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Joseph Baer & Co., Buchhandlung und Antiquariat; Joseph Baer & Co., Buchhandlung und Antiquariat [Hrsg.]
Lagerkatalog / Josef Baer & Co., Frankfurt a.M. (Nr. 585): Incunabula xylographica et typographica: 1455-1500 — Frankfurt a. M.: Josef Baer & Co., 1910

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Incunabula Typographica; Deutschland.

Erfindung der Buchdruckerkunst I S. 380 ff.),
Hessels (Gutenberg S. 171 ff.), v. der
Linde (Gutenberg S. 53 f.), Schor-
bach (Festschrift zum 500jährigen Ge-
burtstag von J. Gutenberg S. 230 f.) und
Dziatzko (Gött. Gelehrte Anzeigen
1902 S. 991) hielten aber in der Mehrzahl
an Gutenberg als dem Drucker des Catholi-
cons fest. Zu einem abschliessenden Ur-
teile konnte jedoch erst Zedier ge-
langen, der in seinen beiden Schriften
„Gutenberg-Forschungen“ und „Das
Mainzer Catholicon“ alles für die Frage in
Betracht kommende Material im Zu-
sammenhänge untersucht hat. Wir müssen
uns damit begnügen, auf diese Schriften
hinzuweisen und wollen im folgenden nur
die wichtigsten Resultate herausgreifen.
Das Ergebnis seiner Studien fasst Zedier
in folgendem Satze zusammen: ,,Gutenberg
wurde durch Humery, der dafür Eigentümer
der ganzen Gutenbergischen Druckerei sowie
aller ihrer Erzeugnisse wurde, in den Stand
gesetzt eine Schrift, die Catholicontype, her-
zustellen und mit ihr die Summa, den
Tractatus und das Catholicon zu drucken.“
(D. Mainzer Catholicon S. 71.) Die Be-
weisgründe, die der modernen Forschung
zur Belegung dieser Behauptung zur Ver-
fügung stehen, wollen wir in folgenden
Sätzen kurz zusammenfassen:
1) J. Philipp de Lignamine sagt in
seiner 1474 in Rom gedruckten Chronik
(Hain 10857), dass im Jahre 1458
in Mainz zwei Pressen bestan-
den hätten, die eine von Guten-
berg, die andere von F u s t geleitet,
und daß jeder von beiden einen bedeutenden
Betrieb gehabt habe (300 Blatt pro Tag).
{Jacobus, cognomento Cutenbergo, patria
Argentinus, et quidam alter, cui nomen Fustus,
imprimendarum literarum in membranis cum
metallicis formis periti, trecentas cartas
quisque eorum per diem facere innotescunt
apud Maguntiam Germaniae civitatem.)
2. Das Catholicon ist nach dem Kolophon
in Mainz im Jahre 1460 vollendet
worden. Es kann aber aus folgenden
Gründen nichtvonFustgedruckt
sein:
a) Fust hatte im Verein mit Schöffer
um diese Zeit die Durandus-Type fertig-
gestellt. Es hätte deshalb keinen Sinn
gehabt, wenn er zugleich noch eine Type
von nahezu gleicher Grösse (die Catholicon-
Type) angefertigt hätte, die zudem tech-
nisch nicht auf der Höhe der Durandustype
steht.
b) Die Catholicon-Type ist halbrömisch.
Alle Fust-Schoeffer’schen Typen sind rein-
gotisch. Die letzteren unterscheiden sich,
sowohl was ihre künstlerische Ausführung,
als ihre technische Herstellung betrifft, in
jeder Beziehung von der Catholicon-Type.
(Vgl. Zedier, Das Mainzer Cath. S. 8 ff.)

Le Catholicon de Mayence a, de tout
temps, été une des pièces les plus importantes
dans les controverses sur Gutenberg. On
a vu en lui, depuis longtemps déjà, un ouvrage
de Gutenberg; au 19me siècle il a donné heu
aux opinions les plus diverses ; la critique moderne,
S c h a a b (Histoire de l’invention de l’impri-
merie I p. 380 suiv.) Spencer (Bibl. Spenc.
III p. 32—41) Hessels (Gutenberg p. 171
suiv.) v. der Linde (Gutenberg p. 53 suiv.)
Schorbach (Festschrift zum 500jährigen
Geburtstag von J. Gutenberg p. 230 et suiv.)
Dziatzko (Gött. Gelehrte Anzeigen 1902
p. 991), a, en général, démontré que Gutenberg
en est l’imprimeur, mais ce n’est que M r. Zed-
ier qui a réussi à porter un jugement définitif
dans ses 2 ouvrages „Gutenberg Forschungen“
et „Das Mainzer Catholicon“, dans lesquels il
a réuni et vérifié tous les matériaux. Nous
renvoyons à ces savantes recherches et nous
nous bornons à en noter ici les points les
plus importants.
Monsieur Zedler formule ainsi les résultats
de ses recherches:
Gutenberg a été mis en état de fondre
de nouveaux caractères avec Vassistance pécuniaire
de Humery, qui devint en conséquence le proprié-
taire de l'imprimerie de Gutenberg et de tous
ses produits. Ces caractères sont ceux du Catholi-
con, avec lesquels ont été imprimé la Summa,
le Tractatus et le Catholicon {Das Mainzer Catholi-
con, page 71).
Résumons les preuves à l’appui fournies
par les investigations récentes:
1. La Chronique de Philippe de
Lignamine, imprimée à Rome en 1474
(Hain 10857), rapporte qu’il y avait à Mayence
en 1458 deux imprimeries, celle de
Gutenberg et celle de Fust, et que chacun d’eux
faisait de grands travaux (300 feuilles par jour):
{Jacobus, cognomento Cutenbergo, patria Argen-
tinus, et quidam alter, cui nomen Fustus, impri-
mendarum literarum in membranis cum metallicis
formis periti, trecentas cartas quisque eorum per
diem facere innotescunt apud Maguntiam Ger-
maniae civitatem.)
2. La souscription du Catholicon démontre
qu’il a été imprimé à Mayence en 1460. 11
ne peut pas être l’ouvrage de Fust
par les raisons suivantes:
a) Fust avait, à cette époque, fondu avec
Schoeffer les caractères du Durandus. On ne
pourrait expliquer pourquoi il aurait fondu en
même temps les caractères du Catholicon, qui
sont à peu près de la même grandeur et sont
d’ailleurs inférieurs aux caractères du Durandus.
b) Les caractères du Catholicon sont
semi-romains. Tous les caractères de Fust et
Schoeffer sont d’un pur gothique. Ils se distin-
guent des caractères du Catholicon au point
de vue artistique autant que par la facture.
(Voir Zedler, Das Mainzer Catholicon, p. 8 et
suivantes.)

Joseph Baer & C o. , Frankfurt a. M„ Hochstrasse 6
 
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