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— 178 -

L'Egypte, aussi loin que nous puissions remonter
dans son histoire, était un pays parfaitement civilisé,
ayant une organisation régulière et définitive, et dont
les origines nous échappent complètement.

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M. Guigon Bey lit une note sur l'utilisation industrielle
de la chaleur solaire. Il fait un historique complet de la
question, et cite spécialement les travaux de M. Ericson
et de M. Mouchot. Il parle ensuite des expériences faites
à la dernière exposition universelle de Paris, des modi-
fications apportées par M. Pifre à l'appareil Mouchot,
et enfin d'ohservations faites récemment au Caire et à
Alexandrie.

Il estime que la quantité de chaleur utilisable, par
minute et par mètre de surface horizontale, est à
Alexandrie de 7cal 7, en moyenne pour toute l'année. Au
Caire, il estime que l'on peut avoir 10 caL 73, en avril;
12 cal- 76 en mai; 13 caL 11, en juin; et 12 cal- 64, en
juillet.

M. Guigon Bey pense que, pour obtenir une force
effective d'un cheval-vapeur, il faudrait que le réflec-
teur de l'appareil eût une surface de 20 mètres carrés
au moins. La dépense pour élever l'eau avec un appa-
reil solaire serait plus grande que si l'on faisait usage
d'une machine à vapeur ordinaire (*).

(*) Cette communication ayant été déjà publiée in extenso, depuis sa lecture, dansl'An-
riuaire de la Société des anciens élèves des Ecoles d'arts et métiers pour l'année 1881,
n'a pu être reproduite dans le Bulletin de l'Institut.
 
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