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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0010
che da Stazio (a) viene chiamata con ragione,
Assla longarum regina viarum. Non era fra que-
sti publici edifizj il meno degno dell' ammira-
zione degl' intendenti il Circo di Caracalla po-
co discosto dalla chiesa di s. Sebastiano, per non
dover occupare un luogo distinto in quella in-
teressantissima raccolta. Si accinse pertanto il
sig. Bianconi fin dall' anno 1772. a farvi sopra
delle ricerche, radunando erudizioni, e scriven-
do rissessioni, che credeva nuove, e più impor-
tanti; e nel tempo stesso mandò sul luogo un
architetto a fare i disegni della fabrica, che fece
anche incidere in rame . Ma o fosse per igno-
ranza, o per fraude dell' artista, che serviva con-
temporaneamente più padroni, si trovò in ap-
presso, che i disegni erano scorretti per modo,
che convenne all' Autore farli rifare in parte da
un altro architetto , e incidere nuovamente.
Passavano così gli anni , e il sig. Bianconi in-
tanto prevenuto da morte improvisa nel primo
di gennajo 1781., lasciò l'opera imperfetta. Le
Tavole in rame furono parte disperse, e perdu-
te, e parte impegnate al Monte di Pietà : gli
scritti per buona sorte restarono in mano del
colto, ed erudito di lui genero sig. conte Re-
ginaldo Ansidei di Perugia, ove l'Autore morì,
ed ove nelle ore d'ozio attendeva a darle compi-
mento ; e in seguito passarono all' eruditissimo
di lui fratello sig. D. Carlo , segretario perpetuo
dell' Accademia delle belle arti di Milano.
Colla perdita dell' Autore dispiacque ai let-
terati, e ai dilettanti delle antichità anche la
perdita di questo lavoro; e specialmente agli
amici suoi, che più volte aveano intesi da lui
gli scritti stessi, che leggea volentieri per do-
mandarne il loro sentimento. Alcuni di essi fe-
cero invano delle diligenze per saperne l'esito;
ed io medesimo ne sono andato in traccia desi-
deroso di publicarli : ma il caso piuttosto dovea
farmici riuscire contro ogni espettazione . Sul
principio di quest anno vennero fuori, non so
come, undici dei rami, e qualche disegno . In-
terpellato dell ' uso, che potea farsene, tutto con-
tento risposi, essere questi una porzione dell' ope-
,„„, , ..,„.„„,„ ^^|Haigygaoytu!a>aatgBB^>Uaj^^.w,.<»w<wa>agBtg.aw^^
(a) Sylv. lib. 2. num. 2. vers. 12.
que Stace (a) appelle avec raison, Appia longa- •
rum regina viarum. Entre ces édifices publics , le
Cirque de Caracalla, peu éloigné de l'église de
s. Sebastien, n'était pas le moins digne de l'ad-
miration des connaisseurs , pour n'avoir pas une
place distinguée dans ce recueil intéressant. C'est
ce qui engagea M. Bianconi, dès l'année 1772.,
à faire des recherches là-dessus , en ramassant des
matériaux , et en écrivant des réflexions qu'il croyait
neuves et plus importantes ; et il envoya en même
tems sur le lieu un architecte pour dessiner l'édifice
qu'il fit aussi graver sur cuivre. Mais, soit par igno-
rance , ou par fraude de l'artiste qui servait en mê-
me tems plusieurs maîtres , on reconnut dans la sui-
te que les desseins étaient si peu corrects que l'Au-
teur fut obligé de les faire refaire , en partie , par
un autre architecte , et de les faire graver de nouveau .
Cependant les années se passaient , et une mort im-
prévue ayant emporté M. Bianconi, le premier de
janvier 1781., son ouvrage resta imparfait . Les
planches en cuivre furent en partie dispersées et per-
dues , et en partie engagées au Mont-de-Piété . Par
bonheur, ses manuscrits restèrent entre les mains de
M. le comte Reginaud Ansidei de Perouge, son
gendre , qui n'a pas moins de politesse que d'érudi-
tion . Ce fut-là où il mourut et où , dans ses heures
de loisir, il s'appliquait a les finir . Ces manuscrits
passeront dans la suite entre les mains de son docte
frere M. D. Charles , secrétaire perpétuel de
l'Académie des beaux-arts de Milan .
Les gens de lettres et les amateurs des antiqui-
tés ne regrettèrent pas seulement la perte de l'Au-
teur; ils furent aussi fâchés de celle de ce travail ,
surtout ses amis à qui il lisait volontiers ses ma-
nuscrits pour leur en demander leur sentiment.
Quelques-uns d'eux firent en vain des recherches
pour savoir ce qu'ils étaient devenus ; et moi même
j'ai fait mon possible pour les trouver par le désir
que j'avais de les publier ; mais il était réservé au
hasard de me les procurer contre toute attente . Au
commencement de cette année , il parut , je ne sais
comment , on^e des planches en cuivre avec quelques
desseins. Consulte sur l usage qu'on pouvait en fai-
re , je répondis , tout content , que c'était une partie
(a) Sylv. libo 2. num. 2. vers. 12.
