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https://doi.org/10.11588/diglit.22888#0386
38o
et les deux frères van Dooren. 11 resta un
an à Paris chez Picart, peintre de fleurs,
et deux ans à Lyon chez Adrien van der
Cabel. Enfin il prit la route d’Italie. A
peine fut il six mois dans Rome qu’il fut
connu et reçu dans la bande académique
où on lui donna le nom de Polidor.
Glauber passa deux années à Rome, un
an à Padoue et deux à Venise. Il ne né-
gligea pendant, cetems rien de ce quipou-
voit contribuer à sa perfection. Cepen-
dant il lui vint envie de revoir sa patrie,
Il s’embarqua pour Hambourg où il fut
reçu avec distinction. Il quitta cette ville
en 1684, pour aller à Amsterdam qu’il
choisit pour sa demeure fixe. Ce fut de-
puis ce tems là qu’on vit les paysages char-
mans de Jean Glauber, enrichis des figu-
res élégantes de J^airesse. Glauber peignit
alors des tableaux de cabinet, et leur
nombre, quoique grand, ne put jamais
suffire à l’avide curiosité des connoisseurs.
Ce peintre atteignit l’àge de quatre-vingt
ans. Il est mort en 1726.
„On ne peut, dit Descamps, rien ajou-
ter aux éloges que Lairesse donne aux
..ouvrages de son associé. Nous leregar-
et les deux frères van Dooren. 11 resta un
an à Paris chez Picart, peintre de fleurs,
et deux ans à Lyon chez Adrien van der
Cabel. Enfin il prit la route d’Italie. A
peine fut il six mois dans Rome qu’il fut
connu et reçu dans la bande académique
où on lui donna le nom de Polidor.
Glauber passa deux années à Rome, un
an à Padoue et deux à Venise. Il ne né-
gligea pendant, cetems rien de ce quipou-
voit contribuer à sa perfection. Cepen-
dant il lui vint envie de revoir sa patrie,
Il s’embarqua pour Hambourg où il fut
reçu avec distinction. Il quitta cette ville
en 1684, pour aller à Amsterdam qu’il
choisit pour sa demeure fixe. Ce fut de-
puis ce tems là qu’on vit les paysages char-
mans de Jean Glauber, enrichis des figu-
res élégantes de J^airesse. Glauber peignit
alors des tableaux de cabinet, et leur
nombre, quoique grand, ne put jamais
suffire à l’avide curiosité des connoisseurs.
Ce peintre atteignit l’àge de quatre-vingt
ans. Il est mort en 1726.
„On ne peut, dit Descamps, rien ajou-
ter aux éloges que Lairesse donne aux
..ouvrages de son associé. Nous leregar-