DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Artin Pascha, Yacoub: Signes employés dans la comptabilité copte en Égypte pour la transcription des fractions
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jusqu'à la fin du siècle dernier, ne cessèrent, par
les guerres et les révolutions dont ils furent les
causes, d'enrayer la culture intellectuelle, en empê-
chant l'étude, l'avancement et la vulgarisation des
sciences, des lettres et des arts, dans tout l'orient
du bassin de la Méditerranée, et par conséquent en
Egypte.
Il serait trop long de développer ici cette thèse.
Elle est d'ailleurs trop connue par ceux qui ont
étudié le développement de la civilisation des peuples
dans l'histoire, et surtout en ce qui regarde l'Orient
en général.
Quant au cas particulier de l'Egypte, son histoire
si mouvementée depuis la conquête d'Alexandre, et les
relations que nous possédons des historiens, chroni-
queurs et voyageurs orientaux et occidentaux qui
l'ont visitée, depuis ces temps reculés jusqu'à nos
jours, suffisent pour établir qu'à partir du XVe siècle
la vie intellectuelle s'est retirée définitivement de
ce pays, sous la même influence que partout en
Orient.
Il serait également trop long de passer en revue
les usages que la pénétration, si je puis m'exprimer
ainsi, de la civilisation européenne, depuis le com-
mencement du siècle, nous oblige à abandonner pour
adopter ce qu'elle nous offre.
Qu'il nous suffise de rappeler: que l'année solaire
grégorienne, qui depuis 1875 a remplacé, officiel-
lement, l'année solaire copte, n'est qu'une rectifi-
cation de l'année solaire julienne, qui, elle-même,
a été une copie de l'année copte, moins simple, moins
jusqu'à la fin du siècle dernier, ne cessèrent, par
les guerres et les révolutions dont ils furent les
causes, d'enrayer la culture intellectuelle, en empê-
chant l'étude, l'avancement et la vulgarisation des
sciences, des lettres et des arts, dans tout l'orient
du bassin de la Méditerranée, et par conséquent en
Egypte.
Il serait trop long de développer ici cette thèse.
Elle est d'ailleurs trop connue par ceux qui ont
étudié le développement de la civilisation des peuples
dans l'histoire, et surtout en ce qui regarde l'Orient
en général.
Quant au cas particulier de l'Egypte, son histoire
si mouvementée depuis la conquête d'Alexandre, et les
relations que nous possédons des historiens, chroni-
queurs et voyageurs orientaux et occidentaux qui
l'ont visitée, depuis ces temps reculés jusqu'à nos
jours, suffisent pour établir qu'à partir du XVe siècle
la vie intellectuelle s'est retirée définitivement de
ce pays, sous la même influence que partout en
Orient.
Il serait également trop long de passer en revue
les usages que la pénétration, si je puis m'exprimer
ainsi, de la civilisation européenne, depuis le com-
mencement du siècle, nous oblige à abandonner pour
adopter ce qu'elle nous offre.
Qu'il nous suffise de rappeler: que l'année solaire
grégorienne, qui depuis 1875 a remplacé, officiel-
lement, l'année solaire copte, n'est qu'une rectifi-
cation de l'année solaire julienne, qui, elle-même,
a été une copie de l'année copte, moins simple, moins