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https://doi.org/10.11588/diglit.2631#0062
Mélanges XVL
Vol. III. No. 20.
ÉCAILLES DE POISSONS.
L<es Ecailles dont fe couvre la peau de la plus-
part de poiffons, font corneufes. Dans chaque
efpèce de poiffons elles font d'une forme par-
ticulière. Elles ont ■ ordinairement une couver-
ture vifqueufè, et en partie elles brillent d'un
luftre d'or et d'argent. Le inicrofeope en fait
découvrir toute la variété de leurs formes très-
fplendides, comme nous allons voir dans le pe-
tit nombre d'efpèces que voici.
No.
i.
Ecailles de morues.
La Fig. a répréfénte l'écaillé en grandeur
naturelle, et Fig. h le fait voir groflie par le
microfeope; où elle fe préfente, comme 'un
bouclier découpé, couverte d'une fpirale, com-
pofée de petits boucliers.
No. 2. Ecailles de-goujons.
Les Ecailles du goujon, desquelles..Fig. î
montre la grandeur naturelle, et Fig. 6 le grol-
iiffement, font presque formées en coquilles,,
et très-joliment rayées d'un gris verd mêlé
d'or.
No. 3. Ecailles de tanches.
La Fig. c, répréfénte une écaille de la tan-
cbe en grandeur naturelle, et la Fig. d en fait
voir le groJTiiTement. Ces/écailles formées en
ovales oblongues et presque de la figure d'une
plante de pied, font coloriées (l'un verd-gris
changeant d'or.
No. 4. Ecaille d'anguilles.
On ne croiroit pas que même l'anguille
glillante ait des écailles; et elle en a pourtant;
mais elles font très-fines, très ferrement jointes
à la peau, d'une forme irrégulière, et très-joli-
ment marquées d'un gris noirâtre. La Fig. a
en expofe la grandeur naturelle, et la Fig. h le,
groffiffement.
No. 5. Ecailles de perche.
Les écailles de la perche relTemblent à peti
près à une main' à 7 doigts étendus. Elles font
très-joliment rayées , et au fond garnies de peti-'
tes épines. La Fig. a en montre la grandeur na-
turelle et la Fig. b le grofliffemènt microfeopique -
Vol. III. No. 20.
ÉCAILLES DE POISSONS.
L<es Ecailles dont fe couvre la peau de la plus-
part de poiffons, font corneufes. Dans chaque
efpèce de poiffons elles font d'une forme par-
ticulière. Elles ont ■ ordinairement une couver-
ture vifqueufè, et en partie elles brillent d'un
luftre d'or et d'argent. Le inicrofeope en fait
découvrir toute la variété de leurs formes très-
fplendides, comme nous allons voir dans le pe-
tit nombre d'efpèces que voici.
No.
i.
Ecailles de morues.
La Fig. a répréfénte l'écaillé en grandeur
naturelle, et Fig. h le fait voir groflie par le
microfeope; où elle fe préfente, comme 'un
bouclier découpé, couverte d'une fpirale, com-
pofée de petits boucliers.
No. 2. Ecailles de-goujons.
Les Ecailles du goujon, desquelles..Fig. î
montre la grandeur naturelle, et Fig. 6 le grol-
iiffement, font presque formées en coquilles,,
et très-joliment rayées d'un gris verd mêlé
d'or.
No. 3. Ecailles de tanches.
La Fig. c, répréfénte une écaille de la tan-
cbe en grandeur naturelle, et la Fig. d en fait
voir le groJTiiTement. Ces/écailles formées en
ovales oblongues et presque de la figure d'une
plante de pied, font coloriées (l'un verd-gris
changeant d'or.
No. 4. Ecaille d'anguilles.
On ne croiroit pas que même l'anguille
glillante ait des écailles; et elle en a pourtant;
mais elles font très-fines, très ferrement jointes
à la peau, d'une forme irrégulière, et très-joli-
ment marquées d'un gris noirâtre. La Fig. a
en expofe la grandeur naturelle, et la Fig. h le,
groffiffement.
No. 5. Ecailles de perche.
Les écailles de la perche relTemblent à peti
près à une main' à 7 doigts étendus. Elles font
très-joliment rayées , et au fond garnies de peti-'
tes épines. La Fig. a en montre la grandeur na-
turelle et la Fig. b le grofliffemènt microfeopique -