DOI issue:
Heft 1
DOI article:Abbate, Onofrio: Questions hygiéniques sur la ville du Caire
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12753#0064
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devait faire subir au Khalig, le canal qui la traverse,
sur les réformes du système des vidanges; sur le déplace-
ment des cimetières chrétiens, et sur les abattoirs.
Ces quatre questions étaient principalement indiquées
dans le rapport, qui contenait des renseignements pra-
tiques, et des indications de différents projets pour les
exécuter. La crise financière fit suspendre, malheureu-
sement, tout commencement d'exécution, et le rapport
et les projets durent être si non oubliés, du moins sus-
pendus, par la force des circonstances.
L'idée fixe du souverain était de faire du Caire le plus
beau pays de l'Orient, avec la propreté, le luxe, et
les embellissements de l'Occident. I/idée encore fixe de
celui qui avait alors la direction de la santé du Caire,
était de pouvoir faire indiquer le Caire en première ligne
des villes les plus salubres du monde, et lui faire
remonter l'échelle dans le rang minimum de la mor-
talité des capitales de l'Europe, de celui qu'elle occupe
maintenant, et, de la septième en grade, la placer au
même niveau des premières.
Quoique l'ouverture des grandes routes, le déplace-
ment de certaines agglomérations humaines de l'inté-
rieur, l'aération aient de beaucoup contribué à modifier
et à améliorer les conditions hygiéniques, il reste encore
beaucoup à faire pour l'assainissement complet du Caire.
Cependant, il faut avouer que certaines de ces mau-
vaises conditions existantes, qui ailleurs, en Europe
par exemple, seraient absolument nuisibles et regardées
comme autant de foyers permanents d'infection, ici,
à cause de l'excellent climat, et de la nature du sol, ne
devait faire subir au Khalig, le canal qui la traverse,
sur les réformes du système des vidanges; sur le déplace-
ment des cimetières chrétiens, et sur les abattoirs.
Ces quatre questions étaient principalement indiquées
dans le rapport, qui contenait des renseignements pra-
tiques, et des indications de différents projets pour les
exécuter. La crise financière fit suspendre, malheureu-
sement, tout commencement d'exécution, et le rapport
et les projets durent être si non oubliés, du moins sus-
pendus, par la force des circonstances.
L'idée fixe du souverain était de faire du Caire le plus
beau pays de l'Orient, avec la propreté, le luxe, et
les embellissements de l'Occident. I/idée encore fixe de
celui qui avait alors la direction de la santé du Caire,
était de pouvoir faire indiquer le Caire en première ligne
des villes les plus salubres du monde, et lui faire
remonter l'échelle dans le rang minimum de la mor-
talité des capitales de l'Europe, de celui qu'elle occupe
maintenant, et, de la septième en grade, la placer au
même niveau des premières.
Quoique l'ouverture des grandes routes, le déplace-
ment de certaines agglomérations humaines de l'inté-
rieur, l'aération aient de beaucoup contribué à modifier
et à améliorer les conditions hygiéniques, il reste encore
beaucoup à faire pour l'assainissement complet du Caire.
Cependant, il faut avouer que certaines de ces mau-
vaises conditions existantes, qui ailleurs, en Europe
par exemple, seraient absolument nuisibles et regardées
comme autant de foyers permanents d'infection, ici,
à cause de l'excellent climat, et de la nature du sol, ne