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202 L'ACROPOLE D'ATHÈNES,

c'est maintenant bien évident, et par des murs
propres à soutenir un long siège. Je rappellerai
la prise de l'Acropole par Sylla, ou plutôt par
son lieutenant Curion *. Le tyran Aristion s'y dé-
fendit longtemps, dit Plutarque, et le manque
d'eau, seul, le força à se rendre. Certes, ce ne sont
pas les Propylées qui pouvaient soutenir un blocus.
S'il n'y avait pas eu d'autres fortifications con-
struites selon les règles, comment expliquera-
t-on l'histoire et ce tyran qui, avec ses mercenaires,
tient en échec la puissance romaine?

Ainsi, les Propylées n'avaient aucun caractère
militaire. Ni le style de leur architecture, ni leurs
avantages stratégiques, ni l'emploi ordinaire des
édifices du même genre, ni l'histoire, ni l'autorité
d'un seul écrivain ancien, ne justifient, je le crois
du moins, une telle opinion.

C'était un monument de décoration, rien de plus,
mais de magnifique décoration, où l'artiste, sans
autres entraves que les exigences du terrain, pou-
vait se livrer entièrement à ses inspirations. Le
temps, les millions, les matériaux les plus choisis,
les ouvriers les plus habiles, il eut tout à discré-
tion. Une telle fortune seconde si merveilleuse-

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( Plut., rie de Sylla, XIV. )
 
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