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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 3.1892(1893)

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Ventre, F.: Essai sur les calendriers égyptiens, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12564#0092

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— 82 —

l'horizon de Mempliis, et que les chronologistes font coïncider avec
le 20 juillet Julien 1322 av. J.-C, et avec le 1er jour de l'année
égyptienne ou ler.Th.ot Correspondant à la position solsticiale du
soleil ; mais l'année égyptienne est supposée, ici, de 365 jours
seulement et la fin de la période tombe en l'an 138 après J.-C, ce
qui donne bien les 1460 années pour la durée totale de la période
que les chronobgistes évaluent ainsi, en admettant simplement un
quart de jour de différence par année, pour le retour des mêmes
coïncidences.

J'ai montré l'année, ou plutôt le cycle du temps, de tout temps
pour ainsi dire, divisé en 36 décades, présidées par 36 constellations
dont Sotbis ([sis dans le ciel) était considérée comme la reine, 18
constellations montantes, 18 constellations descendantes correspon-
dant ainsi aux 360 décans divins du cycle connu, parcouru par le
soleil dans son mouvement apparent ; d'où, probablement, l'origine
des divisions sexagésimales du cercle, du jour, de l'heure, etc.,
connues de toute antiquité, de celles du jour et de la nuit en usage
chez les anciens Egyptiens (comme aujourd'hui dans tout l'Orient),
et, aussi, la création d'un premier calendrier ainsi composé de 36
décades ou 360 jours. La réunion des décans en 12 fois 3 décades ou
30 jours constitua donc la division originaire en mois du calendrier
égyptien ou almanach copte que nous connaissons, répondant aux
12 signes du Zodiaque, aux 12 dieux dont parle Hérodote ; et à ces
12 mois, on ne dût pas tarder d'ajouter quelques jours, sous forme
de petit mois supplémentaire consacré à certaines divinités ou à
la célébration de certaines fêtes dont j'aurai à parler, jours absolu-
ment nécessaires pour fermer le cycle du temps d'après la marche
réelle du soleil.

« L'époque du changement de l'année de 360 jours en l'année
de 365 jours est si ancienne, dit M. Maspero d-ins son Histoire des
peuples de l'Orient, que nous ne saurions lui assigner aucune date
et que les Egyptiens eux-mêmes l'avaient reportée jusque dans les
temps mythiques antérieurs à l'avènement de Ména. »

A ce sujet, permettez-moi aussi de transcrire, en l'accompagnant
ici d'une remarque, ce passage du traité de Iside et Osiride attribué
à Plutarque : « Rhéa (Noutj avant eu un commerce secret avec
Kronos (Seb), le soleil (Râ), qui s'en aperçut, prononça contre elle
 
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