Insectes, XCl
| VoU X, No. -32.
ARAI.G..NÉES CDRI EUS E Sh
Fig. 1. La Phryne réniforme.
- {Plirynus renisormis, \Phalangium réni-
forme L.] ).
C'est un animal grand, remarquable, ara-
nèoïde, dont le corselet est réniforme. Les
pattes sont très longues, cependant les deux
de devant sont beaucoup plus longues et plus
minces que les autres. Le corselet est orné de
liait yeux. Jl est d'un brun clair, mais les
pointes des pinces et des pieds sont noires.
Cette phryne habite les îles de la mer des Jn-
des orientales, où l'on regarde sa morsure com-
me venimeuse.
Fig. 2+ Le Thelyphone à queue.
(Telyphonus caudatus).
Ce genre, qui rapproche les araignées
Phrynus des scorpions, tient le milieu entre
ces deux genres. L'animal, dont la longueur
est d'un pouce, est d'un brun foncé ou d'un
noir purpurin. Les Jndes orientales sont sa
patrie, mais on ne conhoit pas son genre de vie.
Fig. 3. La Galéode aranéoïde.
(Galcodes arenoides).
Cet insecte est également placé entre
l'araignée et le scorpion et a un aspect tout
particulier. Son' corps est oblong et recou-
vert d'une peau velue, mince, brune ou jaune.
Jl vit dans les régions brûlantes de l'Asie et
de l'Asrique. Partout on le croit venimeux et
peut-être à tort.
Fig. 4. Le Nymphon grossipède.
(Nymphum grossipes).
Cet insecte, un des animaux les plus
bizarres, a une srappante ressemblance avec
le genre Phalangium, dans lequel il étoît au-
paravant classé, mais dont" il s'éloigne cepen-
dant par ses quatre yeux et par le nombre de
ses pattes j car le mâle en a huit et la femelle
dix, dont deux sont des pieds sausses et de-
stinées à porter les oeufs. Il vit dans la mer
sur les côtes de Norvège et se nourrit de mou-
les qu'il suce, après s'être introduit dans leurs
coquilles. Il est d'un brun jaune. Les figures
secondaires grossies représentent: le palpe su-
périeur de la bouche formée en pince et gros-
sie; — le palpe inférieur de la bouche; —
une patte qui porte les oeufs; — les trois mem-
bres des pieds avec l'ongle.
Fig. 5. L'Epeire Gigas.
(Epeire Gigas).
Elle a une grande assinité avec l'Epeïre
Diadème qu'elle égale par la beauté des des-
sins dont elle est ornée, sans toutefois le sur-
passer. On ne connoit pas sa-patrie, mais on
suppose que c'est l'Amérique du Nord,
Fig. .6. Le Trombidion satiné,
( Trombidium holosericeum).
Ce charmant insecte abonde au printems
et en été dans les jardins sur diverses fleurs,
sur des arbres et sur la terre et flatte agréable-
ment la vue par son rouge satiné. Jl se dis-
tingue des autres espèces de ce genre par son
corps presque carré, déprimé, d'un rouge
d'écarlate, et tout couvert de poils très fines.
Ce trombidion ne laisse pas d'être d'une grande
utilité dans les jardins, où il se nourrit de jeu-
nes chenilles qu'il suce.
| VoU X, No. -32.
ARAI.G..NÉES CDRI EUS E Sh
Fig. 1. La Phryne réniforme.
- {Plirynus renisormis, \Phalangium réni-
forme L.] ).
C'est un animal grand, remarquable, ara-
nèoïde, dont le corselet est réniforme. Les
pattes sont très longues, cependant les deux
de devant sont beaucoup plus longues et plus
minces que les autres. Le corselet est orné de
liait yeux. Jl est d'un brun clair, mais les
pointes des pinces et des pieds sont noires.
Cette phryne habite les îles de la mer des Jn-
des orientales, où l'on regarde sa morsure com-
me venimeuse.
Fig. 2+ Le Thelyphone à queue.
(Telyphonus caudatus).
Ce genre, qui rapproche les araignées
Phrynus des scorpions, tient le milieu entre
ces deux genres. L'animal, dont la longueur
est d'un pouce, est d'un brun foncé ou d'un
noir purpurin. Les Jndes orientales sont sa
patrie, mais on ne conhoit pas son genre de vie.
Fig. 3. La Galéode aranéoïde.
(Galcodes arenoides).
Cet insecte est également placé entre
l'araignée et le scorpion et a un aspect tout
particulier. Son' corps est oblong et recou-
vert d'une peau velue, mince, brune ou jaune.
Jl vit dans les régions brûlantes de l'Asie et
de l'Asrique. Partout on le croit venimeux et
peut-être à tort.
Fig. 4. Le Nymphon grossipède.
(Nymphum grossipes).
Cet insecte, un des animaux les plus
bizarres, a une srappante ressemblance avec
le genre Phalangium, dans lequel il étoît au-
paravant classé, mais dont" il s'éloigne cepen-
dant par ses quatre yeux et par le nombre de
ses pattes j car le mâle en a huit et la femelle
dix, dont deux sont des pieds sausses et de-
stinées à porter les oeufs. Il vit dans la mer
sur les côtes de Norvège et se nourrit de mou-
les qu'il suce, après s'être introduit dans leurs
coquilles. Il est d'un brun jaune. Les figures
secondaires grossies représentent: le palpe su-
périeur de la bouche formée en pince et gros-
sie; — le palpe inférieur de la bouche; —
une patte qui porte les oeufs; — les trois mem-
bres des pieds avec l'ongle.
Fig. 5. L'Epeire Gigas.
(Epeire Gigas).
Elle a une grande assinité avec l'Epeïre
Diadème qu'elle égale par la beauté des des-
sins dont elle est ornée, sans toutefois le sur-
passer. On ne connoit pas sa-patrie, mais on
suppose que c'est l'Amérique du Nord,
Fig. .6. Le Trombidion satiné,
( Trombidium holosericeum).
Ce charmant insecte abonde au printems
et en été dans les jardins sur diverses fleurs,
sur des arbres et sur la terre et flatte agréable-
ment la vue par son rouge satiné. Jl se dis-
tingue des autres espèces de ce genre par son
corps presque carré, déprimé, d'un rouge
d'écarlate, et tout couvert de poils très fines.
Ce trombidion ne laisse pas d'être d'une grande
utilité dans les jardins, où il se nourrit de jeu-
nes chenilles qu'il suce.