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https://doi.org/10.11588/diglit.3198#0038
Quadrupèdes 1 V.
T. 1. Nov 3,
HUIT ESPECES DE SINGES.
L* Singe est de tous les quadrupèdes celui qui
approche le plus de l’homme; on pourrait même
presque dire, qu’il fait une dalle particulière d’
animaux, savoir celle des animaux à quatre mains ;
car ses pieds de derrière sont plutôt des mains que
des pieds; aussi peut-il s’en servir comme de mains.
On distingue ordinairement trois espèces princi-
pales de linges, sélon qu’ils ont la queue longue
ou courte, ou qu’ils en sont entièrement dépour-
vus , savoir ;
1) en Singes, sans queue;
2) en Babouins, qui ont la queue courte ;
3) en Guenons, dont la queue est longue.
La patrie de tous ces animaux est la Zone qui se
trouve entre les tropiques , en Afrique, en Aile
et en Amérique. Les linges peuplent les immen-
fes forets de ces climats, et font leur habitation
proprement dite sous les voûtes touffues et élevées
de verdure, q u’elles leur ossren t. Ils y vivent en so-
eiété, et se tiennent en troupes; chaque espèce
cependant separée des autres. Leur nourriture
principale sont les fruits et les feuilles des plantes,
le grain, le riz, le millet, le maïs et autres fruits
des champs et des jardins ; il mangent aussi les
oeufs des oiseaux, les limaçons et les huitres. Ils
boivent de l’eau, de la biere, du lait, du vin
doux etc. qtt’ils puisent dans le creux de la main,
lorsqu’ils veulent boire.
La planche ci jointe représente quelques
espèces de Singes et de Babouins.
No. 1. L’Orang- Outang.
C’ess de tous les singe3 celui qui approche le
plus de l’homme, par sa forme et la structure
extérieure; aussi est-ce de cette relsemblanceque
lui vient le nom d’O rang - Outang, qui veut di-
re , en langage Malai, homme des bois. 11 y en a
de deux espèces ;
a) le petit, nomméle Jocko, qui ne parvient
qu'à deux ou trois pieds de hauteur,
b) le grand, appelle le Bongo, quia palsé
six pieds de hauteur, et atteint complcttement
la grandeur de l’homme.
Te Jocko est doux, se lailse aisément appri-
voiser, et apprend à faire dissérentes choies dans
le ménage; 1 ePotigo, au contraire, est farouche,
plus fort et plus robuste que l’homme, et ne
s’apprivoise qu’avec peine. L’Orang - Outang
marche ordinairement commël'homme, sur deux
pieds, Touvent aussi il sappuie sur un bâton qui
lui sert d’armes. Il est velu par tout le corps, à
l’exception de la face, des oreilles et des mains
qui sont sans poils. 11 est d’une couleur brune
tirant sur le roux, et sa patrie sont les contrées
brûlantes de l’Afrique, les isles de Sumatra} dé-
lava , de Born o, les Celèbes , le royaume de
Bengale et le reste du continent des Indes orien-
tales.
Le linge h longs Inas
C* O
ou le Gibbon.
A0. q. Le Grand. No. 3. Le Petit.
Les Indes orientales font la patrie de ces lin-
ges. Le grand Gibbon est noir, sa face est grise,
a l'exception du contour des yeux, de la bouche
et du nez, qui sont bruns et sans poils; ses pieds
et ses mains sont pareillement gris. Le Petit Gib-
bon est d’un tiers moins haut que le préc. dent,
sa Couleur est aussi dilf rente. J1 a la tètG, le dos
et les bras bruns ; le cou, la poitrine,, le ventre et
les jambes d'un gris blanc mêle de brun; mais la
partie inf. rieure de sou dos est d’un gris blanc. La
longueur de ses bras le distingue de tontes espèces
de linges; il est d’ailleurs d’un naturel doux et.
pailible.
No. 4. Le Magot.
Ce singe, quia trois pieds de haut, est pour la
plupart du teins allis dans une posture droite, et
marche plus volontiers à quatre pieds qu’à deux.
11 a le niuseau d’un chien : et sur les feiles de gran-
des callosites, sur les quelles il s’assied. Sa patrie est
l’Ethiopie, l’Arabie, et les cèles du Malabar. Il est,
de tous les linges, celui qui supportc le mieux le
climat de l’Europe.
Le Papioiu
No. 5. Le Grand. No. 6. Le Petit.
C’est du Papiou que toutes les espèces de linges
à queue courte ont recule nom de Babouins. Us
sont pour la plupart fort laids, ont la tète très grolle
et un museau de einen, ressemblant allez souvent à
un. grouin de cochon. Le grand Papiou a. trois
pieds de hauteur, et le petit n’en a que deux, il est
extrêmement farouche et fort. Le Petit Papiou
montre ici les calioiit 0 couleur de sang, qu’il a aux
feises et sur lesquelles il s’assied. 11 clid’un brun
fonce , un peu plus clair sur la poitrine que par
tout le reste du corps. —
Le Mandrill.
No. 7- Le mâle. No. g. La femelle.
Ce singe, qui tientpareillement à l’espèce des
babouins, se distingue sur-tout par la couleure
bleue de son nez et île les joues, qui sont lillon-
n es de quelques rides longitudinales obliques.
Il a des abajoues, et les feiles sont munies de callo-
lit s rouges. Sa hauteur est de deux pieds environ ;
il vit en Guinée, n’ess ni fort sauvage ni sort ainu-
saut, et marche le plus volontiers à quatre.
