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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 3.1892(1893)

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Ventre, F.: Essai sur les calendriers égyptiens, [2]: de l'année vague et de quelques nombres mystérieux des anciens Égyptiens
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https://doi.org/10.11588/diglit.12564#0146

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— 136 —

été transformée en année solaire, ou plutôt luni-solaire, l'année
vague que nous connaissons possédant, en effet, un peu de cette
dernière forme (je dois reprendre cette question dans un essai que
j'aurai à vous présenter sur les origines égyptiennes de certains
calendriers).

Quoiqu'il en soit, la provenance bien égyptienne du système
sexagésimal de division du cercle, qui ne peut avoir d'autre base
que celle de l'année solaire elle-même dont la division grossière en
jours reproduit à peu près celle du cercle, doit indubitablement se
confondre avec l'origine du plus ancien calendrier du monde.

L'année, soit solaire, soit sidérale, notée par les anciens prêtres
du vieux culte égyptien, devait alors être observés et relevée par
de bien simples procédés de géométrie pure, au moyen, nous disent
les plus anciens auteurs classiques, de la sphère armillaire, qui a
servi aussi aux observations d'autres peuples primitifs, et c'est sur
ce que nous appelons aujourd'hui l'armille à-armilla (bracelet) sur
l'anneau à'annulus-annus ou (année), que devaient naturellement
être marquées, pour servir de base à la mesure des temps astrono-
miques a comparer, les divisions décimo-sexagésimales, répondant,
dans le Ciel, au système astrologique du culte pratiqué, et qui se
prêtaient si bien aux combinaisons mystérieuses dont je vous ai
parlé.

Il a donc très bien pu se faire qu'il ne fut pas question, tout
d'abord, du tableau (ou almanach) exact du nombre de jours de
l'année (la valeur du jour n'était pas, évidemment, celle à huit
décimales exactes que l'astronomie lui assigne aujourd'hui), et que
la notion, un jour, fût pour les besoins du culte remplacée par
celle un degré d'arc, sans fraction. On comprend dès lors que l'on
ait pu se contenter, à ces époques primitives, d'un calendrier de
360 jours répondant grosso-modo aux 360 degrés de la révolution
annuelle du Soleil, lequel, à son tour, ne dût pas tarder à être aban-
donné.

2° En ce qui concerne les conséquences des applications de
Vannée vague, primitive, à la chronologie égyptienne.

L'année vague de 360 jours, avec ses divisions décimales et sexa-
gésimales, ses diviseurs nombreux, 2, 3, 4, 5, 6, 8/9, 10 etc., etc.,
employée comme unité de mesure du temps dans les calculs compa-
 
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