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Nr. 4
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DOI article:Kobielus, Stanisław: Monstrancja jasnogórska ks. Augustyna Kordeckiego: program ikonograficzny i treści ideowe
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.48739#0444
STANISŁAW KOBIELUS
73. Ramiona z figurami świętych były charakterystyczne dla mon-
strancji wywodzących się z warsztatów toruńskich. M. WOŹNIAK,
Rozwój formy monstrancji promienistych z warsztatów złotniczych
Torunia, „Acta Universitatis Nicolai Copemici. Zabytkoznawstwo i
Konserwatorstwo, XIII, Nauki Humanistyczno - Społeczne", 1989,
z. 176, s. 138-139.
74. A. BOCHNAK, K. BUCZKOWSKI, Rzemiosło artystyczne w Pol-
sce, Warszawa 1971, s. 48.
75. Por. SAMEK, Res-Imagines..., s. 212.
76. Wykonana jest ze złoconego srebra, ozdobiona drogimi kamienia-
mi i emalią. B. STEPHAN, Kloster Heinrichau und seine
Kunstschdtze, Breslau 1935, s. 64; por. SAMEK, o. c., s. 191.
Tl. J. SAMEK, Polskie złotnictwo, Wrocław - Warszawa - Kraków
1988, s. 138, il. 149.
78. SAMEK, o. c., s. 155, il. 166; tenże, Res-Imagines..., s. 1 87,
il. 9;
por. tenże, Monstrancje ze sceną powrotu zwiadowców do ziemi
Kanaan. Hans Kolbe i Hieronim Wierix, „Biuletyn Historii Sztuki",
XXIX:1967, nr 2, s. 157-163.
79. Katalog Zabytków Sztuki w Polsce, t. VII, z. 9, red. T. Chrzano-
wski, M. Kornecki, Warszawa 1963, s. 116, iL 354. Warto także odnoto-
wać bogato zdobioną drogimi kamieniami monstrancję z ośmiolistną stopą
i rozbudowanym motywem winnej latorośli z Banskiej Stiavnicy na
Słowacji z 2. połowy XVII wieku. Wieńczy ją także korona z krucyfiksem.
E. TORANOVA, Zlatnictwo na Slovensku, Bratislava 1983, il. 81.
80. CHRZANOWSKI, KORNECKI, Złotnictwo toruńskie..., s. 74,
il. 182-186, 189-190; R. NOWINA-KONOPKA, Jakub Weintraub
(1660-1728) złotnik toruński [w:] Artyści w dawnym Toruniu, red. J.
Poklewski, Warszawa 1985, s. 89, il. 27-28.
81. SAMEK, Res-Imagines..., s. 212.
82. Por. MIKOŁAJ z WILKOWIECKA, Wykład Modlitwy Pańskiej,
przeł. S. Szafraniec, „Studia Claromontana", 10:1989, s. 21.
L' OSTENSOIR DE JASNA GÓRA DU R. P. AUGUSTYN KORDECKI.
SON PROGRAMME ICONOGRAPHIQUE ET SA SIGNIFICATION THEOLOGIQUE
L'ostensoir baroque de 1672, oeuvre d'orfevrerie
exceptionnelle, est un ex-voto commandite en remercie-
ment de la victoire remportee sur les Suedois en 1655.
Ce fut Nicolas Grodko, orfevre varsovien du roi, qui
realisa cette piece remarquable. Le programme icono-
graphique de 1'ostensoir, dont les abreviations litteraires
se trouvent dans le texte dedicatoire sur la plaque votive,
fut probablement suggere par un des Paulins, peut-etre
nieme par Augustyn Kordecki. Si 1'on s'appuie sur
1'analyse de la symbolique et des scenes narratives, on
peut constater que la decoration de 1'ostensoir de Jasna
Góra a un rapport direct avec 1'enseignement du Concile
de Trente sur 1'Eucharistie, comprise a la fois comme un
sacrifice (le Sacrifice d'Abraham, la Paque) et comme
un festin (Elie dans le desert, la Cene). On y a presente
les relations exactes qui existent entre les representants
des lignees des pretres, des prophetes et des rois de
1'Ancien Testament avec le Christ (les personnages
d'Aaron et de David). Avec tout cela on a presente l'idee
du tróne de Gloire auquel le Christ a droit comme Dieu
et comme Roi. Ces idees sont exposees par la tradition-
nelle methode de la concordance des evenements de
1'Ancien Testament avec leur accomplissement dans la
Nouvelle Alliance. Pour exprimer certaines idees, on a
fait egalement appel a quelques elements decoratifs tels
que ceps de vigne, gerbes de ble, epis de froment.
Hormis cela, 1'attitude triomphante de la Contre-
Reforme pour le nom de Jesus trouve aussi son expres-
sion dans 1'ostensoir de Jasna Góra. L'Ancien et le
Nouveau Testament ainsi que les textes des sequences
et des hymnes liturgiques ont servi de sources d'inspi-
ration litteraire pour le programme iconographique.
La structure de la forme de 1'ostensoir renferme en
elle-meme plusieurs elements caracteristiques de
l'orfevrerie baroque. Pour decorer la gloire radiee et les
autres parties de 1'ostensoir on a utilise un grand nombre
de materiaux precieux provenant des ex-voto. Ceux-ci
furent consciencieusement ordonnes par l'orfevre de
maniere a ce que le motif de la gloire solaire se trans-
forme en signe de 1'Epiphanie du Seigneur du Cosmos.
