Dans son rôle, plus particulier, de « producteur des grains, de la
bonne céréale », de l'orge et du blé, il est assimilé à npra, npri,
divinité des grains.
Enfin, il a été identifié aus^-i avec nou, « l'eau primordiale »,
principe de toutes choses ;
L'identification du fleuve terrestre avec le fleuve céleste nou se
vérifie, et par Tépithète diipétès tirant son origine du ciel, venant
tombant du ciel, donnée au fleuve égyptien par Homère, et par
l'expression « voie du ciel descendue sur terre », dans Y Hymne au
Nil des papyrus Sallier et Anastasi.
Les hiéroglyphes formés par le déterminatif des grains ou des
plantes et les radicaux nep, nepa, nepi, neper, nepra, nepri, ne-
fri et nefer, nef désignent des grains ou des plantes du Nil.
Enfin Ji> nêl, nela parvenir à, réaliser, obtenir, est la racine
sémitique-arabe dont y} nil la chose attendue, parvenue à terme,
réalisée, obtenue, est les substantif; une transcription telle que
nevl ou nefl s'écrirait en grec moderne, NeuX, et celle-ci a pu être
prononcée Neil par les Grecs.
De ce résumé se déduit immédiatement la série chromatique des
mots suivants, dans laquelle l'étymologie du mot Nil peut se synthé-
tiser philologiquement et théogoniquement :
N...., nu ou nou, nw, nef, neph, nep, neb, nepa, nepi, nepr,
nepra, nepri, nephri, ne/ri, nefr, ou n-ef-l (NeuX, oç), newr ou
n-ev-l (N-su-X, oç), Neil, Neilos^ nêl (J^), Nilus, NU; tous mots,
appellations, qualificatifs, verbes, attributs ou manifestations diver-
ses, connus, auxquels partout le mot final répond ou se rapporte
grammaticalement et théogoniquement, en passant même par le
grec, le sémitique ou l'arabe.
La racine du mot nil ne peut-être qu'ÉGYPTiENNE. — Ainsi, sans
déroger au respect dû aux éminents philologues qui m'entourent,
arabisants, hébraïsants et égyptologues que je n'ai pas la prétention
de convaincre, mais dont, au contraire, je dois attendre ici les avis
lumineux, je persiste jusqu'à nouvel ordre dans mes conclusions.
bonne céréale », de l'orge et du blé, il est assimilé à npra, npri,
divinité des grains.
Enfin, il a été identifié aus^-i avec nou, « l'eau primordiale »,
principe de toutes choses ;
L'identification du fleuve terrestre avec le fleuve céleste nou se
vérifie, et par Tépithète diipétès tirant son origine du ciel, venant
tombant du ciel, donnée au fleuve égyptien par Homère, et par
l'expression « voie du ciel descendue sur terre », dans Y Hymne au
Nil des papyrus Sallier et Anastasi.
Les hiéroglyphes formés par le déterminatif des grains ou des
plantes et les radicaux nep, nepa, nepi, neper, nepra, nepri, ne-
fri et nefer, nef désignent des grains ou des plantes du Nil.
Enfin Ji> nêl, nela parvenir à, réaliser, obtenir, est la racine
sémitique-arabe dont y} nil la chose attendue, parvenue à terme,
réalisée, obtenue, est les substantif; une transcription telle que
nevl ou nefl s'écrirait en grec moderne, NeuX, et celle-ci a pu être
prononcée Neil par les Grecs.
De ce résumé se déduit immédiatement la série chromatique des
mots suivants, dans laquelle l'étymologie du mot Nil peut se synthé-
tiser philologiquement et théogoniquement :
N...., nu ou nou, nw, nef, neph, nep, neb, nepa, nepi, nepr,
nepra, nepri, nephri, ne/ri, nefr, ou n-ef-l (NeuX, oç), newr ou
n-ev-l (N-su-X, oç), Neil, Neilos^ nêl (J^), Nilus, NU; tous mots,
appellations, qualificatifs, verbes, attributs ou manifestations diver-
ses, connus, auxquels partout le mot final répond ou se rapporte
grammaticalement et théogoniquement, en passant même par le
grec, le sémitique ou l'arabe.
La racine du mot nil ne peut-être qu'ÉGYPTiENNE. — Ainsi, sans
déroger au respect dû aux éminents philologues qui m'entourent,
arabisants, hébraïsants et égyptologues que je n'ai pas la prétention
de convaincre, mais dont, au contraire, je dois attendre ici les avis
lumineux, je persiste jusqu'à nouvel ordre dans mes conclusions.