2t2 L'ACROPOLE D'ATHÈNES,
petites que nature. Elles n'étaient point sur le
mur lui-même1, comme on l'a supposé quelque-
fois. Mais probablement de grands piédestaux 2
les exhaussaient assez pour que, de la ville basse
et des bords de Pllissus, on les vît par-dessus la
muraille. Des assises en marbre de l'Hymette,
qu'on aperçoit encore ça et là le long du mur
ou à la surface du sol, ou enterrées et encore
scellées entre elles, paraissent avoir appartenu à
ces piédestaux.
M. Raoul-Rochette3 croit que les colosses d'Al-
tale et d'Eumène, dont parle Plutarque4, étaient
dans l'Acropole et dans celte région de l'Acropole,
auprès des monuments de leur munificence. On
en avait fait plus tard deux Marc-Antoine, avec
de nouvelles inscriptions.
Il est impossible de savoir exactement quel
1 Pausanias aurait dit Iir\ tw tstyet, et non pas icpoç tw
2 Ces piédestaux étaient appliqués au mur de la forteresse
et peut-être plus élevés. C'est ce qui explique le prodige que
raconte Plutarque. Au moment où Octave déclara la guerre à
Cléopâtreet à Antoine, leBacchus qui faisait partie de la Gi-
gantomachie fut renversé par un ouragan et jeté en bas de
l'Acropole dans le théâtre. [Vie d'Antoine, § 6o.)
3 fourn. des San., décembre i85i, p. 748.
4 'H Se aôtïj ôûsXXa xai to!;ç EàjAevou; xat 'AttoÎXou xoXoacoùç lict-
yEYpatAjjtivouç 'Avtojvsiou; 'A8v5vr|c;iv ÈfjnrEGOÛtja jaovou; h. 7toXX£iv
çtvéïiTpE'ie. (Plut., ibid.)
petites que nature. Elles n'étaient point sur le
mur lui-même1, comme on l'a supposé quelque-
fois. Mais probablement de grands piédestaux 2
les exhaussaient assez pour que, de la ville basse
et des bords de Pllissus, on les vît par-dessus la
muraille. Des assises en marbre de l'Hymette,
qu'on aperçoit encore ça et là le long du mur
ou à la surface du sol, ou enterrées et encore
scellées entre elles, paraissent avoir appartenu à
ces piédestaux.
M. Raoul-Rochette3 croit que les colosses d'Al-
tale et d'Eumène, dont parle Plutarque4, étaient
dans l'Acropole et dans celte région de l'Acropole,
auprès des monuments de leur munificence. On
en avait fait plus tard deux Marc-Antoine, avec
de nouvelles inscriptions.
Il est impossible de savoir exactement quel
1 Pausanias aurait dit Iir\ tw tstyet, et non pas icpoç tw
2 Ces piédestaux étaient appliqués au mur de la forteresse
et peut-être plus élevés. C'est ce qui explique le prodige que
raconte Plutarque. Au moment où Octave déclara la guerre à
Cléopâtreet à Antoine, leBacchus qui faisait partie de la Gi-
gantomachie fut renversé par un ouragan et jeté en bas de
l'Acropole dans le théâtre. [Vie d'Antoine, § 6o.)
3 fourn. des San., décembre i85i, p. 748.
4 'H Se aôtïj ôûsXXa xai to!;ç EàjAevou; xat 'AttoÎXou xoXoacoùç lict-
yEYpatAjjtivouç 'Avtojvsiou; 'A8v5vr|c;iv ÈfjnrEGOÛtja jaovou; h. 7toXX£iv
çtvéïiTpE'ie. (Plut., ibid.)