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Ballu, Albert
Le monastère byzantin de Tébessa — Paris, 1897

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https://doi.org/10.11588/diglit.17584#0033
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RUINES DE LA BASILIQUE

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encadre des motifs dont aucun n'est semblable; les salles secondaires sont également
très ornées. En présence d'un pareil luxe de dessins dans les dallages, quel ne devait
pas être celui de la décoration des murs de l'abside, de la voûte, des culs-de-four, etc. ?

Fig. 13. — Chœur de la Basilique.

Nous avons retrouvé les traces de placages de marbre qui revêtaient les soubas-
sements ainsi qu'un grand nombre de fragments de belles colonnes de marbre dont
le triple étage supportait des consoles de pierre admirablement sculptées reproduites
en partie dans la planche IV. Nous en donnons quelques autres exemples (fig. 14,
15, 16, 17) et le détail (fig. 18) de l'un de ces fameux poissons qui étaient un des
symboles chrétiens les plus répandus1. M. le curé de Tébessa, l'abbé Delapard, a

1. IX0YS qui, en grec, signifie poisson, est composé des cinq pre-
mières lettres des mots suivants :

'l-qacïiç XpiffTèç@£ouTi'oçSa)Ti,;lp(Jésus-Christ,fils deDieu, Sauveur).

C'est ainsi que, dans les premiers âges chrétiens, le poisson
représente le Christ.
 
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