Annexe F 3 à la séance du 3 Juin 1892.
NOTICE
SUR
QUELQUES MONNAIES EN ARGENT
FRAPPÉES A OMME DIRMAN
PAR
S- E. Y. ARTIN pacha.
Dans la séance du 4 novembre 1887, j'ai en l'honneur de vous lire
un mémoire sur quelques monnaies du Mahdi Mohammed Ahmed
du Soudan.
Plus tard, dans la séance du 3 mai 1889 j'ai présenté une nouvelle
pièce de monnaie en argent frappée à Omme Dirman
CDmme je n'avais fait que présenter cette pièce intéressante sans
la décrire et que depuis cette séance j'ai eu la bonne fortune de me
procurer deux autres pièces de monnaie divisionnaires en argent de
même provenance, j'ai pensé qu'il vous serait agréable d'en avoir
la description consignée dans notre bulletin.
Je disais dans mon mémoire de 1887, que le Mahdi prétendait
réunir en sa personne à la fois la puissance spirituelle et la puis-
sance temporelle comme unique représentant du dogme de la
relgion et du suprême pouvoir sacerdotal ainsi que de l'unité de
l'empire séculier. Tout cela, ajoutai-je, me parait fort clair et
irréfutable puisque son successeur Abdallah, à la mort du Mahdi, a
pris, sans hésiter, le titre de Khalife.
Je trouve la confirmation de cette opinion dans un livre que le
major F. R. Wingate, vient de publier à Londres (chez l'éditeur
Macmillan & Go. 1891), sous le titre de Mahdiism and Egyptian
Sudan. — Being an account of the rise andprogress of Mah-
NOTICE
SUR
QUELQUES MONNAIES EN ARGENT
FRAPPÉES A OMME DIRMAN
PAR
S- E. Y. ARTIN pacha.
Dans la séance du 4 novembre 1887, j'ai en l'honneur de vous lire
un mémoire sur quelques monnaies du Mahdi Mohammed Ahmed
du Soudan.
Plus tard, dans la séance du 3 mai 1889 j'ai présenté une nouvelle
pièce de monnaie en argent frappée à Omme Dirman
CDmme je n'avais fait que présenter cette pièce intéressante sans
la décrire et que depuis cette séance j'ai eu la bonne fortune de me
procurer deux autres pièces de monnaie divisionnaires en argent de
même provenance, j'ai pensé qu'il vous serait agréable d'en avoir
la description consignée dans notre bulletin.
Je disais dans mon mémoire de 1887, que le Mahdi prétendait
réunir en sa personne à la fois la puissance spirituelle et la puis-
sance temporelle comme unique représentant du dogme de la
relgion et du suprême pouvoir sacerdotal ainsi que de l'unité de
l'empire séculier. Tout cela, ajoutai-je, me parait fort clair et
irréfutable puisque son successeur Abdallah, à la mort du Mahdi, a
pris, sans hésiter, le titre de Khalife.
Je trouve la confirmation de cette opinion dans un livre que le
major F. R. Wingate, vient de publier à Londres (chez l'éditeur
Macmillan & Go. 1891), sous le titre de Mahdiism and Egyptian
Sudan. — Being an account of the rise andprogress of Mah-