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l'entrée de la pyramide. La chambre est vide, sans
inscriptions, sans sarcophage : deux graffiti à l'encre,
tracés sur une des pierres du couloir, prouvent que l'on
pouvait pénétrer librement dans la pyramide vers la
xxe dynastie. Plusieurs mastabas du voisinage, ou-
verts l'un après l'autre, étaient inachevés. De tout ce
qu'on a pu voir, il résulte que les travaux ont été brus-
quement interrompus à la mort du roi, quand la
pyramide n'était pas encore achevée à l'intérieur.
Partout sur son passage, M. Maspero s'est appliqué
à l'exploration de localités laissées jusqu'à présent en
dehors du cercle de ses opérations ; Berchèh, Meshéïkh,
Kafr-es-Saïad, etc. A Kouft, il a relevé, outre le plan
des fortifications romaines, un certain nombre d'ins-
criptions bilingues grecques et égyptiennes ; à Gous,
des inscriptions grecques et coptes. Il a rapporté deces
courses, outre des monuments curieux, d'époque pha-
raonique, les éléments d'un musée gréco-byzantin qui
manquaient à la riche collection de Boulaq.
l'entrée de la pyramide. La chambre est vide, sans
inscriptions, sans sarcophage : deux graffiti à l'encre,
tracés sur une des pierres du couloir, prouvent que l'on
pouvait pénétrer librement dans la pyramide vers la
xxe dynastie. Plusieurs mastabas du voisinage, ou-
verts l'un après l'autre, étaient inachevés. De tout ce
qu'on a pu voir, il résulte que les travaux ont été brus-
quement interrompus à la mort du roi, quand la
pyramide n'était pas encore achevée à l'intérieur.
Partout sur son passage, M. Maspero s'est appliqué
à l'exploration de localités laissées jusqu'à présent en
dehors du cercle de ses opérations ; Berchèh, Meshéïkh,
Kafr-es-Saïad, etc. A Kouft, il a relevé, outre le plan
des fortifications romaines, un certain nombre d'ins-
criptions bilingues grecques et égyptiennes ; à Gous,
des inscriptions grecques et coptes. Il a rapporté deces
courses, outre des monuments curieux, d'époque pha-
raonique, les éléments d'un musée gréco-byzantin qui
manquaient à la riche collection de Boulaq.