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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 3.1892(1893)

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Mayer-Eymar, Karl: L' oasis de Moeleh
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https://doi.org/10.11588/diglit.12564#0061

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sur cinq mètres, une marne jaunâtre plus sableuse, pétrie de petites
Nummulines et l'assise se termine par un mètre environ d'une
marne jaune grisâtre, riche, sur certains points surtout, en Ostrea
Gumbeli. Partout, du reste, cette dernière couche se montre très
fournie de fossiles variés, d'une conservation souvent parfaite,
parmi lesquels dominent de beaucoup les bivalves de fond vaseux et
rocheux, les Huîtres (dont plusieurs espèces nouvelles, de forme
étonnante, les Peignes (le Pecten Moélehensis, tout particulier),
plusieurs espèces de Vulselles, entre autres la belle Vulsellachami-
for mis, etc., tandis que les Gastropodes, les Oursins et les Coraux
se trouvent relégués au second et au troisième plan.

Parmi les Gastropodes, il faut citer, avant tout, la coquille
curieuse nommée Vêlâtes Schmideli, si abondante, mais toujours
à l'état de moule dans le Parisien I, a du Mokattam, puis le beau
Cerithium fodicatum, des Pyrénées et des Alpes, enfin de char-
mantes petites espèces des genres Pleurototna, Borsonia, Fusas,
Rostellaria, etc,, etc. Or, Messieurs, comme cette couche fossilière
se prolonge d'un bout à l'autre des falaises et des rochers de Moéleh.
c'est-à-dire sur peut-être vingt kilomètres, vous voyez quel beau
champ d'exploitation elle offre au collectionneur. Cependant et quoi
qu'en dise M. Schweinfurth, si cette réunion de fossiles plus ou
moins détachés est, en effet, admirable, elle est, il faut bien le dire,
loin d:être le phénix des faunes du Parisien d'Egypte. En effet, elle
est assez pauvre en espèces et je ne crois pas y avoir trouvé plus de
cent de celle-ci dans cinq jours et demi de recherches. Or, qu'est
cela en comparaison des faunes du Parisien I, a, du Mokattam et
du Parisien I, d du Mokatlam, du Ocradi el Tih et des environs
de Hélouan, riches, elles, de plusieurs centaines d'espèces et d'indi-
vidus extrêmement abondants. Et s'il est vrai qu'ici les échantillons
sont plus rarement d'une conservation satisfaisante, il y a encore
la faune du Parisien II. b, du Birket-el-Qéroun, répandue, elle, sur
plus de quarante kilomètres et brillant entre toutes par la variété
des espèces, par le nombre des individus, non moins que par la
conservation souvent parfaite de ces derniers.

Au-dessus du banc fossilier du Parisien I, c, et par passage
singulièrement brusque, viennent, à Moéleh, se placer quelques
mètres, dix aux maximum il me semble, d'une roche toute nouvelle,
 
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