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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 3.1882(1883)

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Heft 1
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Vidal-Bey: De l'instruction publique en Cochinchine
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https://doi.org/10.11588/diglit.12754#0020
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— 12 —

et contenant 1.846 élèves ; soit en moyenne, plus
de 6 professeurs et 123 élèves par école, et moins
de 20 élèves pour chaque professeur.

Pour les filles, à la même époque, il y avait 35 écoles
primaires supérieures, 66 institutrices européennes,
35 annamites et 1.501 élèves; soit environ 3 institutrices
et 43 élèves par école, et 15 élèves pour une institu-
trice.

Les écoles de second degré portent le nom d'écoles
de caractères français. Il existait, en 1881, pour les gar-
çons 530 de ces écoles, avec 571 maîtres, et 16.077
élèves, soit 28 élèves pour un professeur.

Pour les filles, il y avait 16 écoles du même degré,
18 institutrices, et 1.112 élèves, soit 62 élèves par insti-
tutrice.

Enfin, au degré inférieur sont les écoles dites de
caractères annamites, sur lesquelles on ne possède que
des renseignements approximatifs.

Il y aurait 599 écoles de ce genre, avec 607 maîtres
et 8.706 élèves; soit 14 à 15 élèves pour un maître.

En résumé, il résulte des statistiques officielles que
le nombre des enfants qui reçoivent l'instruction est
de 29.242, soit 2 °/0 du chiffre total de la population.
En Egypte, la proportion n'est guère plus élevée, et
cependant depuis bien longtemps on a ouvert des
écoles de tous les degrés ; tout le monde est animé du
désir de voir l'instruction se développer, et on le pro-
clame hautement.

Les résultats indiqués ci-dessus ont été obtenus dans
un pays qui, il y a vingt ans, était complètement bar-
 
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