Traduit par Anita Chiron-Mrozowska
66
73. Ramiona z figurami świętych były charakterystyczne dla mon-
strancji wywodzących się z warsztatów toruńskich. M. WOŹNIAK,
Rozwój formy monstrancji promienistych z warsztatów złotniczych
Torunia, „Acta Universitatis Nicolai Copemici. Zabytkoznawstwo i
Konserwatorstwo, XIII, Nauki Humanistyczno - Społeczne", 1989,
z. 176, s. 138-139.
74. A. BOCHNAK, K. BUCZKOWSKI, Rzemiosło artystyczne w Pol-
sce, Warszawa 1971, s. 48.
75. Por. SAMEK, Res-Imagines..., s. 212.
76. Wykonana jest ze złoconego srebra, ozdobiona drogimi kamienia-
mi i emalią. B. STEPHAN, Kloster Heinrichau und seine
Kunstschdtze, Breslau 1935, s. 64; por. SAMEK, o. c., s. 191.
Tl. J. SAMEK, Polskie złotnictwo, Wrocław - Warszawa - Kraków
1988, s. 138, il. 149.
78. SAMEK, o. c., s. 155, il. 166; tenże, Res-Imagines..., s. 1 87,
il. 9;
por. tenże, Monstrancje ze sceną powrotu zwiadowców do ziemi
Kanaan. Hans Kolbe i Hieronim Wierix, „Biuletyn Historii Sztuki",
XXIX:1967, nr 2, s. 157-163.
79. Katalog Zabytków Sztuki w Polsce, t. VII, z. 9, red. T. Chrzano-
wski, M. Kornecki, Warszawa 1963, s. 116, iL 354. Warto także odnoto-
wać bogato zdobioną drogimi kamieniami monstrancję z ośmiolistną stopą
i rozbudowanym motywem winnej latorośli z Banskiej Stiavnicy na
Słowacji z 2. połowy XVII wieku. Wieńczy ją także korona z krucyfiksem.
E. TORANOVA, Zlatnictwo na Slovensku, Bratislava 1983, il. 81.
80. CHRZANOWSKI, KORNECKI, Złotnictwo toruńskie..., s. 74,
il. 182-186, 189-190; R. NOWINA-KONOPKA, Jakub Weintraub
(1660-1728) złotnik toruński [w:] Artyści w dawnym Toruniu, red. J.
Poklewski, Warszawa 1985, s. 89, il. 27-28.
81. SAMEK, Res-Imagines..., s. 212.
82. Por. MIKOŁAJ z WILKOWIECKA, Wykład Modlitwy Pańskiej,
przeł. S. Szafraniec, „Studia Claromontana", 10:1989, s. 21.
L' OSTENSOIR DE JASNA GÓRA DU R. P. AUGUSTYN KORDECKI.
SON PROGRAMME ICONOGRAPHIQUE ET SA SIGNIFICATION THEOLOGIQUE
L'ostensoir baroque de 1672, oeuvre d'orfevrerie
exceptionnelle, est un ex-voto commandite en remercie-
ment de la victoire remportee sur les Suedois en 1655.
Ce fut Nicolas Grodko, orfevre varsovien du roi, qui
realisa cette piece remarquable. Le programme icono-
graphique de 1'ostensoir, dont les abreviations litteraires
se trouvent dans le texte dedicatoire sur la plaque votive,
fut probablement suggere par un des Paulins, peut-etre
nieme par Augustyn Kordecki. Si 1'on s'appuie sur
1'analyse de la symbolique et des scenes narratives, on
peut constater que la decoration de 1'ostensoir de Jasna
Góra a un rapport direct avec 1'enseignement du Concile
de Trente sur 1'Eucharistie, comprise a la fois comme un
sacrifice (le Sacrifice d'Abraham, la Paque) et comme
un festin (Elie dans le desert, la Cene). On y a presente
les relations exactes qui existent entre les representants
des lignees des pretres, des prophetes et des rois de
1'Ancien Testament avec le Christ (les personnages
d'Aaron et de David). Avec tout cela on a presente l'idee
du tróne de Gloire auquel le Christ a droit comme Dieu
et comme Roi. Ces idees sont exposees par la tradition-
nelle methode de la concordance des evenements de
1'Ancien Testament avec leur accomplissement dans la
Nouvelle Alliance. Pour exprimer certaines idees, on a
fait egalement appel a quelques elements decoratifs tels
que ceps de vigne, gerbes de ble, epis de froment.
Hormis cela, 1'attitude triomphante de la Contre-
Reforme pour le nom de Jesus trouve aussi son expres-
sion dans 1'ostensoir de Jasna Góra. L'Ancien et le
Nouveau Testament ainsi que les textes des sequences
et des hymnes liturgiques ont servi de sources d'inspi-
ration litteraire pour le programme iconographique.
La structure de la forme de 1'ostensoir renferme en
elle-meme plusieurs elements caracteristiques de
l'orfevrerie baroque. Pour decorer la gloire radiee et les
autres parties de 1'ostensoir on a utilise un grand nombre
de materiaux precieux provenant des ex-voto. Ceux-ci
furent consciencieusement ordonnes par l'orfevre de
maniere a ce que le motif de la gloire solaire se trans-
forme en signe de 1'Epiphanie du Seigneur du Cosmos.
Traduit par Anita Chiron-Mrozowska
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