Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 3.1892(1893)

DOI Artikel:
Mayer-Eymar, Karl: L' oasis de Moeleh
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12564#0055

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
ne cet étage en Egypte, vu l'horizontalité des assises et le relief
souvent accentué du pays. Il devient dès lors nécessaire d'aborder,
comme introduction à notre étude, la constitution normale de
l'étage parisien, en faisant du même coup ressortir et la netteté de
ses nombreuses divisions et le fait, à un haut degré remarquable,
de leur parfaite correspondance dans des contrées aussi éloignées
que le sont les environs du Caire et ceux de Paris.

Grâce à la loi cosmique qui a présidé à la délimitation des étages,
le Parisien, des sept étages nummultiques de beaucoup le plus
répandu et le plus riche en fossiles, est, lui aussi, formé par deux
sous-étages, que, pour plus de brièveté, nous nommerons Parisien I
et Parisien II. Or, fait remarquable et dont l'explication ne nous
est pas encore donnée, il se trouve qu'aussi bien dans le bassin de
la Seine que dans celui du Nil, chacun de ces deux sous-étages se
décompose en cinq sssi es, distinguées entre elles par des nuances
de roche et de faune presque toujours faciles à saisir. En effet,
Messieurs, à la glaucome grossière (Parisien I, a) du bassin de
Paris correspond à merveille le ça'cairé silicieux. glauconieux lui
aussi, de la base du Mokattam et des Pyramides de Ghizeh. Vis-à-
vis ensuite du banc rempli de Nummulina lœoigata (le Parisien
I, b), répandu de Paris à Bruxelles, se dressent en Egypte les gros
bancs du NwMmuUnâ Ghizehensis et variétés. Au Parisien I, c,
du bassin de Paris, plus riche en oursins que les autres assisses,
correspond dès lors nécessairement la pierre blanche tendre, dite
pierre à bâtir, du Mokattam etc,, particulièrement riche, elle aussi
en Echinides d'espèces variées. Viennent ensuite, comme Pari-
sien I, d, les couches dites de Damëry, développées et riches en
Gastropodes en Champagne, couches nettement représentées au
Mokattam par les bancs blancs tout-à-coup siliceux, dans lequelles
les mollusques abondent. Et le sous-étage se termine, d'un côté, en
Champagne, par l'assise dite banc royal {Parisien I, e), à peine
distincte par sa cimentation et sa pauvreté des assises sous-jacentes
plus friables; de l'autre, en Egypte, par des couches plus tendres,
plus schisteuses, moins riches en fossiles, elles aussi et caractérisées
vers le haut par de grosses tiges de plantes marines en forme de
cornes, d'où le nom de « Hœrner-Schichten » que leur a donne
M. Schweinfurth.
 
Annotationen