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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 2.1881(1883)

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Heft 1
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Vidal-Bey: Note sur l'enseignement supérieur au Japon
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https://doi.org/10.11588/diglit.12753#0123
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Le plan de cet enseignement diffère très peu, comme
on le voit, de celui qui était suivi précédemment, et
que nous avons eu l'honneur d'exposer à l'Institut
l'année dernière.

Quoique le temps consacré à l'étude des lois anglai-
ses soit considérable, le professeur ordinaire ne fait
qu'un petit nombre de leçons. Elles portent spéciale-
ment sur les points pour lesquels il n'a pu mettre entre
les mains des élèves un ouvrage convenable. Les livres
adoptés pour l'enseignement sont ceux de Black-
stone, Broom, Smith, Pollock, Stephen, Warton,
Wheaton et Maine.

En général, les élèves étudient seuls. Les professeurs
adjoints expliquent et commentent les textes, puis ils
interrogent les élèves.

Quant au droit français, l'enseignement a pour base
l'explication orale des Codes.

A la Faculté de Droit, comme dans les autres Facultés
de l'Université de Tokio,les programmes pour les exa-
mens annuels ne portent que sur un nombre limité de
questions déterminées.

Ainsi, pendant l'année scolaire qui nous occupe, les
élèves de quatrième année de l'Ecole de Droit devaient
être en état de répondre à :

8 questions sur la jurisprudence";

10 » les assurances maritimes ;

10 » le droit privé international ;

10 » le droit public international ;

10 » les ventes ;
6 » les lettres de change ;

16 » le droit maritime ;
 
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