T. 1. Nov 3,
HUIT ESPECES DE SINGES.
L* Singe est de tous les quadrupèdes celui qui
approche le plus de l’homme; on pourrait même
presque dire, qu’il fait une dalle particulière d’
animaux, savoir celle des animaux à quatre mains ;
car ses pieds de derrière sont plutôt des mains que
des pieds; aussi peut-il s’en servir comme de mains.
On distingue ordinairement trois espèces princi-
pales de linges, sélon qu’ils ont la queue longue
ou courte, ou qu’ils en sont entièrement dépour-
vus , savoir ;
1) en Singes, sans queue;
2) en Babouins, qui ont la queue courte ;
3) en Guenons, dont la queue est longue.
La patrie de tous ces animaux est la Zone qui se
trouve entre les tropiques , en Afrique, en Aile
et en Amérique. Les linges peuplent les immen-
fes forets de ces climats, et font leur habitation
proprement dite sous les voûtes touffues et élevées
de verdure, q u’elles leur ossren t. Ils y vivent en so-
eiété, et se tiennent en troupes; chaque espèce
cependant separée des autres. Leur nourriture
principale sont les fruits et les feuilles des plantes,
le grain, le riz, le millet, le maïs et autres fruits
des champs et des jardins ; il mangent aussi les
oeufs des oiseaux, les limaçons et les huitres. Ils
boivent de l’eau, de la biere, du lait, du vin
doux etc. qtt’ils puisent dans le creux de la main,
lorsqu’ils veulent boire.
La planche ci jointe représente quelques
espèces de Singes et de Babouins.
No. 1. L’Orang- Outang.
C’ess de tous les singe3 celui qui approche le
plus de l’homme, par sa forme et la structure
extérieure; aussi est-ce de cette relsemblanceque
lui vient le nom d’O rang - Outang, qui veut di-
re , en langage Malai, homme des bois. 11 y en a
de deux espèces ;
a) le petit, nomméle Jocko, qui ne parvient
qu'à deux ou trois pieds de hauteur,
b) le grand, appelle le Bongo, quia palsé
six pieds de hauteur, et atteint complcttement
la grandeur de l’homme.
Te Jocko est doux, se lailse aisément appri-
voiser, et apprend à faire dissérentes choies dans
le ménage; 1 ePotigo, au contraire, est farouche,
plus fort et plus robuste que l’homme, et ne
s’apprivoise qu’avec peine. L’Orang - Outang
marche ordinairement commël'homme, sur deux
pieds, Touvent aussi il sappuie sur un bâton qui
lui sert d’armes. Il est velu par tout le corps, à
l’exception de la face, des oreilles et des mains
qui sont sans poils. 11 est d’une couleur brune
tirant sur le roux, et sa patrie sont les contrées
brûlantes de l’Afrique, les isles de Sumatra} dé-
lava , de Born o, les Celèbes , le royaume de
Bengale et le reste du continent des Indes orien-
tales.
Le linge h longs Inas
C* O
ou le Gibbon.
A0. q. Le Grand. No. 3. Le Petit.
Les Indes orientales font la patrie de ces lin-
ges. Le grand Gibbon est noir, sa face est grise,
a l'exception du contour des yeux, de la bouche
et du nez, qui sont bruns et sans poils; ses pieds
et ses mains sont pareillement gris. Le Petit Gib-
bon est d’un tiers moins haut que le préc. dent,
sa Couleur est aussi dilf rente. J1 a la tètG, le dos
et les bras bruns ; le cou, la poitrine,, le ventre et
les jambes d'un gris blanc mêle de brun; mais la
partie inf. rieure de sou dos est d’un gris blanc. La
longueur de ses bras le distingue de tontes espèces
de linges; il est d’ailleurs d’un naturel doux et.
pailible.
No. 4. Le Magot.
Ce singe, quia trois pieds de haut, est pour la
plupart du teins allis dans une posture droite, et
marche plus volontiers à quatre pieds qu’à deux.
11 a le niuseau d’un chien : et sur les feiles de gran-
des callosites, sur les quelles il s’assied. Sa patrie est
l’Ethiopie, l’Arabie, et les cèles du Malabar. Il est,
de tous les linges, celui qui supportc le mieux le
climat de l’Europe.
Le Papioiu
No. 5. Le Grand. No. 6. Le Petit.
C’est du Papiou que toutes les espèces de linges
à queue courte ont recule nom de Babouins. Us
sont pour la plupart fort laids, ont la tète très grolle
et un museau de einen, ressemblant allez souvent à
un. grouin de cochon. Le grand Papiou a. trois
pieds de hauteur, et le petit n’en a que deux, il est
extrêmement farouche et fort. Le Petit Papiou
montre ici les calioiit 0 couleur de sang, qu’il a aux
feises et sur lesquelles il s’assied. 11 clid’un brun
fonce , un peu plus clair sur la poitrine que par
tout le reste du corps. —
Le Mandrill.
No. 7- Le mâle. No. g. La femelle.
Ce singe, qui tientpareillement à l’espèce des
babouins, se distingue sur-tout par la couleure
bleue de son nez et île les joues, qui sont lillon-
n es de quelques rides longitudinales obliques.
Il a des abajoues, et les feiles sont munies de callo-
lit s rouges. Sa hauteur est de deux pieds environ ;
il vit en Guinée, n’ess ni fort sauvage ni sort ainu-
saut, et marche le plus volontiers à quatre.