DOI issue:
Nr. 1
DOI article:Artykuły
DOI article:Szafrańska, Małgorzata: Ogrody Poliphila: wczeny ogród renesansowy w świetle "Hypnerotomachii Poliphilii"
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.48739#0032
MAŁGORZATA SZAFRAŃSKA
gia e immaginazione nel Sogno di Polifilo, "Conoscenza
religiosa", 1979, nr 1/2, s.121-122).
70. Wracając do ogrodów na wyspie Wenus trzeba zauwa-
żyć, że do przedstawienia spraw transcendentalnych
(a o takie tu chodzi) renesansowe traktaty sztuki pamię-
ci używały właśnie kół koncentrycznych dla ich waloru
asocjacji ze schematem Kosmosu (YATES, o.c., s.105).
Trzeba też zauważyć, że teatr na "górze" wyspy, na
której tarasach były rozmieszczone symboliczne ogro-
dy, mógł być jednym ze źródeł inspirujących słynny
Teatr Pamięci Giulia Camilla Delminia. Jego twórca,
podobnie jak domniemany autor Hypnerotomachii na-
leżący do znanego z uprawiania mnemotechniki zakonu
dominikanów i pracujący w Wenecji nad swoim Teatrem
niedługo po ukazaniu się tam pierwszego wydania
Hypnerotomachii, mógł korzystać zwłaszcza ze wzoru
opisanego w niej teatru (O Teatrze Camilla por. R. BER-
HEIMER, Theatrum Mundi, "The Art Bulletin", XXVIII,
1956, nr 4, s.225-231). Trzeci dominikanin - T. CAM-
PANELLA, którego Civitas Solis nazywa F. A. YATES
"uniwersalnym systemem mnemonicznym" (o.c., s.298)
wiele zawdzięcza wyspie z Hypnerotomachii, co mogłoby
także świadczyć o mnemotechnicznych parantelach utwo-
ru F.Colonny.
LES JARDINS DE POLIPHILE
Cet article analyse les descriptions des jardins presents
dans le livre de Francesco Colonna, "Hypnerotomachia
Poliphili", edite en 1499 a Venise chez Aldo Manuzio.
Cette serie de descriptions illustres est d'une grande
importance pour la connaissance de 1'art des jardins du
debut de la Renaissance. Les jardins du Quattrocento
sont peu connus, ainsi donc "Hypnerotomachia " qui
etait jusqu'alors utilise par les historiens du jardins sous
une forme banale et marginale, possede une plus grande
valeur.
La premiere partie de "Hypnerotomachia" se com-
pose, entre antres, de deux series de descriptions de
jardins: 1'ensemble pres du palais de la reine Eleutherida
et celui de 1'Ile de Venus. Ces jardins sont visites par
Poliphile. Dans toute cette premiere partie 1'auteur
emploie la convention de la peregrination du heros dans
des paysages allegoriques. Leurs enchainements recons-
tituent le systeme de connaissance du monde et de
rhomme etabli dans 1'esprit de la philosophie du premier
humanisme du cercie d'Eneas Silvius Piccolomini.
LES JARDINS DE VERRE ET DE SOIE
Les trois jardins situes pres du palais de la reine
presentent trois types differents de jardin et trois sig-
nifications. Le premier, geometrique aves un partere
regulier, est completement artificiel, il est compose de
plantes en verre multicolore. Ce jardin est le plus avance
formellement, le plus "Renaissance". Si on essaie de
dechiffrer sa signification, on peut deviner en lui un sens
de vanite. Le verre signifie, entre autres, 1'ecoulement et la
vanite du monde temporel. La nature de verre, materie! de
construction d'un monde prive d'eternite, est nature
temporelle. L'auteur, en creant un jardin de verre imitant
de faęon tellement parfaite la veritable nature, a peut-etre
voulu deprecier cette oeuvre magnifique de 1'art humain.
L'homme peut, en verite, en essayant d'emprisonner la
nature, aller tres loin mais jamais il ne franchira le seuil de
"1'authenticite" tant desiree.
Le second jardin est un preau de style encore medie-
val, c'est a dire un pre orne de fleurs. Les plantes et les
autres elements sont de soie. Parmi quelques allegories
presentes dans ce jardin (comme par exemple le Sort) la
symbolique mariale attire 1'attention: une tonnelle recou-
verte de roses blanches et rouges, des perles incrustant un
mur, un buis. Le lierre grimpant sur un mur symbolisait
deja a l'epoque romaine la vie eternelle. Son rapport plus
tardif avec la Vierge est base sur 1'image typologique de la
Nouvelle Eve qui redonne aux exclus de 1'Eden la vie
eternelle. Ce preau semble etre une zone de transition
entre le jardin terrestre de verre et troisieme jardin, celui
des notions theologiques. Ici de meme sous la tonnelle
ronde du centre la musique retentit donnant un contexte
neoplatonicien et cosmique a 1'enseignement de 1'essence
de l'existence que suit Poliphile.
