Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Ballu, Albert
Le monastère byzantin de Tébessa — Paris, 1897

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.17584#0038
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
26

MONASTÈRE BYZANTIN DE TÉBESSA

le mur mince de om,3o d'épaisseur, dans lequel les arcades sont découpées, sert sim-
plement de clôture et ne porte que son propre poids, d'ailleurs peu considérable par
suite des vides qui se trouvent dans les étages supérieurs. Cette dernière considération
a, de plus, amené le constructeur à se contenter d'un véritable système d'encorbellements
dans l'appareil de ses arcs ; tout cela est raisonné et raisonnable.

L'Atrium et la Basilique ont été fouillés pour la première fois par Léon Renier dès
le commencement de l'occupation fran-
çaise, puis en 1868 par le commandant
Sériziat. Dans le plan publié par A. Lenoir
(^Architecture monastique, 2e vol.) il existe
l'indication d'une clôture sur toute la lon-
gueur des deux côtés de la grande nef.
Cette erreur provient de ce que M. L.Re-
nier, ayant seulement fouillé la partie du
chœur entourée d'un chancel, comme nous
l'avons dit plus haut, en a déduit que
toutes les travées de la nef étaient sembla-

blement aménagées. Fig. 20. — Chapiteau byzantin de l'ordre supérieur de la nef.

Le commandant Moll dit1 :

« Dans l'intérieur de la demi-circonférence qui dessine le chœur, se trouve un
espace rectangulaire où la mosaïque manque : c'était l'emplacement du maître-autel.
A côté de ce dernier une ouverture octogonale remblayée actuellement indique le
débouché d'un escalier tournant conduisant dans les caveaux de l'Église. » C'est la Cathe-
dra qui occupait l'espace rectangulaire dont le com-
mandant Moll fait l'emplacement de l'autel, disposé
au contraire dans la partie du chœur prise aux dé-
pens de la nef2. Quant à « l'ouverture octogonale
conduisant dans les caveaux de l'Eglise », notre
inspecteur, M. Sarazin, a fait à cet endroit des fouil-
les n'ayant donné aucun résultat; il a même été
jusqu'à 20 mètres de profondeur pour vérifier l'exis-
tence des souterrains supposés par le commandant

jg^s^. Moll, et n'a rien découvert3.

Fig. 21.-chapiteau byzantin de l'ordre supérieur Avant de quitter la Basilique, nous signalerons

l'absence, le long des murs des collatéraux, de toute
trace de colonnes correspondant aux points d'appui de la nef. Ces colonnes, dont la
fonction d'ailleurs eût été superflue pour la stabilité, figurent inexactement au plan
donné par A. Lenoir.

1. Annuaire de la Société archéologique de Constantine, 1860-1861,
p. 212.

2. Nous avons dit plus haut que les substructions de l'autel exis-
tent encore.

3. Voir la notice de M. Girol, garde-général des forêts, pu-
bliée dans Y Annuaire de la Société archéologique de Constantine de
1866.
 
Annotationen