Royal Society <London> [Hrsg.]: Abrégé des transactions philosophiques de la Société Royale de Londres (11/12, Tome second.1790) [Cicognara, 2475B]

23 2- AbeÉGÉ BES Tràî^SACT. THïLOS.

A^n "i~6o ^ al'§ u 211 g rave 5 bans îa. iydienne , cAtoit îe
Vo!. 5i. second j dans la phrygienne 3 c’étoit le troisième ;
Modes & dans la dorienne , le quatrième, dans rhyDoIy-

ïons de l’an- . . v g 1 , : x _

cicnne ruuil- dienne , Ie cinquieme ; dans i hypophrygienne „
îe sixième, & dans rhypodorienne , le dernier»
Cbacune de ces méthodes fixe la succedïon des
intervailes, particuiière à chaque espèce j mais
corame ies exemples sont pris d’un systemt dont
sétendue étoit variable,*il nous faut encore cher-
cher quelle ef i’ëtendue absoiue à iaquelie étoît
portée chaq.ue espèce dans ies modes auxqueîs
nous supposons queîles étoïent respeciivemenc
asfujetties j & c’es la dilsculté apparente de dè~
terminer ce point, qui a sait abandonner à beau.-
coup de personnes le sujet, rejetter entierement
îa doèfrine , & sè ranyer du côté des écrivains fur
l’harmonie , qui considéroient les modes comme
différens sèulement dans rétendue du systême -,
mais avec le secours de la doctrine harmonique 3
non seulement nous découvrirons la véritabie éten-
due pour chaque espèce dans la doètrine musicale^
mais aussi nous établîrons l’accord entre ies deux
doèfrines ;• ce qui, comme je sai dit plus haut, esî
rnon but prindpal dans ce Mémoire. Voyonsdonc
eomment nous serons accorcler ces deux doètrines»
La doètrine harmonic]ue nous enseigne j’éten-
due du systême pour chaque mode, la mufîcale
nous apprend dans quelîe partk dü systeme on doit