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https://doi.org/10.11588/diglit.4845#0023
XIX
i8yy, de Dutuiten 1879, &&• F>H°n m 1882, de Gariel en 188}, puis de Castellani,deJ. Gréau,de Grignon,
de Montigny, et de vingt autres. Comme acquisitions d'antiquités, nous citerons, presque au hasard, des statuettes
gallo-romaines en bronze, trouvées à Reims en 1878; les stèles votives puniques recueillies par M. de Sainte-Marie à
Carthage; un lot important d'inscriptions latines trouvées en Tunisie; une feuille de diptyque du consul Rufius
Achilius; quinze médaillons romains de bronze d'une beauté exceptionnelle; quelques miroirs antiques, les uns gravés,
les autres avec des figures d'applique en haut relief; une cymbale de bronze dédiée à la mère des dieux par Camellius
Tutor ; plusieurs cachets d'oculistes gallo-romains ; des poids antiques et byzantins ; un grand bassin de bronze, du
Moyen-Age, sur lequel sont gravés divers épisodes de la jeunesse d'Achille, avec des vers de Stace.
L'année i88y, enfin, ne comptera pas parmi les moins fécondes pour le Cabinet des Médailles ; l'acquisition de
monnaies d'or exceptionnellement rares et remarquables, à la vente des monnaies romaines de M. le vicomte de
Ponton d'Amécourt, le don généreux fait par M. Morel-Fatio d'une riche collection de monnaies mérovingiennes
en argent, et celui de M. le baron Jean de Witte sont des événements présents à la mémoire de tous ceux qui s'intéressent
à l'histoire de l'art et de l'archéologie. M. de Witte a donné au Cabinet des Médailles, outre une série considérable
de monnaies des empereurs qui ont régné dans les Gaules au 111e siècle de notre ère, plusieurs miroirs étrusques, des
vases peints, et particulièrement un bracelet d'or sur lequel sont gravées les divinités des sept jours de la semaine,
et un charmant camée représentant le devin Melampos qui guérit les filles de Praetos, roi d'Argos, en.répandant
sur leur tête le sang d'un porc qu'il vient d'immoler. M. le baron de Witte continue noblement, mais ne dot pas,
nous l'espérons, la liste déjà longue de ces illustres bienfaiteurs auxquels le culte de la science et de l'art inspire
l'idée généreuse et patriotique de suppléer à l'insuffisance des ressources pécuniaires dont disposent ïes musées français :
leur noble désintéressement a droit à tous nos éloges.
E. B.
-j*$m»..
MÉDAILLIER DU CABINET DES MÉDAILLES.
i8yy, de Dutuiten 1879, &&• F>H°n m 1882, de Gariel en 188}, puis de Castellani,deJ. Gréau,de Grignon,
de Montigny, et de vingt autres. Comme acquisitions d'antiquités, nous citerons, presque au hasard, des statuettes
gallo-romaines en bronze, trouvées à Reims en 1878; les stèles votives puniques recueillies par M. de Sainte-Marie à
Carthage; un lot important d'inscriptions latines trouvées en Tunisie; une feuille de diptyque du consul Rufius
Achilius; quinze médaillons romains de bronze d'une beauté exceptionnelle; quelques miroirs antiques, les uns gravés,
les autres avec des figures d'applique en haut relief; une cymbale de bronze dédiée à la mère des dieux par Camellius
Tutor ; plusieurs cachets d'oculistes gallo-romains ; des poids antiques et byzantins ; un grand bassin de bronze, du
Moyen-Age, sur lequel sont gravés divers épisodes de la jeunesse d'Achille, avec des vers de Stace.
L'année i88y, enfin, ne comptera pas parmi les moins fécondes pour le Cabinet des Médailles ; l'acquisition de
monnaies d'or exceptionnellement rares et remarquables, à la vente des monnaies romaines de M. le vicomte de
Ponton d'Amécourt, le don généreux fait par M. Morel-Fatio d'une riche collection de monnaies mérovingiennes
en argent, et celui de M. le baron Jean de Witte sont des événements présents à la mémoire de tous ceux qui s'intéressent
à l'histoire de l'art et de l'archéologie. M. de Witte a donné au Cabinet des Médailles, outre une série considérable
de monnaies des empereurs qui ont régné dans les Gaules au 111e siècle de notre ère, plusieurs miroirs étrusques, des
vases peints, et particulièrement un bracelet d'or sur lequel sont gravées les divinités des sept jours de la semaine,
et un charmant camée représentant le devin Melampos qui guérit les filles de Praetos, roi d'Argos, en.répandant
sur leur tête le sang d'un porc qu'il vient d'immoler. M. le baron de Witte continue noblement, mais ne dot pas,
nous l'espérons, la liste déjà longue de ces illustres bienfaiteurs auxquels le culte de la science et de l'art inspire
l'idée généreuse et patriotique de suppléer à l'insuffisance des ressources pécuniaires dont disposent ïes musées français :
leur noble désintéressement a droit à tous nos éloges.
E. B.
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MÉDAILLIER DU CABINET DES MÉDAILLES.