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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 3.1892(1893)

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Mayer-Eymar, Karl: L' oasis de Moeleh
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https://doi.org/10.11588/diglit.12564#0056

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- 46 —

Quoique, il faut bien l'avouer, moins bien prononcée que chez la
première série, la division du Parisien supérieur en cinq assises
principales paraît, elle aussi, être, de part et d'autre, fondée dans
la nature et le parallélisme de chacun de ces dépôts in bassin de
Paris avec le numéro correspondant dans le bassin du Caire, chose
dès lors difficile à nier. Voici donc quel semble être, à cette heure,
la coordination de ces cinq sortes de sédiments du Parisien
supérieur.

Au sable marin rose de la Champagne (Boursault, Damery,
Fleury, Hermonville. etc.), le Parisien II a correspond d'abord à
souhait à la marne gypseuse multicolore, à bancs de grès blanc
rosàtre ou brun violet qui, au Mokattam, débute par la couche de
terre ocracée appelée « Taflé ». De même ensuite que, dans le
bassin de Paris, succèdent à ce premier dépôt, les marnes vertes,
d'eau saumàtre et le calcaire d'eau douce dit de Provins, qui en est
la prolongation (Parisien II b,) de même se place en Egypte, sur
les marnes du Taflé, un gros banc plus solide, plus ou moins
gréseux, caractérisé en maint endroit par l'abondance des Plica-
tules et des Turriteiles qu'il renferme, toujours au moins par la
richesse de sa faune. Tandis encore que les marnes vertes de Paris
sont recouvertes par de nouvelles couches marines, le banc marin
du bas de l'Aisne de M. Michelot, mon Parisien II, c, les couches
à Plicatules d'Egypte sont, à leur tour, surmontées par de nouvelles
marnes multicolores et gypseuses (marnes, soit dit en passant, dont
l'imperméabilité adonné lieu à la source du Mokattam dite fon-
taine de Moïse). De même, enfin, que dans le bassin de Paris, la
seconde série du Parisien se termine par les caillasses (1) coquillières
{le Parisien II, d) et les caillasses sans coquilles {le Parisien
II, e), le Parisien d'Egypte compte, au-dessus des marnes supé-
rieures, d'abord le calcaire gréseux brunâtre ou rosàtre des hauteurs
du Mokattam, calcaire bondé de fossiles à la fontaine de Moïse et
au centre du Ouadi-el-Tih, comme, à ce que je présume, d'après les
notices de M. Schweinfurth, dans les collines à l'ouest de Dimé du
Qéroun, puis, au moins au Ouadi-el-Tih, sinon dans les collines de
Dimé, des couches blanchâtres, marno-terreuses, dans lesquelles se

(l) Calcaire à concrétions siliceuses.
 
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