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s'ulcèrent et laissent suinter de la matière séro-pu-
rulente. La peau malade s'hypertrophie, d'autres
papules ne s'ulcèrent pas et l'ulcère, quand il existe,
est rond et superficiel. La cicatrisation commence
par la périphérie. Cette affection est tenace ; j'en ai
vu un cas dont la durée a été de 13 ans environ.
Le bouton du Nil n'est autre chose que le furoncle
qui atteint les indigènes et surtout les étrangers pen-
dant la crue du Nil. Il siège généralement à la
figure.
Le Hamou-el-Nil est une éruption vésiculaire qui
paraît aussi sur l'enveloppe cutanée pendant l'inon-
dation du Nil.
L'aspect du bouton d'Egypte peut le laisser con-
fondre avec ceux de Biskra, de Delhi et d'Alep. Mais,
il se distingue de celui de Biskra en ce que ce dernier
commence par un tubercule, son épiderme se soulève ■
en écailles qui se détachent.
Le tubercule s'ulcère ; ensuite l'ulcération attaque
le derme et elle est limitée par des bords frangés,
coupés à pic et comme gauffrés.
Le bouton de Delhi commence par une légère dé-
mangeaison, suivie d'une tache rouge qui surgit au
milieu et se couvre de pellicules épidermiques, puis
la peau s'enflamme, devient luisante ; au centre ap-
paraît un point jaune qui s'ulcère et donne du pus ;
plus tard, le fond de cet ulcère se couvre de bourgeons
fougueux, qui saignent facilement, enfin la cicatrisa-
tion commence par le milieu.
Le bouton d'Alep débute par un tubercule qui, au
bout de 4 à 5 mois, se ramollit et s'ulcère. En ce
s'ulcèrent et laissent suinter de la matière séro-pu-
rulente. La peau malade s'hypertrophie, d'autres
papules ne s'ulcèrent pas et l'ulcère, quand il existe,
est rond et superficiel. La cicatrisation commence
par la périphérie. Cette affection est tenace ; j'en ai
vu un cas dont la durée a été de 13 ans environ.
Le bouton du Nil n'est autre chose que le furoncle
qui atteint les indigènes et surtout les étrangers pen-
dant la crue du Nil. Il siège généralement à la
figure.
Le Hamou-el-Nil est une éruption vésiculaire qui
paraît aussi sur l'enveloppe cutanée pendant l'inon-
dation du Nil.
L'aspect du bouton d'Egypte peut le laisser con-
fondre avec ceux de Biskra, de Delhi et d'Alep. Mais,
il se distingue de celui de Biskra en ce que ce dernier
commence par un tubercule, son épiderme se soulève ■
en écailles qui se détachent.
Le tubercule s'ulcère ; ensuite l'ulcération attaque
le derme et elle est limitée par des bords frangés,
coupés à pic et comme gauffrés.
Le bouton de Delhi commence par une légère dé-
mangeaison, suivie d'une tache rouge qui surgit au
milieu et se couvre de pellicules épidermiques, puis
la peau s'enflamme, devient luisante ; au centre ap-
paraît un point jaune qui s'ulcère et donne du pus ;
plus tard, le fond de cet ulcère se couvre de bourgeons
fougueux, qui saignent facilement, enfin la cicatrisa-
tion commence par le milieu.
Le bouton d'Alep débute par un tubercule qui, au
bout de 4 à 5 mois, se ramollit et s'ulcère. En ce