DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Rabino, Joseph: De la progression de la dette égyptienne
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12691#0045
- 31 —
Conditions d'unification.
A. — Conversion A. Lst. 38.40 privilégiée 5 % et
Lst. 61.60 unifiée pour chaque Lst. 100 an-
cien emprunt. Unifiée a donné 6 °/o pour 2 '/*
ans, 5 °/o pour six mois et 4 °/o depuis.
B. — Conversion B. Lst. 133.33 unifiée 4% pour
chaque Lst. 100 ancien emprunt. (Ancien
titre remboursé à 80 °/o, le porteur recevant
en échange de l'Unifiée au cours de 60.)
C. — Conversion B.
U. — Remboursé 1874.
E. — Conversion B.
F. — Conversion A.
G. — Lst. 100 échangées pour Lst. 100 Daïra. Intérêt
3 '/•» ans 5 %, depuis 4 %.
H. — Conversion A.
Nous voyons par ce tableau que, dans l'espace de
onze ans, le Gouvernement khédivial emprunta du pu-
blic une somme de Lst. 56,109,108 au moyen d'émis-
sions de titres d'une valeur de Lst. 68,496,460 et que
depuis 1862 jusqu'à l'unification, il remboursa Lst.
16,847,440 de dette.
Mais aucun État, quelle que fût sa richesse, n'eût
pu supporter le fardeau écrasant d'une dette consoli-
dée, grevée d'intérêts variant entre 7 1/2 et 10 et
de charges d'amortissements d'une exagération intolé-
rable, sans parler d'une dette flottante bien plus
onéreuse encore. Ainsi la Turquie, le Pérou et autres
États ayant suspendu leurs payements, le pactole de
Conditions d'unification.
A. — Conversion A. Lst. 38.40 privilégiée 5 % et
Lst. 61.60 unifiée pour chaque Lst. 100 an-
cien emprunt. Unifiée a donné 6 °/o pour 2 '/*
ans, 5 °/o pour six mois et 4 °/o depuis.
B. — Conversion B. Lst. 133.33 unifiée 4% pour
chaque Lst. 100 ancien emprunt. (Ancien
titre remboursé à 80 °/o, le porteur recevant
en échange de l'Unifiée au cours de 60.)
C. — Conversion B.
U. — Remboursé 1874.
E. — Conversion B.
F. — Conversion A.
G. — Lst. 100 échangées pour Lst. 100 Daïra. Intérêt
3 '/•» ans 5 %, depuis 4 %.
H. — Conversion A.
Nous voyons par ce tableau que, dans l'espace de
onze ans, le Gouvernement khédivial emprunta du pu-
blic une somme de Lst. 56,109,108 au moyen d'émis-
sions de titres d'une valeur de Lst. 68,496,460 et que
depuis 1862 jusqu'à l'unification, il remboursa Lst.
16,847,440 de dette.
Mais aucun État, quelle que fût sa richesse, n'eût
pu supporter le fardeau écrasant d'une dette consoli-
dée, grevée d'intérêts variant entre 7 1/2 et 10 et
de charges d'amortissements d'une exagération intolé-
rable, sans parler d'une dette flottante bien plus
onéreuse encore. Ainsi la Turquie, le Pérou et autres
États ayant suspendu leurs payements, le pactole de