le torse de la seconde fille.de Niobé, aumuséedu Vatican. renversés et même renfouis en partie, avaient servi de
de la déesse est presque transparente. ; Cette statue a été découverte dans une chambre creusée base à la statue. Ces blocs sont ornés de moulures. De
Bien qu'elle date de l'époque des successeurs d'Alexandre, ', à ciel ouvert dans une colline derrière les ruines d'un petits débris de stuc rouge et bleu, mêlés à des fragments
cette admirable sculpture se l'approche tout à fait du grand 1 grand temple dorique, à quelque distance de la ville de j demarbreet de terre cuite, jonchaient lejsol delachambre.
42° ANNÉE. — N» 7. — 15 AVRIL 1903.
4209
L'ART POUR TOUS
N° 1028
ART GREC — (antiquité) VICTOIRE
statuaire Musée du Louvre de samothrace
^^^^s^^^^^^^^^^^^S^^^^^^^^b^^^^^^^^^^^^^^^g^^^e^- Henry Guédy, direx'.
Statue colossale d'une victoire ailée et drapée qui, pro- J style de l'école de Phidias. Rien de plus hardi que le mou- J Paléopoli (l'antique Samothrace), c'est-à-dire au nord-ouest
bableraent, portait un trophée. Le sculpteur l'a représentée vement du chi'.on, fouetté par le vent, et dont la disposition j de l'île, sur la côte qui regarde la Thrace. Quatre murs,
au moment où, venant du haut du ciel, elle touche la terre. n'a presque pas d'analogue dans l'art ancien. On ne sau- disposés en carré, formaient une salle divisée en deux par
La partie supérieure de son corps était donc penchée en rail comparer à ce marbre qu'une statue du Parthénon, et un cinquième mur. Plusieurs grands blocs de marbre,
avant, et les ailes en formaient le contrepoids. La draperie le torse de la seconde fille.de Niobé, aumuséedu Vatican. renversés et même renfouis en partie, avaient servi de
de la déesse est presque transparente. ; Cette statue a été découverte dans une chambre creusée base à la statue. Ces blocs sont ornés de moulures. De
Bien qu'elle date de l'époque des successeurs d'Alexandre, ', à ciel ouvert dans une colline derrière les ruines d'un petits débris de stuc rouge et bleu, mêlés à des fragments
cette admirable sculpture se l'approche tout à fait du grand 1 grand temple dorique, à quelque distance de la ville de j demarbreet de terre cuite, jonchaient lejsol delachambre.
42° ANNÉE. — N» 7. — 15 AVRIL 1903.
4209