Assla longarum regina viarum. Non era fra que-
sti publici edifizj il meno degno dell' ammira-
zione degl' intendenti il Circo di Caracalla po-
co discosto dalla chiesa di s. Sebastiano, per non
dover occupare un luogo distinto in quella in-
teressantissima raccolta. Si accinse pertanto il
sig. Bianconi fin dall' anno 1772. a farvi sopra
delle ricerche, radunando erudizioni, e scriven-
do rissessioni, che credeva nuove, e più impor-
tanti; e nel tempo stesso mandò sul luogo un
architetto a fare i disegni della fabrica, che fece
anche incidere in rame . Ma o fosse per igno-
ranza, o per fraude dell' artista, che serviva con-
temporaneamente più padroni, si trovò in ap-
presso, che i disegni erano scorretti per modo,
che convenne all' Autore farli rifare in parte da
un altro architetto , e incidere nuovamente.
Passavano così gli anni , e il sig. Bianconi in-
tanto prevenuto da morte improvisa nel primo
di gennajo 1781., lasciò l'opera imperfetta. Le
Tavole in rame furono parte disperse, e perdu-
te, e parte impegnate al Monte di Pietà : gli
scritti per buona sorte restarono in mano del
colto, ed erudito di lui genero sig. conte Re-
ginaldo Ansidei di Perugia, ove l'Autore morì,
ed ove nelle ore d'ozio attendeva a darle compi-
mento ; e in seguito passarono all' eruditissimo
di lui fratello sig. D. Carlo , segretario perpetuo
dell' Accademia delle belle arti di Milano.
Colla perdita dell' Autore dispiacque ai let-
terati, e ai dilettanti delle antichità anche la
perdita di questo lavoro; e specialmente agli
amici suoi, che più volte aveano intesi da lui
gli scritti stessi, che leggea volentieri per do-
mandarne il loro sentimento. Alcuni di essi fe-
cero invano delle diligenze per saperne l'esito;
ed io medesimo ne sono andato in traccia desi-
deroso di publicarli : ma il caso piuttosto dovea
farmici riuscire contro ogni espettazione . Sul
principio di quest anno vennero fuori, non so
come, undici dei rami, e qualche disegno . In-
terpellato dell ' uso, che potea farsene, tutto con-
tento risposi, essere questi una porzione dell' ope-
,„„, , ..,„.„„,„ ^^|Haigygaoytu!a>aatgBB^>Uaj^^.w,.<»w<wa>agBtg.aw^^
(a) Sylv. lib. 2. num. 2. vers. 12.
que Stace (a) appelle avec raison, Appia longa- •
rum regina viarum. Entre ces édifices publics , le
Cirque de Caracalla, peu éloigné de l'église de
s. Sebastien, n'était pas le moins digne de l'ad-
miration des connaisseurs , pour n'avoir pas une
place distinguée dans ce recueil intéressant. C'est
ce qui engagea M. Bianconi, dès l'année 1772.,
à faire des recherches là-dessus , en ramassant des
matériaux , et en écrivant des réflexions qu'il croyait
neuves et plus importantes ; et il envoya en même
tems sur le lieu un architecte pour dessiner l'édifice
qu'il fit aussi graver sur cuivre. Mais, soit par igno-
rance , ou par fraude de l'artiste qui servait en mê-
me tems plusieurs maîtres , on reconnut dans la sui-
te que les desseins étaient si peu corrects que l'Au-
teur fut obligé de les faire refaire , en partie , par
un autre architecte , et de les faire graver de nouveau .
Cependant les années se passaient , et une mort im-
prévue ayant emporté M. Bianconi, le premier de
janvier 1781., son ouvrage resta imparfait . Les
planches en cuivre furent en partie dispersées et per-
dues , et en partie engagées au Mont-de-Piété . Par
bonheur, ses manuscrits restèrent entre les mains de
M. le comte Reginaud Ansidei de Perouge, son
gendre , qui n'a pas moins de politesse que d'érudi-
tion . Ce fut-là où il mourut et où , dans ses heures
de loisir, il s'appliquait a les finir . Ces manuscrits
passeront dans la suite entre les mains de son docte
frere M. D. Charles , secrétaire perpétuel de
l'Académie des beaux-arts de Milan .
Les gens de lettres et les amateurs des antiqui-
tés ne regrettèrent pas seulement la perte de l'Au-
teur; ils furent aussi fâchés de celle de ce travail ,
surtout ses amis à qui il lisait volontiers ses ma-
nuscrits pour leur en demander leur sentiment.
Quelques-uns d'eux firent en vain des recherches
pour savoir ce qu'ils étaient devenus ; et moi même
j'ai fait mon possible pour les trouver par le désir
que j'avais de les publier ; mais il était réservé au
hasard de me les procurer contre toute attente . Au
commencement de cette année , il parut , je ne sais
comment , on^e des planches en cuivre avec quelques
desseins. Consulte sur l usage qu'on pouvait en fai-
re , je répondis , tout content , que c'était une partie
(a) Sylv. libo 2. num. 2. vers. 12.