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Royal Society <London> [Editor]
Abrégé des transactions philosophiques de la Société Royale de Londres — 11/​12, Tome second.1790 [Cicognara, 2475B]

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Beaux arts
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Première partie
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Section II: Histoire des langues
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https://doi.org/10.11588/diglit.31813#0205
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Litt. Kistoire des Langues. 185

été émanée de la romance , prescjue sembiable à
ceüe dans iaqueüe ie serment de Louis a été pro-
féré, & par conséquent à celie que lon parle ac-
tueiiement dans les Aipes.

On sait que i’Angieterre & la Gaule avoient
ensemble des communications, même dans ie pre-
mier siècle , puisqu’on voit qu.e dans ce tems les
léeistes AnOois venoient s’instruire dans ie conti-
nent, tandis que d’un autre côté , les druides Gau-
lois alloient en Angleterre pour apprendre ies rites
rèligieux. Les Anglois ne pouvoient clonc pas igno-
rer ie iangage des Gauiois-, & ii suit de-ià que
Gtimbaud, Jean , & ies autres dodeurs qu’Aifred
introduistt dans cette îie, n’ont pas dû rencontrer
beaucoup de difticuités pour y propager ieur ian-
gue naturelie , & cette iangue ne pouvoit être que
la véritable 'romance, puisque c’étoit du tems cle
Louis-ie-Germain.

Or c’est un fait trop connu pour avoir besoin
cle preuves, que ia romance étoit entendue univer-
seiiernent sous Edouard-ie-conseiseur, on ia parioit
à ia cour, au barreau, & souvent dans ia chaire.

Dl icange prétend qu’eiie avoit pénétré en Ecosie
même avant cette époque.

La même cerruption ou réunion qui donna
naiiTance à ia romance des Gauiois & des Gri-
sons , doit avoir procluit un langage à peu-près
semblabie en Italie, & les nations du Nord ont

Ann. 177C
Vol. 66.

Sur la lan
gue roniaa
ce.
 
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