NOTE
SUR
TROIS CARTES PTOLÉMAIQUES
DE
L'AFRIQUE SEPTENTRIONALE. L'EGYPTE ET LA SYRIE
PAR
M. Gope Whitehouse
Dans la séance du mois de mai 1891, j'avais déjà soumis trois
cartes à l'examen de MM. les membres de l'Institut. La première
est la plus ancienne du monde. Elle date de l'époque du roi Seti I
et peut être probablement reléguée à la neuvième année de son
règne, soit à 1357 av. J.-G.
Cette carte est la reproduction d'un papyrus du musée de Turin,
et représente un plan horizontal d'une partie du pays montagneux
à l'est du Nil, probablement tout près de Radasieh ou de Hamamat,
ou entre Koptos et Bérénice, ou encore dans le Ouadi-Abbas.
Cette carte est importante à cause des mines d'or qu'elle men-
tionne. L'étendue du gîte aurifère, les chemins et voies de commu-
nications, des magasins, des maisons et des puits y sont notés avec
une lucidité parfaite. Les noms hiéroglyphiques, avec des inscrip-
tions et des symboles y sont aussi représentés, mais, malheureu-
sement, les noms du lieu TI 00 01, donnés dans une espèce de
monogramme de signes phonétiques embrouillés, n'ont pas, jusqu'à
présent, permis leur identification avec des lieux conuus. La grande
route qui conduit à la mer Rouge, parsemée de coquilles sur le
papyrus, est nommée Tipamat, mais le déterminatif indique que
le mot est le nom d'un homme. Après 3,200 ans, le gouvernement
égyptien a vu cette région explorée de nouveau par le savant
directeur de l'Administration des Télégraphes,
SUR
TROIS CARTES PTOLÉMAIQUES
DE
L'AFRIQUE SEPTENTRIONALE. L'EGYPTE ET LA SYRIE
PAR
M. Gope Whitehouse
Dans la séance du mois de mai 1891, j'avais déjà soumis trois
cartes à l'examen de MM. les membres de l'Institut. La première
est la plus ancienne du monde. Elle date de l'époque du roi Seti I
et peut être probablement reléguée à la neuvième année de son
règne, soit à 1357 av. J.-G.
Cette carte est la reproduction d'un papyrus du musée de Turin,
et représente un plan horizontal d'une partie du pays montagneux
à l'est du Nil, probablement tout près de Radasieh ou de Hamamat,
ou entre Koptos et Bérénice, ou encore dans le Ouadi-Abbas.
Cette carte est importante à cause des mines d'or qu'elle men-
tionne. L'étendue du gîte aurifère, les chemins et voies de commu-
nications, des magasins, des maisons et des puits y sont notés avec
une lucidité parfaite. Les noms hiéroglyphiques, avec des inscrip-
tions et des symboles y sont aussi représentés, mais, malheureu-
sement, les noms du lieu TI 00 01, donnés dans une espèce de
monogramme de signes phonétiques embrouillés, n'ont pas, jusqu'à
présent, permis leur identification avec des lieux conuus. La grande
route qui conduit à la mer Rouge, parsemée de coquilles sur le
papyrus, est nommée Tipamat, mais le déterminatif indique que
le mot est le nom d'un homme. Après 3,200 ans, le gouvernement
égyptien a vu cette région explorée de nouveau par le savant
directeur de l'Administration des Télégraphes,