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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 10.1889(1890)

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Nr. 2
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Sickenberger, Ernst: Les plantes égyptiennes d'Ibn el Beïthar
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https://doi.org/10.11588/diglit.12691#0493
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Egypte. Au Fayoum croit encore aujourd'hui comme seule
plante, ayant des rapports étroits avec les Tragopogon Je
Geropogon glaber (Linné). Elle ressemble tellement à un
Tragopogon que l'on ne peut la distinguer qu'en l'exami-
nant attentivement ; aussi je n'hésite pas à prendre le
d'Ibn el Beïthar, quant à la plante du Fayoum,
pour le Geropogon glaber (Liuné).

N° 2088 >.|jbu Methnan akhr

« Cette plante est nommé Methnan en Egypte et sur les
cotes de Syrie. On emploie son écorce pour faire des licous
aux bêtes de somme, surtout à Ghazza et à Daroun, où elle
croît abondamment dans les sables ».

Selon El RÏhld, c'est un végétal qui s'épanouit enlargeur,
dont les feuilles sont très minces, les rameaux pareils à des
mèches, la fleur petite et jaunâtre, le fruit dur et petit res-
semblant à une graine d'ortie, contenu dans des petites
capsules, qui renferment chacune deux graines. (Leclerc
n'a pas déterminé cette plante). Tout cela s'accorde très
bien avec la Thgmelœa, hirsuta (Endlicher), qui porte
encore actuellement en Egypte le nom de Methnan.
 
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