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https://doi.org/10.11588/diglit.3198#0254
Habilleniens V.
HOMMES D’AUSTRALIE.
T.. î. No. go.
Xje climat doux et même chaud de FAustralie
rend les habits presque inutiles à ses habitans.
Plusieuis peuples de ces coutrées vont tout nus,
tels sont p. e. les habitans de la nouvelle Hollan-
de, et les autres se couvrent d’étoile de papier,
ou de nattes de joncs que leur art encore grosiier
ne produit qu’avec peine. Nous allons considérer
plus en détail quelques unes des principales na-
tions de cet archipel nouvellement découvert.
Fig. î. Habitans d’Otahiti,
Ils ont le teint basané, les cheveux noirs et
crépue. Leur habillement consiste en general en
une espèce d’ètoffe non tilsue, et faite de l’écor-
ce du Papyrus ou de l’arbre à pain, dont ils en-
tortillent de longues pièces de 30 à 40 aunes, à
volonté, autour de leurs corps. Les hommes de
distinction portènt ausli des pièces de cette étosse
autour de leur tète.
Fig. 2. Les insulaires de Sandwich.
Leur teint est également basané, et la peau
elle même ornée, surtdut chez les hommes, de
sigures noires qu’ils y impriment. Leurs che-
veux sont crépus et d’un brun foncé. Les hom-
mes ret les femmes n’ont d’autre vêtement qu’un
petit tablier d’écorce de Papyrus autour des reins.
Les femmes se parent en outre de rangs de. plu-
mes de couleurs dissérentes, qu’elles portent au-
tour du cou et dans leurs cheveux. L’homme
représenté sur la planche est un danseur, qui a
pour cette raison une guirlande de roseaux autour
du cou, et porte dans ses mains un panier fait
de plumes bigarrées.
Fig. 3. Habitans de la nouvelle Zélande.
Leur teint ressemble1 à celui des précé-
dens, et leurs cheveux sont noirs et lisses. V
homme représenté debout porte pour tout vête-
ment un manteau de joncs, qui paroit tout velu
et lui donne l’air extrêmement sauvage. 11 porte
en guise d’ornemens des os et des dens des pois-
sons pendues à son cou et à ses oreilles, et il a
dans ses cheveux un peigne et quelques plumes
rouges. Il tient à la main la hache dont il se sert
dans les combats, et son couteau de pierre nom-
mé Patuh- Patnh, est pendu à sa ceinture. La
femme, représentée assile, a un habit en forme
de chemire, tiil’u des filaments d’une plante, et
joliment brodé en poils de chien, et en plumes
d’oiseaux de diverses couleurs.
Fig. 4. Habitans de la nouvelle
Hollande.
La nouvelle Hollande est le continent de
l’Australie, mais ses habitans sont les sauvaees les
plus bruts, qu’on ait jusques ici - découverts dans
cette partie du monde. Il s’opposerent toujours
avec force au premier debarquement des Euro-
péens. Ils ont la peau noire, comme les nègres
de l’Afrique ; leur phiiiognomic disséré cepen-
dant de celle de ces derniers. Leurs cheveu*
et leur barbe sont noirs et crépus. Ils vont tout
nus, et ne connoiiïent aucun vêtement; mais en
revanche ils Te peignent des figures blanches sur
la peau, et se barbouillent souvent le corps d’une
terre d’un brun ronge, de l’épaill'eur du doigt-
Leurs armes sont des boucliers de bois, des sabres
de même matière, et des lances d’arrètes de
polirons. Ils sont voilins de Bolany- liay , nou-
velle colonie, où lès Anglais envoyait leurs vo-
leurs et autres criminels.
\
A
HOMMES D’AUSTRALIE.
T.. î. No. go.
Xje climat doux et même chaud de FAustralie
rend les habits presque inutiles à ses habitans.
Plusieuis peuples de ces coutrées vont tout nus,
tels sont p. e. les habitans de la nouvelle Hollan-
de, et les autres se couvrent d’étoile de papier,
ou de nattes de joncs que leur art encore grosiier
ne produit qu’avec peine. Nous allons considérer
plus en détail quelques unes des principales na-
tions de cet archipel nouvellement découvert.
Fig. î. Habitans d’Otahiti,
Ils ont le teint basané, les cheveux noirs et
crépue. Leur habillement consiste en general en
une espèce d’ètoffe non tilsue, et faite de l’écor-
ce du Papyrus ou de l’arbre à pain, dont ils en-
tortillent de longues pièces de 30 à 40 aunes, à
volonté, autour de leurs corps. Les hommes de
distinction portènt ausli des pièces de cette étosse
autour de leur tète.
Fig. 2. Les insulaires de Sandwich.
Leur teint est également basané, et la peau
elle même ornée, surtdut chez les hommes, de
sigures noires qu’ils y impriment. Leurs che-
veux sont crépus et d’un brun foncé. Les hom-
mes ret les femmes n’ont d’autre vêtement qu’un
petit tablier d’écorce de Papyrus autour des reins.
Les femmes se parent en outre de rangs de. plu-
mes de couleurs dissérentes, qu’elles portent au-
tour du cou et dans leurs cheveux. L’homme
représenté sur la planche est un danseur, qui a
pour cette raison une guirlande de roseaux autour
du cou, et porte dans ses mains un panier fait
de plumes bigarrées.
Fig. 3. Habitans de la nouvelle Zélande.
Leur teint ressemble1 à celui des précé-
dens, et leurs cheveux sont noirs et lisses. V
homme représenté debout porte pour tout vête-
ment un manteau de joncs, qui paroit tout velu
et lui donne l’air extrêmement sauvage. 11 porte
en guise d’ornemens des os et des dens des pois-
sons pendues à son cou et à ses oreilles, et il a
dans ses cheveux un peigne et quelques plumes
rouges. Il tient à la main la hache dont il se sert
dans les combats, et son couteau de pierre nom-
mé Patuh- Patnh, est pendu à sa ceinture. La
femme, représentée assile, a un habit en forme
de chemire, tiil’u des filaments d’une plante, et
joliment brodé en poils de chien, et en plumes
d’oiseaux de diverses couleurs.
Fig. 4. Habitans de la nouvelle
Hollande.
La nouvelle Hollande est le continent de
l’Australie, mais ses habitans sont les sauvaees les
plus bruts, qu’on ait jusques ici - découverts dans
cette partie du monde. Il s’opposerent toujours
avec force au premier debarquement des Euro-
péens. Ils ont la peau noire, comme les nègres
de l’Afrique ; leur phiiiognomic disséré cepen-
dant de celle de ces derniers. Leurs cheveu*
et leur barbe sont noirs et crépus. Ils vont tout
nus, et ne connoiiïent aucun vêtement; mais en
revanche ils Te peignent des figures blanches sur
la peau, et se barbouillent souvent le corps d’une
terre d’un brun ronge, de l’épaill'eur du doigt-
Leurs armes sont des boucliers de bois, des sabres
de même matière, et des lances d’arrètes de
polirons. Ils sont voilins de Bolany- liay , nou-
velle colonie, où lès Anglais envoyait leurs vo-
leurs et autres criminels.
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