Royal Society <London> [Hrsg.]: Abrégé des transactions philosophiques de la Société Royale de Londres (11/12, Tome second.1790) [Cicognara, 2475B]

!Ann. 1775.

P. 67.

Inllrumenc
de l’île
d’Amster-
dam.

I04 ÂBEÉGÉ DËS Te.ANSACT. PHILOS.

aigus que l’on puisiô obtenir de ces cpatre tuyaux^
sont des tierces mineüres par rapport aüx plus gra-
ves 3 & qüe ia cause de mes soupçons venoit' de
ce quë la chaléür ou le froid 3 l’humidité ou ia
séchersise inssue senssbiement sur la mavite ou sim
tenssté des sons.

La manière de sounier dans ces tuyaux, est- îat
même que ceile qu on emploie pour souffler dans
une cles. Parmi ies tons marqués sus le dessin9
ceux de la iangée supérieure, qui sont exaciement
des quintes de la aernière , sont pius faeiles à pro-
duire par une personne sans expérience, mais ceux
de ia dernière rangée demandent un peu plus d’a-
dresse ; outre ies tons mentionnés ci-desfus, on.
peut 3 ,en augmentant le mouvement 3 avoir les
odaves des tons fondamentaux , 8c en le précipitaiît
davantage, obtenir les tierces aio;ues au-dessus de
ces odtaves. Cet insrrument peut suffire pour les
deux systêmes qui correspondent aux définitions des
genres diatoniques $c chromatiques d’EucIide ; mais
comme ie genre enharmonique exige des interval-
les de dièze, & qu’il ne paroît pas, par les essais que
î’ai faits, que ces tuyaux puillent produire des sons
selon ces intervalles 3 je conclus qu’on ne peut
pas s en seryir pour exéçuter dans le genre enhar-
raonique du tétracorde.

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