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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 10.1889(1890)

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Nr. 1
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Grébaut, Eugène: Fouilles de Louqsor
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https://doi.org/10.11588/diglit.12691#0363
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— 328 —

chapelle où le culte du Christ avait remplacé celui
d'Ammon-Rà, le roi des dieux, que les Égyptiens y
avaient adoré durant plusieurs milliers d'années.

De siècle en siècle, maisons détruites et bâtisses
nouvelles se superposèrent. En 1881, lorsque M. Mas-
pero conçut le projet de le déblayer, le temple était
à peu près rempli. A l'Est surtout les décombres mon-
taient jusqu'aux architraves,à quinze mètres au dessus
du sol antique. Des constructions modernes reposaient
sur les terrasses du sanctuaire.

On savait qu'Aménophis III avait commencé la
construction, vers le XVIIe siècle de notre ère, aux
belles époques de la XVIIIe dynastie, et de l'apogée
de la puissance égyptienne ; que Eamsès II avait
terminé le travail, deux cents ans plus tard. Le doc-
teur Henri Brugsch avait publié la liste des noms
qui couvre les soubassements du petit sanctuaire
reconstruit par Alexandre II. Le vicomte de Rougé
avait déblayé en partie les pylônes pour copier le
poème où Ramsès II raconte sa campagne au Nord
de la Syrie. La presque totalité des inscriptions restait
enfouie, le plan du temple n'était pas déterminé exac-
tement.

Une souscription ouverte par le Journal des Débats
lui fournissant les premiers fonds, M. Maspero com-
mença la difficile entreprise du déblai de Louqsor.

Après les expropriations et les démolitions, on aban-
donna la place aux chercheurs de sebakh qui des-
cendirent de plusieurs mètres le niveau des décombres.

Ce procédé économique nous fit défaut dès le
printemps de 1887. Le sebakh était enlevé, on arrivait
 
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