est plus complet ; 4° enfin, la matière organique sohible du
sol est un aliment indispensable à certaines espèces végé-
tales, et pour la confirmation de cette dernière hypothèse,
l'auteur relate l'expérience de la végétation de deux bet-
teraves à sucre cultivées, l'une dans une terre riche en
matières organiques, pesant 730 grammes et renfermnant
61 grammes 60 de sucre, et l'autre dans une terre pauvre
en humus, mais additionnée d'engrais soluble, nitrates,
phosphates, etc., qui ne pesait plus que 165 grammes et
ne contenait plus que 10 grammes 12 de sucre.
JEn résumé : 1° Une terre épuisée par la culture est sur-
tout appauvrie en matière organique, ce qui résulte de la
diminution du carbone qu'on y rencontre ; 2° la matière
organique soluble doit faire partie des éléments de certaines
plantes conjointement avec les nitrates, phosphates, etc. ;
3° c'est à l'absence de la matière organique dans les terres
appauvries par la culture sans engrais qu'il faut attribuer
la faiblesse des récoltes qu'elles fournissent, quand bien
même tous les autres éléments, potasse, acide phosphori-
que, chaux, etc., s'y rencontrent avec abondance.
M. Ventre bey ajoute, enfin, que si ces conclusions sont
vraies à la latitude de Grignon, sous le climat de Seine-
et-Oise, elles doivent s'appliquer avec bien plus de raison,
et d'une façon générale, à l'Egypte, dans cet air sec, em-
brasé, sous ce soleil chaud, brûlant, dans ce pays où la
combustion, destruction de l'humus ou matière organique
du sol, ne peut être que plus active, et où, à cette destruc-
tion naturelle, vient encore s'ajouter celle résultant des
pratiques agricoles, qui ont fait l'objet des précédentes
communications de l'auteur.
sol est un aliment indispensable à certaines espèces végé-
tales, et pour la confirmation de cette dernière hypothèse,
l'auteur relate l'expérience de la végétation de deux bet-
teraves à sucre cultivées, l'une dans une terre riche en
matières organiques, pesant 730 grammes et renfermnant
61 grammes 60 de sucre, et l'autre dans une terre pauvre
en humus, mais additionnée d'engrais soluble, nitrates,
phosphates, etc., qui ne pesait plus que 165 grammes et
ne contenait plus que 10 grammes 12 de sucre.
JEn résumé : 1° Une terre épuisée par la culture est sur-
tout appauvrie en matière organique, ce qui résulte de la
diminution du carbone qu'on y rencontre ; 2° la matière
organique soluble doit faire partie des éléments de certaines
plantes conjointement avec les nitrates, phosphates, etc. ;
3° c'est à l'absence de la matière organique dans les terres
appauvries par la culture sans engrais qu'il faut attribuer
la faiblesse des récoltes qu'elles fournissent, quand bien
même tous les autres éléments, potasse, acide phosphori-
que, chaux, etc., s'y rencontrent avec abondance.
M. Ventre bey ajoute, enfin, que si ces conclusions sont
vraies à la latitude de Grignon, sous le climat de Seine-
et-Oise, elles doivent s'appliquer avec bien plus de raison,
et d'une façon générale, à l'Egypte, dans cet air sec, em-
brasé, sous ce soleil chaud, brûlant, dans ce pays où la
combustion, destruction de l'humus ou matière organique
du sol, ne peut être que plus active, et où, à cette destruc-
tion naturelle, vient encore s'ajouter celle résultant des
pratiques agricoles, qui ont fait l'objet des précédentes
communications de l'auteur.