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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 3.1892(1893)

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Ventre, F.: Essai sur les calendriers égyptiens, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12564#0094

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— 84 —

Nul doute que l'astrologie d'abord, l'astronomie ensuite, na-
quirent en Egypte (à l'enc uitre de ce que dit Voltaire, qui fait de
l'astrologie la fille de l'astroa >mie, fille très Jolie d'une mère très-
sage. — On m'opposera peut-être la Chaidée cjmme berceau de la
science des astres, science exacte et science occulte ; ... Je répon-
drai plus loin à cette objec'ion). Aucun pays, en effet, ne se prêtait
mieux à l'établissement de là science des présages, par son climat,
par la pureté de son ciel et par la concordance toujours heureuse
des phases et crues nouvelles du Nil, source de toutes choses maté-
rielles de la vie, avec certains faits astronomiques. Ces faits consis-
taient, soit en des retours réguliers à des p >ints du ciel, toujours
faciles à observer, de l'astre dont Osiris était devenu l'àme et re-
naissant incessa ment sous forme d'Horus, soit en des déplacements
réguliers aussi du soleil par rapport à d'autres astres qui, c trame
Sirius-Sothis Isis, ont fait ensuite l'objet de cultes spéciaux, de céré-
monies ou fêtes bien déterminées, revenant régulièrement à des
ép)ques fixées d'avance.

L'origine des fêtes sol mnelles de Sothis célébrées par les pr.Hres
d'Isis devait, dit M. Maspero, rem mter plus haut que les rois de ta
première dynastie, au temps des Shesou-Hor.

De même que L'art grec, comme l'observe Lepsius, ne serait pas
parvenu à un i prompt dével >ppement si l'Egypte ne lui eût
épargné le soin de p >ser les premiers jalons, de même, dirai-je, les
sciences, Pas'Ton unie en particulier, durent avoir leurs origines
en Egypte, dans les collèges des prêtres ; et c'est là aussi que tous,
les Grecs surtout, vinrent puiser les premières notions de ces
sciences, secrètement, ainsi que nms l'apprend Hérodote.

Du nombre était Pvthagore, que je cite tout particulièrement, à
cause de la provenance égyptienne de certain calendrier que
j'attribue précisément à ce philosophe et dont j'aurai à m'occuper,
dans une deuxième note faisant suite au présent Essai.

On attribue à Hipparque, astronome grec, la découverte de la
précession es équinoxes a la suite de ses observations, faites,
pèndçmt <ieu,v années (126 et 127 avant J.-C), a Rhodes Hippar-
que a pu être !e premier qui ait fait connaître aux Grecs ce mou-
vement rétrograde des points équinoxiaux (sans en donner toutefois
la vraie cause) et qui en ait calculé une valeur assez approchée.
 
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