Le troisieme jardin est un verger, donc ce type de
jardin le plus estime au moyen age et identifie avec le
Paradis. En son centre, ferme par cent arcades avec des
statues d'or, s'eleve un obelisque d'or qui symbolise la
Sainte Trinite. Apres deux jardins artificiels la nature
triomphe ici dans ce foyer des notions theologiques. Dans
24
gia e immaginazione nel Sogno di Polifilo, "Conoscenza
religiosa", 1979, nr 1/2, s.121-122).
70. Wracając do ogrodów na wyspie Wenus trzeba zauwa-
żyć, że do przedstawienia spraw transcendentalnych
(a o takie tu chodzi) renesansowe traktaty sztuki pamię-
ci używały właśnie kół koncentrycznych dla ich waloru
asocjacji ze schematem Kosmosu (YATES, o.c., s.105).
Trzeba też zauważyć, że teatr na "górze" wyspy, na
której tarasach były rozmieszczone symboliczne ogro-
dy, mógł być jednym ze źródeł inspirujących słynny
Teatr Pamięci Giulia Camilla Delminia. Jego twórca,
podobnie jak domniemany autor Hypnerotomachii na-
leżący do znanego z uprawiania mnemotechniki zakonu
dominikanów i pracujący w Wenecji nad swoim Teatrem
niedługo po ukazaniu się tam pierwszego wydania
Hypnerotomachii, mógł korzystać zwłaszcza ze wzoru
opisanego w niej teatru (O Teatrze Camilla por. R. BER-
HEIMER, Theatrum Mundi, "The Art Bulletin", XXVIII,
1956, nr 4, s.225-231). Trzeci dominikanin - T. CAM-
PANELLA, którego Civitas Solis nazywa F. A. YATES
"uniwersalnym systemem mnemonicznym" (o.c., s.298)
wiele zawdzięcza wyspie z Hypnerotomachii, co mogłoby
także świadczyć o mnemotechnicznych parantelach utwo-
ru F.Colonny.
LES JARDINS DE POLIPHILE
Cet article analyse les descriptions des jardins presents
dans le livre de Francesco Colonna, "Hypnerotomachia
Poliphili", edite en 1499 a Venise chez Aldo Manuzio.
Cette serie de descriptions illustres est d'une grande
importance pour la connaissance de 1'art des jardins du
debut de la Renaissance. Les jardins du Quattrocento
sont peu connus, ainsi donc "Hypnerotomachia " qui
etait jusqu'alors utilise par les historiens du jardins sous
une forme banale et marginale, possede une plus grande
valeur.
La premiere partie de "Hypnerotomachia" se com-
pose, entre antres, de deux series de descriptions de
jardins: 1'ensemble pres du palais de la reine Eleutherida
et celui de 1'Ile de Venus. Ces jardins sont visites par
Poliphile. Dans toute cette premiere partie 1'auteur
emploie la convention de la peregrination du heros dans
des paysages allegoriques. Leurs enchainements recons-
tituent le systeme de connaissance du monde et de
rhomme etabli dans 1'esprit de la philosophie du premier
humanisme du cercie d'Eneas Silvius Piccolomini.
LES JARDINS DE VERRE ET DE SOIE
Les trois jardins situes pres du palais de la reine
presentent trois types differents de jardin et trois sig-
nifications. Le premier, geometrique aves un partere
regulier, est completement artificiel, il est compose de
plantes en verre multicolore. Ce jardin est le plus avance
formellement, le plus "Renaissance". Si on essaie de
dechiffrer sa signification, on peut deviner en lui un sens
de vanite. Le verre signifie, entre autres, 1'ecoulement et la
vanite du monde temporel. La nature de verre, materie! de
construction d'un monde prive d'eternite, est nature
temporelle. L'auteur, en creant un jardin de verre imitant
de faęon tellement parfaite la veritable nature, a peut-etre
voulu deprecier cette oeuvre magnifique de 1'art humain.
L'homme peut, en verite, en essayant d'emprisonner la
nature, aller tres loin mais jamais il ne franchira le seuil de
"1'authenticite" tant desiree.
Le second jardin est un preau de style encore medie-
val, c'est a dire un pre orne de fleurs. Les plantes et les
autres elements sont de soie. Parmi quelques allegories
presentes dans ce jardin (comme par exemple le Sort) la
symbolique mariale attire 1'attention: une tonnelle recou-
verte de roses blanches et rouges, des perles incrustant un
mur, un buis. Le lierre grimpant sur un mur symbolisait
deja a l'epoque romaine la vie eternelle. Son rapport plus
tardif avec la Vierge est base sur 1'image typologique de la
Nouvelle Eve qui redonne aux exclus de 1'Eden la vie
eternelle. Ce preau semble etre une zone de transition
entre le jardin terrestre de verre et troisieme jardin, celui
des notions theologiques. Ici de meme sous la tonnelle
ronde du centre la musique retentit donnant un contexte
neoplatonicien et cosmique a 1'enseignement de 1'essence
de l'existence que suit Poliphile.
Le troisieme jardin est un verger, donc ce type de
jardin le plus estime au moyen age et identifie avec le
Paradis. En son centre, ferme par cent arcades avec des
statues d'or, s'eleve un obelisque d'or qui symbolise la
Sainte Trinite. Apres deux jardins artificiels la nature
triomphe ici dans ce foyer des notions theologiques. Dans
24