AnT. MœURS , CoUT. ET ÜSAGES. ÎJ
sisée à entendre : car qaoique ie comte de Caylus
ait essayé de trouver ia mét'node des anciens pour
ce genre de peinture3sa tcce de Minerve , mention-
r.ée dans ia lettre de l’abbé, ne paroît pas evpliquer
le passage de Piine, Cet auteur est li court & si
obscur ia piupart du tenis, qu’une tradudion üt-
téraie ne rendroit presque jamais Je véritable sens,
&c cette remarque n’est nuiie part aussi frappante
que dans ce cas-ci. J’avoue que je ne comprends
pas ce qu’ii veut dire par peindre avec de la cire
brûlée â quoique je i’aie lu & examiné à piusseurs
seprises depuis ma rradudiion de la iettre de l’abbé
Mazeas, Quoi qu’il en soit, la société royale n%
sera peut-être pas fâchée de voir queiques remar-
ques sur plusseurs passages de Piine, concernant
ce sujet.
Les méthodes employées à Parjs ne peuvent pas
s’entendre de peindre avec de ia cire brûlée, à
moins que le mot uro, ou le grec kcl'iù) ne veulent
dire liquésier aufll bien que brûler , &c je ne les
ai jamais vu empioyer dans ce sens j fî ces mots
ssgnifient seulement brûier, aiors la peinture en-
caustique ne doit être que la manière de pein-
dre en émail, dans iaquelle ia cire ne peut pas
être employée par sa nature, & pourtant Pline
à la fin du onzième chapitre de son trente-cin-*
quieme livre, paroît donner à uro une autrq fignL
scation, Cqrcina pingU dum coquït : & aduslc^
¥ 4,
Ana. 1756*
Vol. 43.
Peinture eii*
caustiips.
sisée à entendre : car qaoique ie comte de Caylus
ait essayé de trouver ia mét'node des anciens pour
ce genre de peinture3sa tcce de Minerve , mention-
r.ée dans ia lettre de l’abbé, ne paroît pas evpliquer
le passage de Piine, Cet auteur est li court & si
obscur ia piupart du tenis, qu’une tradudion üt-
téraie ne rendroit presque jamais Je véritable sens,
&c cette remarque n’est nuiie part aussi frappante
que dans ce cas-ci. J’avoue que je ne comprends
pas ce qu’ii veut dire par peindre avec de la cire
brûlée â quoique je i’aie lu & examiné à piusseurs
seprises depuis ma rradudiion de la iettre de l’abbé
Mazeas, Quoi qu’il en soit, la société royale n%
sera peut-être pas fâchée de voir queiques remar-
ques sur plusseurs passages de Piine, concernant
ce sujet.
Les méthodes employées à Parjs ne peuvent pas
s’entendre de peindre avec de ia cire brûlée, à
moins que le mot uro, ou le grec kcl'iù) ne veulent
dire liquésier aufll bien que brûler , &c je ne les
ai jamais vu empioyer dans ce sens j fî ces mots
ssgnifient seulement brûier, aiors la peinture en-
caustique ne doit être que la manière de pein-
dre en émail, dans iaquelle ia cire ne peut pas
être employée par sa nature, & pourtant Pline
à la fin du onzième chapitre de son trente-cin-*
quieme livre, paroît donner à uro une autrq fignL
scation, Cqrcina pingU dum coquït : & aduslc^
¥ 4,
Ana. 1756*
Vol. 43.
Peinture eii*
caustiips.