Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]: Bulletin de l'Institut Egyptien (2.Ser. 2.1881(1883))

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pour modifier ces conditions malsaines, et pendant
quelques mois de l'année, qu'un tel état de choses doit
être modifié : et il est à espérer qu'on arrivera à trouver
un moyen qui saura sauvegarder les intérêts des pro-
priétaires, l'approvisionnement efe la ville, et les lois sa-
nitaires. Une grande pompe d'alimentation, à la prise
d'eau, serai t le meilleur moyen, ainsi que je leproposai au
Gouvernement en 1874, en même temps que le règle-
ment des égouts et de la vidange, spécialement en
ce qui concerne les mosquées et les maisons qui sont
situées à leurs alentours.

Telles sont, Messieurs et Collègues, les questions hy-
giéniques dont je voulais vous entretenir, et que mes
longues années consacrées au service de ce pays, à
l'étude de ses conditions morales et matérielles, m'im-
posent le devoir de signaler, pour en prendre note.
Il est vrai qu'il reste encore beaucoup à faire ; mais la
voie est ouverte ; la route épineuse et difficile a été
déblayée ; la peste, les épidémies meurtrières, les
ophtalmies terribles, les graves endémies, sont dis-
parues désormais ou de beaucoup modifiées ; la
réglementation entière de tout ce qui se rattache au
service d'hygiène publique a été faite. Moi, pour ma
part, j'ai apporté ma pierre à l'édifice qui a été créé ;
chargé de la rédaction des règlements qui devaient
servir pour les municipalités, ces règlements, les seuls
qu'on avait formulés d'une manière étendue et systé-
matique, ont été adoptés dans le fonctionnement
général des différentes branches du service sanitaire.
La voie étant indiquée, je le répète, la tâche en sera
plus facile, et j'espère, dans l'intérêt du pays, que les