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Rozprawy
DOI article:Molińska, Dorota: Le projet du Salon d'Or de J.A. Meissonnier: un chef-d'oeuvre du style "rocaille" français en Pologne
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.29069#0075
LE PROJET DU SALON D'OR DE J.A. MEISSONNIER
73
Selon ce document la gratiRcation prevue poure Meissonnier s'eleva
en total de treize mille livres, six paye au debut d'execution, encore
quatre a la Rn et trois a la fois de livraison de la commande. Le prince
prit aussi a sa charge tous les frais supplementaires lies avec le transport
des elements acheves et sAbligea de payer encore quinze cents livres
pour montage de la cage decrite ci-dessus. A Textrait de contrat etait
jointe une declaration de la veuve Meissonnier, Franęoise Petit, qui de-
clara que son mari
«a fait construire la cage du sallon explique et mentionne au marche cy dessus
inventorie, qull a dans iceluy fait faire et executter les partyes de menuiseries et
sculptures cy encommencees, et qull a encommencees et presque liny les
ouvrages du peintures qull s'etoit oblige de faire par iceluy, et qu'il en reste que
peut a executer, mais cependant qu'il reste a faire les dorures, dont ledit deffunt
sieur son mary etoit charge»^°.
Nous pouvons alors avoir la certitude que non pas seulement le
concept de la decoration, mais aussi un plafond presque termine, et la
grandę majorite du lambris et ornements sculptes du Salon d'Or venaient
de f atelier de dessous la main de Meissonnier^.
Ldnterruption du travail causee par la mort subite de Meissonnier,
obligea le prince et la princesse Czartoryski de regler la question de la
transaction non achevee. En octobre 1750 par Tintermediaire de leur
plenipotentiaire, Tabbe Mathurin Antoine Allaire^^^ ilg signerent un
accord nouveau avec la veuve Petit. Le contenu du contrat nous informe
que le contrat initiale avait ete conclu entre le 13 et le 17 fevrier 1748.
Cela suggere que les semaines suivantes etaient un temps de preparation
des avant-projets presentes le 26 mars a Tapprobation Rnale a Texecu-
tion. Selon le premier principe les travaux auraient ete Rnis jusqua
octobre 1749, mais ce delai tut depasse, et comme nous le savons, au
moment de la mort de Meissonnier en l'ete de 1750, ils n'etaient pas
encore cios. Le document disait que «le prince abandonna a la veuve
Meissonnier les 11.500 livres (10.000 pour la faęon et les fournitures,
plus 1.500 livres pour la cage) versees a son mari en acompte sur les
13.000 livres du prix convenu et la veuve Meissonnier autorisa le prince
a faire terminer le travail 'de la maniere qu41 aviseraiR en utilisant le
bati du salon construit par son mari et les materiaux laisses par lui»33.
so Ibidem.
3i Un temoin de la preparation de finventaire fut Huquier Gabriel, fediteur des ou-
vrages de Meissonnier, une personne certainement bien renseignee dans factivite artisti-
que de dessinateur.
33 Getait fut un pretre du diocese de Saint-Brieux, mais il residait chez les Besenval.
En 1741 il fut aussi recommande par la baronne pour le poste de precepteur de Franciszek
Poniatowski, (dans:) S. Lorenz, op. cit., p. 188.
33 Paris, AN, MC, Et. CXV, 587, le texte entiere dans: P. Fuhring, op. cit., p. 406.
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Selon ce document la gratiRcation prevue poure Meissonnier s'eleva
en total de treize mille livres, six paye au debut d'execution, encore
quatre a la Rn et trois a la fois de livraison de la commande. Le prince
prit aussi a sa charge tous les frais supplementaires lies avec le transport
des elements acheves et sAbligea de payer encore quinze cents livres
pour montage de la cage decrite ci-dessus. A Textrait de contrat etait
jointe une declaration de la veuve Meissonnier, Franęoise Petit, qui de-
clara que son mari
«a fait construire la cage du sallon explique et mentionne au marche cy dessus
inventorie, qull a dans iceluy fait faire et executter les partyes de menuiseries et
sculptures cy encommencees, et qull a encommencees et presque liny les
ouvrages du peintures qull s'etoit oblige de faire par iceluy, et qu'il en reste que
peut a executer, mais cependant qu'il reste a faire les dorures, dont ledit deffunt
sieur son mary etoit charge»^°.
Nous pouvons alors avoir la certitude que non pas seulement le
concept de la decoration, mais aussi un plafond presque termine, et la
grandę majorite du lambris et ornements sculptes du Salon d'Or venaient
de f atelier de dessous la main de Meissonnier^.
Ldnterruption du travail causee par la mort subite de Meissonnier,
obligea le prince et la princesse Czartoryski de regler la question de la
transaction non achevee. En octobre 1750 par Tintermediaire de leur
plenipotentiaire, Tabbe Mathurin Antoine Allaire^^^ ilg signerent un
accord nouveau avec la veuve Petit. Le contenu du contrat nous informe
que le contrat initiale avait ete conclu entre le 13 et le 17 fevrier 1748.
Cela suggere que les semaines suivantes etaient un temps de preparation
des avant-projets presentes le 26 mars a Tapprobation Rnale a Texecu-
tion. Selon le premier principe les travaux auraient ete Rnis jusqua
octobre 1749, mais ce delai tut depasse, et comme nous le savons, au
moment de la mort de Meissonnier en l'ete de 1750, ils n'etaient pas
encore cios. Le document disait que «le prince abandonna a la veuve
Meissonnier les 11.500 livres (10.000 pour la faęon et les fournitures,
plus 1.500 livres pour la cage) versees a son mari en acompte sur les
13.000 livres du prix convenu et la veuve Meissonnier autorisa le prince
a faire terminer le travail 'de la maniere qu41 aviseraiR en utilisant le
bati du salon construit par son mari et les materiaux laisses par lui»33.
so Ibidem.
3i Un temoin de la preparation de finventaire fut Huquier Gabriel, fediteur des ou-
vrages de Meissonnier, une personne certainement bien renseignee dans factivite artisti-
que de dessinateur.
33 Getait fut un pretre du diocese de Saint-Brieux, mais il residait chez les Besenval.
En 1741 il fut aussi recommande par la baronne pour le poste de precepteur de Franciszek
Poniatowski, (dans:) S. Lorenz, op. cit., p. 188.
33 Paris, AN, MC, Et. CXV, 587, le texte entiere dans: P. Fuhring, op. cit., p. 406.