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monnaies d'une ville nous enseigne tous les change-
ments qu'elle aurait subis, les gouverneurs qui s'y
sont succédé, et la durée des dynasties indépendantes
qui y ont réussi à secouer le joug. Une série de mon-
naies d'une dynastie nous enseigne toute son histoire.
Enfin, la numismatique musulmane nous aide à cor-
riger les erreurs qui ont pu se glisser dans l'histoire
écrite, et à en remplir les lacunes.
La lecture des légendes portées sur de rares pièces
inédites, qui se présentent de temps à autre aux nu-
mismates, nous offrent quelquefois des difficultés, à
première vue insurmontables, et des contrariétés pres-
qu'inexplicables. Mais les recherches dans les archives
de l'histoire arabe finissent par nous aider à résoudre
les problèmes les plus difficiles.
Ma collection de monnaies coufiques contient plu-
sieurs pièces qui m'ont intrigué, mais par des recherches
dans les ouvrages des historiens arabes, mes per-
plexités ont disparu. Je me propose de vous en décrire
deux à cette occasion.
La première pièce que je vous soumets est un dinar
de l'an 526 de l'hégire, frappé à Alexandrie par Abd-
al-Mejîd, Abou-l-Meimoun. Poids 4.4015 grammes.
Revers, dans un petit cercle :
4jj» jut Le serviteur
-sJ,, et ami de Dieu.
monnaies d'une ville nous enseigne tous les change-
ments qu'elle aurait subis, les gouverneurs qui s'y
sont succédé, et la durée des dynasties indépendantes
qui y ont réussi à secouer le joug. Une série de mon-
naies d'une dynastie nous enseigne toute son histoire.
Enfin, la numismatique musulmane nous aide à cor-
riger les erreurs qui ont pu se glisser dans l'histoire
écrite, et à en remplir les lacunes.
La lecture des légendes portées sur de rares pièces
inédites, qui se présentent de temps à autre aux nu-
mismates, nous offrent quelquefois des difficultés, à
première vue insurmontables, et des contrariétés pres-
qu'inexplicables. Mais les recherches dans les archives
de l'histoire arabe finissent par nous aider à résoudre
les problèmes les plus difficiles.
Ma collection de monnaies coufiques contient plu-
sieurs pièces qui m'ont intrigué, mais par des recherches
dans les ouvrages des historiens arabes, mes per-
plexités ont disparu. Je me propose de vous en décrire
deux à cette occasion.
La première pièce que je vous soumets est un dinar
de l'an 526 de l'hégire, frappé à Alexandrie par Abd-
al-Mejîd, Abou-l-Meimoun. Poids 4.4015 grammes.
Revers, dans un petit cercle :
4jj» jut Le serviteur
-sJ,, et ami de Dieu.