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giène est une science moderne , il ne s'ensuit pas, absolument,
que les anciens n'aient pas appliqué1 leurs connaissances à l'ob-
servation des règles qui entretiennent la santé', et, pour preuve
à l'appui de ce qu'il avance, il cite l'extrait même que M. leDr Rey
a emprunté à un vieux livre dans lequel il s'agit, surtout, d'après
la lecture qu'il a faite de l'alimentation , de l'équipement, des
vêtements et de la discipline des armées navales, chez les Grecs et
les Romains. Ce sont bien là des questions d'hygiène , personne
ici n'en peut ignorer ; et comme elles s'adressent à la marine
d'alors, l'ensemble traite donc bien de l'hygiène navale. L'orateur
soutient que ce titre convient au travail de M. Rey, et que c'est
le seul titre même qu'on puisse lui donner.
M. Colucci-Bey, soutenant l'opinion émise par la commission,
ne formule point de reproches contre le travail en lui-même ;
mais, selon lui, l'hygiène n'est que le fruit des investigations
de notre siècle, et il ne pense pas qu'on puisse accorder ce titre à
une œuvre, intéressante d'ailleurs, qui traite de l'organisation de
la marine chez les anciens.
M. Schnepp admet volontiers que l'hygiène, en tant que science
propre et distincte, n'est et ne pouvait être traitée par les an-
ciens ; d'ailleurs l'ouvrage auquel M. Rey a emprunté la note qui
fait le sujet du rapport précédent, n'est nullement un traité
d'hygiène ; ce que l'auteur a voulu, en nous adressant sa traduc-
tion, c'est tirer de l'oubli certaines pratiques hygiéniques que la
marine a intérêt de connaître, autant au point de vue de l'his-
toire, que sous le rapport de la conservation de la santé à bord des
bâtiments. Mais il est incontestable que ce sont là des fragments
d'hygiène navale et que comme tels , ils méritaient de trouver un
accueil favorable dans notre sein. Il est à regretter, seulement, que
la commission y ait cherché des généralités auxquelles ni l'au-
teur, ni le traducteur ne pouvaient prétendre.
L'Assemblée consultée , à cet égard, décide que le travail de
M. Rey paraîtra dans notre volume des mémoires et votedes remer-
cîments à l'auteur.
giène est une science moderne , il ne s'ensuit pas, absolument,
que les anciens n'aient pas appliqué1 leurs connaissances à l'ob-
servation des règles qui entretiennent la santé', et, pour preuve
à l'appui de ce qu'il avance, il cite l'extrait même que M. leDr Rey
a emprunté à un vieux livre dans lequel il s'agit, surtout, d'après
la lecture qu'il a faite de l'alimentation , de l'équipement, des
vêtements et de la discipline des armées navales, chez les Grecs et
les Romains. Ce sont bien là des questions d'hygiène , personne
ici n'en peut ignorer ; et comme elles s'adressent à la marine
d'alors, l'ensemble traite donc bien de l'hygiène navale. L'orateur
soutient que ce titre convient au travail de M. Rey, et que c'est
le seul titre même qu'on puisse lui donner.
M. Colucci-Bey, soutenant l'opinion émise par la commission,
ne formule point de reproches contre le travail en lui-même ;
mais, selon lui, l'hygiène n'est que le fruit des investigations
de notre siècle, et il ne pense pas qu'on puisse accorder ce titre à
une œuvre, intéressante d'ailleurs, qui traite de l'organisation de
la marine chez les anciens.
M. Schnepp admet volontiers que l'hygiène, en tant que science
propre et distincte, n'est et ne pouvait être traitée par les an-
ciens ; d'ailleurs l'ouvrage auquel M. Rey a emprunté la note qui
fait le sujet du rapport précédent, n'est nullement un traité
d'hygiène ; ce que l'auteur a voulu, en nous adressant sa traduc-
tion, c'est tirer de l'oubli certaines pratiques hygiéniques que la
marine a intérêt de connaître, autant au point de vue de l'his-
toire, que sous le rapport de la conservation de la santé à bord des
bâtiments. Mais il est incontestable que ce sont là des fragments
d'hygiène navale et que comme tels , ils méritaient de trouver un
accueil favorable dans notre sein. Il est à regretter, seulement, que
la commission y ait cherché des généralités auxquelles ni l'au-
teur, ni le traducteur ne pouvaient prétendre.
L'Assemblée consultée , à cet égard, décide que le travail de
M. Rey paraîtra dans notre volume des mémoires et votedes remer-
cîments à l'auteur.