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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 3.1892(1893)

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Ventre, F.: Essai sur les calendriers égyptiens, [2]: de l'année vague et de quelques nombres mystérieux des anciens Égyptiens
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https://doi.org/10.11588/diglit.12564#0147

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ratifs de certaines époques, plus ou moins écartées, de la chronologie
égyptienne, et -auxquelles cette sorte d'année depuis longtemps
abandonnée peut ne pas se rapporter, représente une unité de
comparaison très commode il est vrai, mais dont l'application en
deçà de certaine limite, ou époque plus ou moins inconnue, ne peut
conduire qu'à des résultats tout à fait incertains ou inexacts.

Cette sorte d'année peut, en effet, servir de commune mesure à
une foule de cycles, c'est-à-dire de périodes de temps composées
d'années, soit agricoles, soit astronomiques, lunaires, solaires, sidé-
rales ; tous cycles, le plus souvent purement théoriques et que,
cependant, avec la meilleure foi du monde, on croit quelquefois
découvrir réellement, soit dans des écrits de rédaction plus ou moins
altérée, soit dans des tableaux et inscriptions souvent grossièrement
sculptés, ou reproduits plus ou moins fidèlement par l'ouvrier, et le
tout plus ou moins bien interprété.

Enfin, en ce qui concerne le calendrier proprement dit.

Les anciens Egyptiens ont connu la vraie valeur de l'année, soit
solaire, soit sidérale. Et la connaissant, il n'y a pas de raison pour
supposer qu'ils n'en aient jamais fait usage. C'est du moins ce qui
résulte nettement des raisonnements, analyses de documents, dis-
cussions et conclusions partielles qui font l'objet de cette note et de
celle qui l'a précédée.

Ils connaissaient aussi la révolution synodique de la Lune, dont
une notion exacte leur était nécessaire pour fixer d'avance les
retours successifs des nouvelles et pleines lunes. (La lune Aah,
représentée sous la figure de Khons enfant, qui est l'Horus de la
triade thébaine, est, en effet, dans les textes en perpétuelle relation
avec les idées de renaissance et de renouvellement) ; d'après la
forme même donnée à l'année solaire, la période au bout de laquelle
les deux années lunaire et solaire revenaient aux mêmes con-
cordances, devait aussi être cjnnue des anciens Egyptiens, bien
avant la prétendue découverte du cycle d'or, attribuée à Méton. —
J'examinerai cette question dans le C3urs d'un Essai sur les origi-
nes égyptiennes de quelques anciens calendriers solaires et
luni-solaires, qu'il me reste à vous présenter, et que j'ai, vu la
température, réservé pour une séance ultérieure, ne voulant pas
trop user aujourd'hui de votre bienveillante attention.

(A suivre).
 
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