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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 10.1889(1890)

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Nr. 2
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Sickenberger, Ernst: Les plantes égyptiennes d'Ibn el Beïthar
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https://doi.org/10.11588/diglit.12691#0491
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— 36 -

de celles-ci sont plus courtes, un peu plus larges et que
les tiges ont les nœuds plus rapprochés, molles et angu-
leuses, de plus, contrairement à l'autre plante, elle s'étale
à la surface de la terre. Elle croît abondamment sur les
rives du Nil, en Egypte, où on lui donne le nom que nous
avons dit ».

Un autre l'indique comme une variété de\aLtjsimac/iie.
11 n'y a pas d'autre plante en Egypte, qui s'accorde à cette
description qui la Veronica anagallis, de Linné et la
Veronica anagalloides Gussone.

N° 1946 jj.-.C.-T'KESANTHION

Ibn el Beïthar dit l'avoir vue en Egypte aux environs de
Galioub dans un étang en avant de la ferme qui est au
Sud des routoirs à lin. On est d'accord maintenant pour
l'identification au Xanthium antiquorum (Wallroth).

N° 2005 >J Lebakh

« J'ai appris d'un homme bien informé, dit Abou Hanifa,
qu'à Ensina, ville du Saïd nommée ville des Magiciens,
existait un arbre que l'on rencontrait isolément dans
quelques villages, qu'il avait le nom de £J la taille du
platane, et portait un fruit vert, pareil à une datte, très
doux, mais désagréable au goût et bon contre les maux
de dents».

Dioscorides : «Persea, c'est un arbre que l'on trouve en
Egypte. Il porte un fruit comestible. Il croit particulière-
ment dans les environs du Saïd (Haute-Egypte) ».

D'après El Israïly, son fruit a une astringence prononcée.
D'après M. de Sacy, dans sonAbdullatlf, « le Lebakh des
anciens qu'il a reconnu être la Persea du Dioscorides,
commençait à devenir rare en Egypte sous Arcade et
 
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