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SÉA.NCE DU 5 OCTOBRE 1860.
Présidence de 1. COLUCCI-BEÏ,
Le procès verbal de la précédente séance est lu et adopté.
La correspondance écrite se compose :
D'une lettre de M. A.Devoulx, conservateur des archives
arabes à Alger, qui nous accuse réception de son diplôme de
membre correspondant de l'Institut Égyptien ;
D'une lettre de M. Aubergier , professeur à la Faculté des
Sciences de Clermont-Ferrand, qui accuse réception de son
brevet de membre correspondant de l'Institut Égytien ;
D'uue seconde lettre de ce même professeur qui nous annonce
que, sur notre demande, il a fait remettre à notre correspon -
dant de Paris des semences de pavot pourpre, en nous faisant
remarquer , avec raison que, par la culture, la couleur de ce
pavot devient de plus en plus pâle, sans que'cependant cette modi-
fication nuise en rien à la qualité de l'opium qu'on en retire.
« Votre Société, ajoute le savant professeur, me paraît entrer
« dans une excellente voie, en tendant à changer la nature du
« pavot cultivé en Égypte. La mauvaise réputation des opiums
« de ce pays tient certainement à ce que l'on y cultive exclusi-
« vement le pavot blanc, à graines blanches, qui donne l'opium
« le moins riche en morphine. »
A l'occasion de la lecture de cette dernière lettre, M. Grégoire
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SÉA.NCE DU 5 OCTOBRE 1860.
Présidence de 1. COLUCCI-BEÏ,
Le procès verbal de la précédente séance est lu et adopté.
La correspondance écrite se compose :
D'une lettre de M. A.Devoulx, conservateur des archives
arabes à Alger, qui nous accuse réception de son diplôme de
membre correspondant de l'Institut Égyptien ;
D'une lettre de M. Aubergier , professeur à la Faculté des
Sciences de Clermont-Ferrand, qui accuse réception de son
brevet de membre correspondant de l'Institut Égytien ;
D'uue seconde lettre de ce même professeur qui nous annonce
que, sur notre demande, il a fait remettre à notre correspon -
dant de Paris des semences de pavot pourpre, en nous faisant
remarquer , avec raison que, par la culture, la couleur de ce
pavot devient de plus en plus pâle, sans que'cependant cette modi-
fication nuise en rien à la qualité de l'opium qu'on en retire.
« Votre Société, ajoute le savant professeur, me paraît entrer
« dans une excellente voie, en tendant à changer la nature du
« pavot cultivé en Égypte. La mauvaise réputation des opiums
« de ce pays tient certainement à ce que l'on y cultive exclusi-
« vement le pavot blanc, à graines blanches, qui donne l'opium
« le moins riche en morphine. »
A l'occasion de la lecture de cette dernière lettre, M. Grégoire
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