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https://doi.org/10.11588/diglit.23174#0475
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LES HOPFER.
Les graveurs nommés par Marolles les
maîtres au chandelier s'appelloient Hopfer;
et il est vraisemblable, que la petite ma-
chine qui accompagne les lettres initiales
de leurs noms, et que Marolles a regardé
pour un chandelier, est plutôt un bour-
geon de houblon, vu que houblon se
nomme en allemand Hopfen. On ne sait
ni leur patrie, ni le rapport d'affinité qu'ils
avoient entre eux, ni les dates de leur
naissance et de leur mort. Tout ce que
différens auteurs avancent à cet égard, ne
sont que simples conjectures. Le plus ha-
bile d'entre eux se marquoit d'un D pour
son nom de baptême, que l'on explique
tantôt par David, tantôt par Daniel. Un
autre s'appelloit Jérôme, et le troisième,
qui est le plus foible, Lambert. Les pièces
de ce dernier ne portent aucune date, mais
on a une estampe de D. Hopfer, marquée
de l'an 1527 (Nr. 125 de son oeuvre) et
trois de Jérôme Hopfer, qui offrent les
années i520, i52i et i5a3.
LES HOPFER.
Les graveurs nommés par Marolles les
maîtres au chandelier s'appelloient Hopfer;
et il est vraisemblable, que la petite ma-
chine qui accompagne les lettres initiales
de leurs noms, et que Marolles a regardé
pour un chandelier, est plutôt un bour-
geon de houblon, vu que houblon se
nomme en allemand Hopfen. On ne sait
ni leur patrie, ni le rapport d'affinité qu'ils
avoient entre eux, ni les dates de leur
naissance et de leur mort. Tout ce que
différens auteurs avancent à cet égard, ne
sont que simples conjectures. Le plus ha-
bile d'entre eux se marquoit d'un D pour
son nom de baptême, que l'on explique
tantôt par David, tantôt par Daniel. Un
autre s'appelloit Jérôme, et le troisième,
qui est le plus foible, Lambert. Les pièces
de ce dernier ne portent aucune date, mais
on a une estampe de D. Hopfer, marquée
de l'an 1527 (Nr. 125 de son oeuvre) et
trois de Jérôme Hopfer, qui offrent les
années i520, i52i et i5a3.